"Les traders ont fait grimper les cours mardi", a expliqué l’agence Associated Press, "après que le compte rendu de la réunion de la Fed du 21 septembre leur ait redonné espoir, en leur laissant penser que la banque centrale prendrait de nouvelles mesures pour relancer l’économie
dette US
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La surprise de cette semaine a été l’annonce de la Chine, qui mettait fin à son lien avec le dollar. L’autre surprise, c’est que ça n’a fait aucune différence. La nouvelle a surexcité les investisseurs… qui ont passé la journée à se préparer à faire grimper les prix. Et rien n’est arrivé. Aucune différence sur les marchés boursiers. Même le marché des devises s’est contenté de bâiller
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"Le temps, les dévalorisations, et les rééchelonnement de la dette pourraient être les seules portes de sortie pour de nombreux pays". Peut-être que la bourse le ressent de manière inconsciente ; cela expliquerait pourquoi elle montre cette espèce de désordre bipolaire financier qui règne depuis quelque temps. Cette semaine nous a apporté un autre épisode maniaque, propulsant les principaux indices de près de 3% et le Dow au-delà des 10 000, une nouvelle fois, sans raison évidente
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Epargne
Quand le GM chinois se transforme en GI (gentil investisseur)
par Philippe Béchade 14 juin 2010Chaque trimestre, nous jetons un oeil attentif aux statistiques publiées par la Fed concernant les principaux flux financiers qu’elle supervise. L’endettement total des agents économiques américains (particuliers et institutionnels) a progressé de 3,5% en rythme annuel au premier trimestre 2010
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Pour ce que ça vaut, les chiffres officiels du Trésor US annonçaient 12 989 095 409 531,09 $ le 26 mai au matin. Ce chiffre est apparemment mis à jour une seule fois par jour. En revanche, le site USDebtClock.org annonce le montant de la dette en temps réel. Selon ce site, le gouvernement doit déjà un milliard de plus que les 13 000 milliards de dollars annoncés
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Quelle est la prochaine Transaction de la Décennie ? Je n’en sais rien, bien évidemment, mais je vais quand même vous dire ce que je pense. Bill a déjà donné son avis. Il a suggéré qu’il fallait vendre les bons du Trésor US à long terme et acheter des actions japonaises. Je suis d’accord avec la première partie de la transaction. Mais la seconde partie de ma Transaction de la Décennie, c’est d’acheter de l’uranium
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Publié le 15 février dernier, le sondage scientifique démontre que le nombre de personnes ne possédant plus la moindre carte de crédit atteint désormais 29%. Un sondage similaire réalisé en juin 2009 par le même site donnait seulement 19% de répondants sans carte de crédit. Si la tendance persistait (ce qui ne sera certainement pas le cas), il n’y aurait plus aucune carte de crédit aux Etats-Unis dans moins de six ans ! Vous imaginez le tableau ? Bien sûr, cette vague d’annulations aura un reflux ; il n’en reste pas moins que cette situation est la preuve d’un ras-le-bol des clients d’un côté, et d’une réduction du crédit accordé par les instituts financiers de l’autre. Cette situation va nous donner la chance d’acheter un actif peu risqué, pendant que le marché panique
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La dernière grande étude non partisane, financée en 2007 par l’Institut américain pour la recherche économique (AIER), démontre que les familles américaines ne possédant ni carte de débit ni carte de crédit représentaient 27% de la population. Sur les 73% qui restent, 42% (soit 31% de la population totale) paient l’intégralité de la facture chaque mois. En d’autres termes, 58% des Américains ne semblent pas avoir de problème avec leur carte de crédit. Des détenteurs de ces précieux bouts de plastique, seul un quart (donc 18% de toute la population) dit ne quasiment jamais tout régler. Tandis que les médias ne cessent de répéter à quel point le consommateur US est accro au plastique, force est de constater qu’il n’en est rien, du moins pour l’immense majorité d’entre eux
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Les recettes fiscales du gouvernement fédéral US ont plongé au mois de février… et les prêts bancaires continuent de se contracter. La semaine dernière, ils ont diminué de 33 milliards de dollars — c’est leur septième semaine consécutive de contraction. Comment une économie peut-elle se développer alors que les banques prêtent moins d’argent ? Nous n’en avons pas la moindre idée
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Bill a de nouveau regardé dans sa boule de cristal, et il annonce une toute nouvelle Transaction de la Décennie : vendez les bons du Trésor US ; achetez des actions japonaises. Votre chroniqueur californien applique la première partie de cette transaction avec enthousiasme (tout en vous encourageant à ignorer la deuxième partie). Il faut vendre les bons du Trésor US.
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Les données de l’Institut Cato concernant les salaires publics par rapport aux salaires privés (c’est-à-dire les contribuables) annoncent des salaires et des avantages publics de 119 982 $ en 2008 contre 59 909 $ pour le secteur privé la même année. C’est le double ! Et l’écart se creuse encore. Il y a 10 ans, le fonctionnaire lambda gagnait 66% de plus en salaire et avantages que le contribuable qui travaille dans le secteur privé
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Epargne
13 000 milliards de dollars qui n'atteignent PAS l'économie de consommation
par Bill Bonner 22 septembre 2009Mettons les choses au clair. Aux Etats-Unis… Le crédit à la consommation baisse… Les profits baissent… L’emploi baisse… Les prix des maisons baissent… La base salariale baisse… Mais la récession est terminée ! Houlà… comment est-ce possible
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Les banquiers se sont vraiment rachetés rapidement. Il y a quelques mois à peine, nous nous moquions d’eux […] Et voilà qu’ils sont à nouveau des génies. Ils peuvent le prouver, en plus… il suffit de regarder leurs bulletins de paie ! Et oubliez la possibilité de voir ces nigauds retomber dans les mêmes erreurs. Ils ont toute la confiance — et tout le crédit — des Etats-Unis d’Amérique
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Nous revenons toujours à la même pensée, ces derniers temps : rien n’est plus dangereux que la bonne fortune. Ou comme le disait le grand philosophe mongol Prança Dantafas : "la chance vous donne toujours un bon coup de pied dans le derrière". Si vous êtes assez chanceux pour gagner au loto, faites attention à vous. Quasiment tous les gagnants du loto finissent ruinés
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Monétiser la dette, c’est précisément ce que la Fed fera. Mais elle ne le fera pas précisément. Non, elle agira de manière maladroite… hésitante… incompétente… accidentelle, et, en fin de compte, catastrophique. Telle est notre prédiction, à la Chronique Agora. Prouvez que nous avons tort ! Aujourd’hui, nous vous expliquons pourquoi il est inutile d’être astrologue ou économiste pour prévoir ce qui va arriver
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Le problème, c’est la dette. Elle s’est accumulée depuis plus d’un quart de siècle pour atteindre des niveaux que même le président Obama qualifie d’"insoutenables". Les gens ont trop de dettes… mais le problème n’est pas grave. Une dette est remboursée en contractant une autre dette, plus lourde. Les maisons sont refinancées, par exemple, à des prix plus hauts… mais à des taux plus bas
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Rappelez-vous, en novembre dernier, nous attendions le "Rebond Obama". Il a mis du temps à venir… puis, enfin, en mars, les prix ont pris le chemin de la hausse. Depuis le 9 mars, les marchés boursiers mondiaux ont repris 37% — une bonne moyenne pour un rebond post-krach. A présent, il semble que le rebond de marché baissier touche à sa fin
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Le G20 coûte des milliers de milliards de dollars. Rien qu’aux Etats-Unis, la facture de la bataille contre la correction se monte à 14 000 milliards de dollars environ, d’après nos calculs. Cela ne comprend pas seulement les sommes réellement dépensées… mais également les garanties de la Fed, les rachats d’actifs toxiques et ainsi de suite