Publié le 15 février dernier, le sondage scientifique démontre que le nombre de personnes ne possédant plus la moindre carte de crédit atteint désormais 29%. Un sondage similaire réalisé en juin 2009 par le même site donnait seulement 19% de répondants sans carte de crédit. Si la tendance persistait (ce qui ne sera certainement pas le cas), il n’y aurait plus aucune carte de crédit aux Etats-Unis dans moins de six ans ! Vous imaginez le tableau ? Bien sûr, cette vague d’annulations aura un reflux ; il n’en reste pas moins que cette situation est la preuve d’un ras-le-bol des clients d’un côté, et d’une réduction du crédit accordé par les instituts financiers de l’autre. Cette situation va nous donner la chance d’acheter un actif peu risqué, pendant que le marché panique
dette US
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La dernière grande étude non partisane, financée en 2007 par l’Institut américain pour la recherche économique (AIER), démontre que les familles américaines ne possédant ni carte de débit ni carte de crédit représentaient 27% de la population. Sur les 73% qui restent, 42% (soit 31% de la population totale) paient l’intégralité de la facture chaque mois. En d’autres termes, 58% des Américains ne semblent pas avoir de problème avec leur carte de crédit. Des détenteurs de ces précieux bouts de plastique, seul un quart (donc 18% de toute la population) dit ne quasiment jamais tout régler. Tandis que les médias ne cessent de répéter à quel point le consommateur US est accro au plastique, force est de constater qu’il n’en est rien, du moins pour l’immense majorité d’entre eux
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Les recettes fiscales du gouvernement fédéral US ont plongé au mois de février… et les prêts bancaires continuent de se contracter. La semaine dernière, ils ont diminué de 33 milliards de dollars — c’est leur septième semaine consécutive de contraction. Comment une économie peut-elle se développer alors que les banques prêtent moins d’argent ? Nous n’en avons pas la moindre idée
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Bill a de nouveau regardé dans sa boule de cristal, et il annonce une toute nouvelle Transaction de la Décennie : vendez les bons du Trésor US ; achetez des actions japonaises. Votre chroniqueur californien applique la première partie de cette transaction avec enthousiasme (tout en vous encourageant à ignorer la deuxième partie). Il faut vendre les bons du Trésor US.
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Les données de l’Institut Cato concernant les salaires publics par rapport aux salaires privés (c’est-à-dire les contribuables) annoncent des salaires et des avantages publics de 119 982 $ en 2008 contre 59 909 $ pour le secteur privé la même année. C’est le double ! Et l’écart se creuse encore. Il y a 10 ans, le fonctionnaire lambda gagnait 66% de plus en salaire et avantages que le contribuable qui travaille dans le secteur privé
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Epargne
13 000 milliards de dollars qui n'atteignent PAS l'économie de consommation
par Bill Bonner 22 septembre 2009Mettons les choses au clair. Aux Etats-Unis… Le crédit à la consommation baisse… Les profits baissent… L’emploi baisse… Les prix des maisons baissent… La base salariale baisse… Mais la récession est terminée ! Houlà… comment est-ce possible
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Les banquiers se sont vraiment rachetés rapidement. Il y a quelques mois à peine, nous nous moquions d’eux […] Et voilà qu’ils sont à nouveau des génies. Ils peuvent le prouver, en plus… il suffit de regarder leurs bulletins de paie ! Et oubliez la possibilité de voir ces nigauds retomber dans les mêmes erreurs. Ils ont toute la confiance — et tout le crédit — des Etats-Unis d’Amérique
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Nous revenons toujours à la même pensée, ces derniers temps : rien n’est plus dangereux que la bonne fortune. Ou comme le disait le grand philosophe mongol Prança Dantafas : "la chance vous donne toujours un bon coup de pied dans le derrière". Si vous êtes assez chanceux pour gagner au loto, faites attention à vous. Quasiment tous les gagnants du loto finissent ruinés
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Monétiser la dette, c’est précisément ce que la Fed fera. Mais elle ne le fera pas précisément. Non, elle agira de manière maladroite… hésitante… incompétente… accidentelle, et, en fin de compte, catastrophique. Telle est notre prédiction, à la Chronique Agora. Prouvez que nous avons tort ! Aujourd’hui, nous vous expliquons pourquoi il est inutile d’être astrologue ou économiste pour prévoir ce qui va arriver
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Le problème, c’est la dette. Elle s’est accumulée depuis plus d’un quart de siècle pour atteindre des niveaux que même le président Obama qualifie d’"insoutenables". Les gens ont trop de dettes… mais le problème n’est pas grave. Une dette est remboursée en contractant une autre dette, plus lourde. Les maisons sont refinancées, par exemple, à des prix plus hauts… mais à des taux plus bas
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Rappelez-vous, en novembre dernier, nous attendions le "Rebond Obama". Il a mis du temps à venir… puis, enfin, en mars, les prix ont pris le chemin de la hausse. Depuis le 9 mars, les marchés boursiers mondiaux ont repris 37% — une bonne moyenne pour un rebond post-krach. A présent, il semble que le rebond de marché baissier touche à sa fin
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Le G20 coûte des milliers de milliards de dollars. Rien qu’aux Etats-Unis, la facture de la bataille contre la correction se monte à 14 000 milliards de dollars environ, d’après nos calculs. Cela ne comprend pas seulement les sommes réellement dépensées… mais également les garanties de la Fed, les rachats d’actifs toxiques et ainsi de suite
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La Fed est désormais en train de "monétiser" la dette américaine pour tenter de faire baisser les taux hypothécaires et entraver la baisse des cours des bons du Trésor américain. Par "monétiser", nous voulons dire qu’elle échange des billets fraîchement imprimés contre des bons du Trésor américain que possèdent d’autres investisseurs
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Partout dans le monde, le capitalisme est out… la politique est in. Obama est un héros… Fuld est un crétin. Les politiciens prennent le contrôle des banques. Obama essaie donc de trouver une solution globale — des baisses d’impôts, des dépenses d’infrastructures, des réductions, des subventions, des renflouages, des plans de relance… un petit peu de ci… un petit peu de ça… n’importe quoi qui remette du liquide entre les mains des gens
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Ce qui doit se produire se produira. Un poisson, ça nage. Un oiseau, ça vole. Et une bulle, ça doit éclater. La bulle de dette privée a déjà éclaté. A présent, la bulle de dette publique doit elle aussi éclater. Et le dollar doit chuter. C’est à ce moment-là que le sol s’ouvrira vraiment… pour de nombreuses personnes, l’effondrement du dollar effacera ce qui reste de leur patrimoine
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Lorsqu’on ne peut pas quémander, emprunter ou voler l’argent pour rembourser ses obligations nécessaires, on fait faillite. Voilà pourquoi les autorités américaines sont intervenues pour prendre le contrôle de Fannie et Freddie. Les prêteurs hypothécaires avaient besoin de cash. Et au taux d’intérêt demandé par les prêteurs privés — pour se protéger contre la possibilité improbable que Mac et Mae ne puissent jamais les rembourser — il semblait qu’ils ne pourraient jamais se sortir de leur trou de 100/200 milliards de dollars
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La Chronique Agora avait raison depuis le début — c’est du moins l’angle que nous prenons aujourd’hui. Nous avons dit que le marché haussier avait atteint son sommet en 2000 — et qu’il serait suivi par un marché baissier géant de long terme. Mais ces huit dernières années, ce marché baissier a été retardé… et déguisé. Il a été retardé par la plus grosse inondation de liquidités fiscales et monétaires depuis le Déluge
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Parce que, maintenant, les Etats-Unis sont un pays endetté. Nous sommes le pays le plus endetté du monde. Au moins, dans les années 1970, nous étions encore créditeurs. Le Japon a pu survivre parce qu’il était le plus gros créditeur à l’époque. Cela leur a permis de ne pas disparaître de la surface de la terre. L’Amérique est aujourd’hui le pays le plus endetté que le monde ait jamais vu. Et l’avenir ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices