A la Chronique Agora, nous attendons encore le raz-de-marée… la grande vague de ventes… la phase baissière finale du marché baissier entamée en janvier 2000. Le Dow devrait passer sous les 7 000 points. La plupart des matières premières devraient baisser… ainsi que les oeuvres d’art, les objets de collection et les coûts de main-d’oeuvre. L’immobilier américain devrait encore perdre entre 10% et 30% de sa valeur. Même l’or devrait baisser… ou peut-être pas
Dow Jones
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L’euphorie des dernières heures de la semaine provient de la publication de chiffres de l’emploi américain "moins mauvais" que prévus au mois d’août. Les destructions de postes s’avèrent inférieures de moitié par rapport aux prévisions (-54 000) ; le chiffre de juillet est également révisé en baisse, à -54 000 également. Le taux global du chômage remonte à 9,6% et le total hebdomadaire d’heures travaillées reste stable à 34,2… Mais c’est le genre de détail auquel les marchés ne prêtent aucune attention ; les 10 000 pertes d’emplois mesurées par ADP dans le secteur privé sont bien vite oubliées
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Vendredi, les places mondiales attendaient avec impatience le PIB américain. Les investisseurs n’auront pas été déçus ; le PIB a été révisé à la baisse comme prévu… à 1,6% en nouvelle estimation contre 2,4% annoncés à l’origine. Passons sur le fait que ce chiffre a été amputé d’un tiers, ce qui est quand même coquet — et réjouissons-nous : les choses auraient pu être pires ! On attendait 1,4%
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Une journée de répit pour les places européennes… et de dégradation sur les marchés américains. Faut-il y voir une plus grande lucidité des investisseurs américains quant à l’état de leur économie ? Ma foi, il est permis de rêver
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Epargne
Chômage US : il existe une menace pire que la World Company
par Philippe Béchade 29 juillet 2010L’emploi demeure la variable d’ajustement favorite — et la plus efficace — des multinationales. Il serait facile de les stigmatiser si ce genre de comportement restait circonscrit, disons, aux entreprises phares du S&P 500. Mais ce n’est pas le cas : les méchantes World Companies que beaucoup de médias dénoncent ne détiennent pas — et de très loin — le monopole des licenciements pour motif économique : si neuf millions d’Américains ont perdu leur emploi depuis le début de l’hiver 2007, c’est que les PME-PMI ont elles aussi fortement dégraissé
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Epargne
Le temps de l'Asie est venu. Qu'en est-il du temps de l'Occident ?
par Bill Bonner 15 juillet 2010La Chine a déterminé que Moody’s, Fitch et Standard & Poor’s sont biaisés en faveur de l’Occident. Sa propre agence de notation vient d’annoncer une nouvelle manière d’évaluer la solvabilité des gouvernements mondiaux. Selon elle, les Etats-Unis viennent d’être abaissés d’un échelon. Idem pour la France, la Grande-Bretagne et la plupart des autres pays occidentaux
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L’insistance des commentateurs à marteler l’impact positif des bons résultats d’Alcoa — qui auraient dopé les marchés mardi — apparaissait d’ailleurs quelque peu étrange. Les chiffres d’Alcoa étaient connus des opérateurs asiatiques, mais toutes les places de la zone avaient clôturé dans le rouge (et Shanghai avait même perdu 1,6%). Wall Street les connaissait également mardi matin… Cependant, tous les indices américains se repliaient doucement en pré-ouverture, et l’Europe rouvrait inchangée
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Epargne
Un nouveau type de défi pour Paul le Poulpe : prédire le sens des prochains délires de Wall Street
par Philippe Béchade 9 juillet 2010La population des pays développés vieillit et souffre dans sa chair… il y a de plus en plus d’acheteurs solvables dans les pays émergents… des systèmes de santé plus élaborés (et protecteurs) voient le jour en Chine et en Amérique du sud : rien que du bonheur pour les leaders mondiaux de l’industrie du médicament. Malheureusement, il ne faut pas trop compter sur eux pour créer de l’emploi. Le géant pharmaceutique américain Merck (qui vient de fusionner l’an dernier avec son concurrent Schering-Plough) annonçait ce jeudi la fermeture de huit sites de recherche et huit sites de production (il faut certainement supprimer quelques doublons). La facture sociale s’annonce particulièrement salée
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Après avoir manqué de peu l’inscription d’une huitième séance de repli consécutive la veille, alors que les opérateurs ne semblaient ne rien discerner qui puisse les sortir de leur déprime, il a suffi que la banque State Street révise ses estimations de résultats du deuxième trimestre à la hausse pour que Wall Street explose de +3%. Si le Dow Jones prend "seulement" 2,8%, la barre symbolique des 10 000 points est refranchie — et 28 titres sur 30 terminent dans le vert. Plus volatil, le Nasdaq s’envole de 3,15% (+65 points à 2 160 points) avec un ratio hausses/baisses de 95/5
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Epargne
Du grabuge dans les vestiaires… de lourdes sanctions menacent le dollar
par Philippe Béchade 7 juillet 2010Le changement d’ambiance sur les places européennes (elles affichent +2,8% en moyenne) en 24 heures est assez saisissant. Il tranche avec la morosité la plus complète qui régnait la veille, alors que les marchés américains étaient fermés et qu’il n’y avait ni bonnes ni mauvaises nouvelles pour justifier une variation de 0,5% (à la baisse) en clôture
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En termes de pourcentages, le Dow Jones a baissé de 10,0% au cours du trimestre qui vient tout juste de se terminer, ce qui est à peine mieux que la terrible chute de 11,9% enregistrée par le S&P 500. Ce n’est pas ce que nous avaient prédit les voyants de Wall Street au début de l’année. En février, Abby Joseph Cohen, de chez Goldman (vous vous souvenez d’elle ?) a annoncé que l’indice S&P 500 atteindrait les 1 300 points d’ici la fin de l’année 2010. Nous en sommes à la moitié de l’année, et le S&P est à son niveau le plus bas sur neuf mois, 1 030 points
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Le "cygne noir" d’hier n’était pas une catastrophe naturelle. Il s’agissait d’une bête erreur de calcul du Conference Board concernant l’indicateur avancé de l’économie chinoise pour le mois de mai. Au lieu de bondir de 1,7% comme annoncé le 15 juin dernier (soit la plus forte hausse depuis février 2009), ce dernier n’aurait en effet progressé que de 0,3%, soit le score le plus faible depuis novembre 2009. L’erreur serait due à une mauvaise interprétation du chiffre des mises en chantier en Chine
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Epargne
Les marchés jouent-ils à se faire peur, ou la réalité est-elle si terrible?
par Philippe Béchade 28 juin 2010Une forte baisse des indices boursiers, même dans le vide, à la veille d’un week-end, cela fait plutôt mauvaise impression. Une chute de 6% des places européennes par rapport aux meilleurs niveaux testés en début de séance lundi, c’est a priori franchement alarmant. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que les marchés se sont littéralement emballés à la hausse lorsque la Chine a fait savoir qu’elle rétablissait un système de change flottant, ce qui devrait se traduire par une réappréciation du yuan
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Grâce au coup de reins providentiel de jeudi soir, les deux indices historiques (Dow et S&P), encore dans le rouge à cinq minutes du coup de cloche final, affichaient en clôture un gain de 0,15% en moyenne et une performance annuelle "positive" de 0,06% et 0,09% respectivement. Les cours ont continué de progresser vendredi à l’ouverture mais les ficelles sont tellement grosses que l’on pourrait y suspendre un taureau reproducteur charolais par les cornes
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"Le temps, les dévalorisations, et les rééchelonnement de la dette pourraient être les seules portes de sortie pour de nombreux pays". Peut-être que la bourse le ressent de manière inconsciente ; cela expliquerait pourquoi elle montre cette espèce de désordre bipolaire financier qui règne depuis quelque temps. Cette semaine nous a apporté un autre épisode maniaque, propulsant les principaux indices de près de 3% et le Dow au-delà des 10 000, une nouvelle fois, sans raison évidente
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Epargne
Un noir panache s’échappe également des tréfonds de Wall Street
par Philippe Béchade 2 juin 2010L’effondrement de British Petroleum (-15% dès les premiers échanges à Londres) a presque éclipsé les tensions diplomatiques qui ont ressurgi au Proche-Orient… Puis les marchés se sont focalisés sur le communiqué alarmiste concernant les pertes potentielles des banques de la Zone euro à l’horizon 2011, d’où une violente rechute de l’euro sous 1,215 $
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Les marchés commencent à prendre conscience que la bulle de dette planétaire est si colossale qu’il n’existe pratiquement aucune échappatoire. Après avoir acculé la Grèce à la faillite, il faudra bien changer de cible un jour. Si la Chine avait une monnaie convertible, cela fait longtemps que ses banques se seraient fait dynamiter pour excès de créances douteuses… mais l’institution qui détient le plus de dettes pourries au monde, c’est la Fed, ne l’oublions pas
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Il nous semble que nous sommes dans un marché baissier depuis 10 ans. Le sommet a été atteint en 1999 — lorsque les valeurs technologiques s’échangeaient à des prix incroyables. Durant les années qui suivirent, le Dow grimpa en fait considérablement. Mais si l’on tient compte de l’inflation, le Dow n’a en fait jamais établi de nouveau record. La période de 2000-2007 ressemblait un peu à la période qui a suivi le sommet de 1966. Il était difficile de voir ce qui se passait, à cause de niveaux d’inflation élevés