Le New Jersey n’est pas franchement unique. Quasiment tous les gouvernements du monde développés sont confrontés au même problème, qu’ils soient nationaux ou locaux. Les dépenses ont augmenté durant les années de boom. Nous savons tous pourquoi. Les politiciens préfèrent dépenser plutôt qu’épargner
dette des Etats
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La question de la viabilité des dettes des pays européens et de leurs problèmes d’insolvabilité d’ici 2013 reste non résolue. Des avancées sur le renforcement du FESF apparaissent pourtant urgentes. Moody’s s’est d’ailleurs une nouvelle fois chargée de le rappeler en dégradant fortement la note de la dette souveraine de l’Irlande ; la Grèce et l’Espagne pourraient suivre
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Vous vous demandez probablement ce que le FOMC de la Fed a fait cette semaine, non ? Ah non, pas du tout ? Eh bien, félicitations. Vous avez donc une vie. Ou un cerveau. Ceux d’entre nous qui sont condamnés à suivre ce genre de choses ont découvert que la Fed ne bouge pas
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Epargne
Il y a quelque chose de pourri dans les coffres des banques centrales
par Bill Bonner 8 décembre 2010Le sénateur socialiste du Vermont, Bernie Sanders, a insisté pour savoir où allait l’argent des renflouages de la Fed. Il s’avère que non seulement des milliards de dollars sont allés à des banques européennes… mais d’autres milliards sont allés à des entreprises américaines qui faisaient semblant de ne pas avoir besoin d’aide
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Le problème, avec le système financier actuel, c’est qu’il est basé sur la fraude. A la base, on y trouve la devise papier — qui est elle-même une forme de tromperie. Elle fait semblant d’être de l’argent réel. Ce qui est vrai — dans le sens où on peut l’utiliser pour acheter des choses. Mais elle a tendance à mentir
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Epargne
Dette des Etats européens : comment en sommes-nous arrivés là ?
par Bill Bonner 3 décembre 2010Lorsque l’Europe a mis l’euro en place en 2002, tout a changé. Soudain, on pouvait prêter de l’argent à l’Irlande ou la Grèce sans s’inquiéter de la livre irlandaise ou de la drachme grecque. Tous utilisaient l’euro, qui était géré par les Allemands. Alors pourquoi ne pas prêter à l’un de ces états périphériques en Europe et gagner ainsi un peu d’intérêts supplémentaires
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Les marchés semblent se retourner. L’or grimpe. Voilà ce que nous voyons : de gros risques, pour des récompenses limitées. C’est probablement ce que voient aussi les acheteurs du marché aurifère. On pourrait s’attendre à ce que l’or grimpe quand il y a de l’inflation des prix à la consommation. Et il y en a une certaine dose — mais pas aux Etats-Unis, ni dans la plupart des pays développés
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La décorrélation entre les indices américains et les places du Vieux Continent s’est radicalisée ces dernières 48 heures. Le phénomène nous est tombé dessus sans crier gare lundi vers 10h30… et nous cherchons toujours à comprendre quel subtil élément a servi de détonateur
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La mort finit par tous nous atteindre… et pas l’être humain uniquement. Les banques, les entreprises, les tendances. Les marchés haussiers, les monnaies papier, les systèmes monétaires. Les empires… Par exemple, la mort semble guetter l’euro en plus du dollar. "Le sauvetage irlandais n’apaise pas les marchés", déclarait la première page du Financial Times hier
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Aux dernières nouvelles, les Irlandais se sont engagés à réduire leurs dépenses gouvernementales de 20% supplémentaires. Les Grecs, les Espagnols et les Portugais prennent la même direction. Ils agissent comme des citoyens respectables. Pour convaincre les investisseurs qu’ils en auront pour leur argent, ils doivent réduire leurs dépenses
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Les premiers versements du plan de sauvetage pour l’Irlande sont attendus début 2011. Cependant, les Irlandais sont déjà partagés entre laisser libre cours à leur colère contre le gouvernement… ou tout faire pour obtenir le rejet pur et simple du refinancement et des conditions qui l’ont rendu possible. Ceci équivaudrait à une sorte de rupture avec l’Europe, sans compter le risque d’entraîner la City et toute l’Angleterre dans son naufrage
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Beaucoup de fonds d’obligations municipales ont été humiliés ce mois-ci. Ils ont un peu récupéré hier mais pas assez pour retrouver leur ancienne arrogance. En fait, lundi a été la pire journée pour les obligations municipales américaines depuis la Panique de 2008, le taux de dettes AAA à 10 ans bondissant de 2,75% à 2,93%. Cela a incité plusieurs émetteurs à suspendre leurs nouveaux plans de financement
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Epargne
Fortes pluies entrecoupées d’averses sur l’économie irlandaise !
par Philippe Béchade 19 novembre 2010Si les banques locales irlandaises devaient échapper à la faillite grâce à la solidarité européenne ou disparaître comme le recommande implicitement la BCE — c’est comme si l’averse de milliards d’euros qui dure depuis deux ans cessait soudainement : ce serait presque perçu comme une anomalie climatique ! A ce propos, il est assez cocasse de noter que c’est d’abord la spéculation immobilière qui menace d’acculer l’Irlande à la faillite, tout comme Dubaï à l’automne dernier
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Qu’arrive-t-il lorsque les ménages remboursent leurs dettes au lieu d’emprunter plus ? Les ventes et les profits des entreprises baissent. L’économie ralentit. Les actions des entreprises valent moins qu’avant… du moins celles des entreprises qui gagnent leur pain en vendant des choses aux individus — c’est-à-dire la majorité d’entre elles
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Epargne
Le mauvais rêve de la récession devient le cauchemar de la dépression
par Bill Bonner 27 mai 2010Le problème n’a jamais été une récession, mais un excès de dette dans le secteur privé. Les autorités ont mal compris les choses. Elles pensaient qu’il s’agissait d’une récession normale, qu’elles pouvaient "guérir" avec plus de crédit et de dépenses. Elles ont donc ajouté l’équivalent de milliers de milliards de dollars de nouvelles dettes du secteur public
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Epargne
Mondial des débiteurs : la Chine siffle un penalty contre l'euro
par Philippe Béchade 27 mai 2010Wall Street (-0,7% au final) a littéralement dévissé de plus de 1,3% en l’espace de seulement cinq minutes mercredi soir. La cause de cette chute abrupte ? Les opérateurs ont découvert sur le site du Financial Times un article qui relatait les interrogations de la Chine concernant le niveau de ses réserves en obligations souveraines libellées en euro
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Le jeune Fabrice Tourre a fréquenté toutes les bonnes écoles parisiennes. Il devait être bon en maths, parce qu’il a été admis à Stanford. Ensuite, il est allé de l’avant, et vers le haut… Il a un décroché un emploi chez Goldman Sachs. Ses jolis produits dérivés ont perdu 85% de leur valeur en cinq mois seulement, ses clients l’ont mal pris, et voilà qu’il se retrouve avec une meute de sénateurs à ses trousses
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Le véritable état de l’économie réelle, c’est bien le dernier sujet dont les marchés ont envie de se soucier. Le diagnostic de Ben Bernanke devrait pourtant leur donner à réfléchir : le président de la Fed ne cesse de répéter que la reprise est poussive — mais d’où sort donc cette hausse de 5,6% du PIB américain, chiffre révisé de 5,9% estimé précédemment ? Il affirme aussi que l’emploi se stabilise (la durée moyenne du chômage s’allonge, le temps de travail s’amenuise, la masse salariale se contracte)… Pourtant, les marché continuent de faire comme si le rebond économique suivait le modèle des sorties de récession de 1993 et 2003