Lorsqu’on les a interrogés sur le rally de Wall Street, les participants à la dernière table ronde du magazine Barron’s avait divers points de vue sur sa vitesse et son ampleur. Mais tous étaient certains d’une chose : le pire est passé. Nous n’irons pas sous les planchers atteints en mars dernier. Cette reprise est réelle, pensent-ils… et il en va de même pour le marché haussier
Dow Jones
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Epargne
Quand Wall Street nous plonge au coeur du jardin des 15 pierres
par Philippe Béchade 16 juin 2009Wall Street entame la troisième semaine du mois de juin par un faux pas de -2,3% (et -3% à mi-séance), le plus spectaculaire depuis un mois. Si bien que certains traders ou gérants s’interrogent sur la capacité du Nasdaq à inscrire une cinquième hausse hebdomadaire consécutive, laquelle constituerait la 14ème sur une série de 15
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Les Chinois demandent aux Américains de leur donner des chiffres, de "l’arithmétique". Les Américains ont beau tirer ça dans tous les sens, refaire les équations avec leurs ordinateurs, les chiffres en sortent toujours de la même façon : précédés par le signe "moins". Mais parfois, les mauvais chiffres peuvent être bons — c’est du moins ce que le marché essaye de nous faire croire
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Epargne
Non-conventionnel… M. Bernanke, les marchés vous ont pris au mot !
par Philippe Béchade 9 juin 2009La Bourse de Paris a clôturé en repli de 1,5%. Le CAC 40 s’est enfoncé sous les 3 300 points et revient pratiquement au contact de ses niveaux du 29 mai dernier. Le seuil des 3 277 points a été testé à cinq reprises entre 10h et 16h30 et il n’a pas craqué. Mais la pression baissière restait peu vigoureuse avec moins de 2,5 milliards d’euros échangés sur le CAC 40
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Alors que le dollar tente de se stabiliser autour de 1,42/euro et 96,5 yens, le pétrole poursuit son envol : le baril grimpait jeudi soir de 3,6% à 68,4 $. Il gagne ainsi 20% depuis la mi-avril et il a plus que doublé de valeur depuis ses planchers de février, vers 34 $. Une équation que Wall Street a fini par trouver rassurante — le rally de l’or noir s’apparenterait donc à un de ces signes de reprise économique baptisés green shoots, "pousses vertes"
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La journée de mercredi a été ponctuée d’une abondante série de statistiques peu susceptibles d’engendrer le type d’euphorie auquel nous avions eu droit lundi. L’enquête du cabinet américain ADP-National Employment, qui précède toujours de deux jours le rapport mensuel sur l’emploi, a fait apparaître une dégradation du marché du travail. Mais la vraie mauvaise surprise, c’est que l’embellie d’avril était largement factice : les destructions d’emplois, initialement estimées à 491 000, ont été révisées à 545 000
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Epargne
Encore plus fort, encore plus fou que notre "finance-fiction" !
par Philippe Béchade 2 juin 2009Facile de se rendre maître des indices en toute fin de parcours lorsqu’une majorité d’opérateurs se retirent du marché avant le week-end, ce qui vide les carnets d’ordres. Certains commentateurs, tentant d’expliquer l’hystérie haussière du début de séance en Europe hier matin (+2% en quelques minutes, +3,5% au final), invoquaient le soulagement relatif à la mise en faillite de General Motors
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Depuis mars dernier, le rebond des marchés est impressionnant. En trois mois, le CAC 40 a rebondi de 33%, le DAX de 39%, et les indices Dow Jones et S&P 500 de respectivement 29% et 37%. L’euphorie est de mise. Le résultat est époustouflant. Pas de doute, les centaines de milliards de dollars injectés à tous les niveaux par les banques centrales et les gouvernements de la planète font leur effet
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En 2012, une enquête indépendante sur les relations des banques américaines avec les paradis fiscaux a été menée, mandatée par des membres de la commission financière du Congrès. Elle a révélé que de nombreuses structures offshore se proposant de participer au rachat de junk bonds avaient initialement fait du portage de dérivés de crédit pour le compte desdites banques en faillite. L’administration Obama a rapidement réagi
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Epargne
Créons vite en Europe notre propre baromètre du Conference Board !
par Philippe Béchade 27 mai 2009A Wall Street, après une ouverture hésitante, ce fut également l’euphorie puisque le Dow Jones et le S&P 500 se sont envolés de 2,5%, tandis que le Nasdaq prenait 3,5%. Un tel décalage de cours pour un prétexte aussi sujet à caution… cela ressemble fort à un rally savamment orchestré à partir d’un évènement "alibi" qui évite à la hausse d’apparaître par trop suspecte. Jamais aucun indice du Conference Board n’a été à l’origine d’une telle envolée indicielle
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Les marchés ont un peu baissé. Nous ne serions pas étonné de les voir baisser plus encore — pas uniquement parce que les bourses viennent d’enregistrer leur plus grande remontée en deux mois depuis les années 30, mais également parce que l’économie reste tout aussi malade qu’elle l’était le 9 mars dernier, date où le rally boursier a commencé. La seule chose qui ait changé dans l’économie, ces deux derniers mois, c’est la manière dont les gens en parlent. Début mars, alors que le Dow enregistrait des plus bas de 12 mois, les medias parlaient continuellement de ruine et de crise. Une seconde Grande Dépression semblait certaine
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Faut-il acheter plus d’actions en espérant que le rebond se poursuivra ? Faut-il encaisser ses gains, histoire d’avoir quelques munitions de côté ? Si on le forçait à choisir, votre correspondant californien recommanderait la deuxième option. Pas uniquement parce qu’il est congénitalement prudent, mais aussi parce que le récent rebond sur Wall Street prend largement en compte l’arc-en-ciel qui nous distrait des nuages d’orage amoncelés au-dessus de l’économie mondiale
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L’optimisme volontariste manifesté lors de la lecture des statistiques relatives au PIB américain s’est renforcé avec les commentaires économiques de la Fed en conclusion de sa réunion de politique monétaire. La contraction de l’activité ralentit. La récession aurait atteint son zénith en début d’année : cela permet à Wall Street de continuer à croire à un scénario de reprise qui débloquerait les indices américains
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Du côté positif, l’indice industriel Dow Jones a gagné 1 400 points depuis sa baisse du 6 mars. Du côté négatif, le Dow a perdu plus de 300 points depuis vendredi 17 avril. Les investisseurs acrophobes ont donc toutes les raisons de se demander si la Bourse avance sur les solides marches de granit des facteurs fondamentaux sous-jacents légitimes, ou s’il s’agit de jouer à "Coyote contre Bip-Bip"
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Un échec du G20 de Londres serait désastreux, nous annonce-t-on depuis ce week-end. Jean-Claude Trichet appelle à l’unité des dirigeants, lui qui doit en avaler son exemplaire du Traité de Maastricht depuis que la Fed s’est vue autorisée à imprimer 300 milliards de dollars tout neufs il y a une dizaine de jours. A peine Nicolas Sarkozy vient-il d’annoncer qu’il envisage de rentrer prématurément en France si les participants ne s’engagent pas sur des mesures concrètes en matière de régulation des flux financiers que le CAC 40 gagne 3%
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José Manuel Barroso a exclu de priver Prague de la présidence de l’Union européenne ; cependant, Mirek Topolanek n’a plus de légitimité politique dans le cas où il continuerait d’assumer sa fonction, et ce à quelques jours de la visite de Barack Obama en République tchèque. Nous sommes convaincu que le président américain ne manquera pas d’interroger le ministre Mirek Topolanek sur les motifs qui l’ont conduit à déclarer mercredi que "le plan de relance de l’économie américaine, c’est le chemin qui mène à l’enfer".
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La séance a été mitigée hier entre l’Europe et les Etats-Unis : s’agit-il d’une baisse dans une hausse dans une plus grande baisse ? Une interruption temporaire du rebond de marché baissier, en d’autres termes ? Ou bien les marchés s’apprêtent-ils à reprendre pour de bon le chemin de la baisse […] En tout cas, ils ont très mal accueilli les dernières prévisions de croissance mondiale fournies par le Fonds monétaire international
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Bernie tente le tout pour le tout. Lorsqu’on posera la question à son avocat, il devrait répondre : "coupable, votre Honneur". Pendant ce temps, le pauvre Martin Armstrong pourrit dans une "prison nouvelle". Nous raconterons son histoire quand nous aurons un peu plus de temps. Elle a tous les ingrédients nécessaires pour une bonne conspiration — la CIA… un programme informatique omniscient… de l’argent… du pouvoir… et tout le reste