Jack Lessinger est un "socio-économiste". C’est-à-dire qu’il examine l’ensemble des tendances économiques et la manière dont elles s’intègrent dans le paysage plus large de la vie sociale. Dans son nouveau livre The Great Prosperity of 2020 ["La Grande Prospérité de 2020", ndlr.] –, il prédit la fin de dépression que nous connaissons actuellement pour 2020, preuves à l’appui
dépression
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Ben Bernanke nous expliquera peut-être aujourd’hui comment résoudre ce paradoxe : le double langage tenu par les banques qui d’un côté justifient l’euphorie de la Bourse par l’anticipation d’un retour de la croissance… et de l’autre ferment le robinet des liquidités lorsqu’il s’agit de soutenir financièrement les forces vives de la nation. La priorité accordée à l’assainissement des bilans, la multiplication des augmentations de capital massives pourraient passer pour de la saine gestion. La réalité est pourtant que le système bancaire est acculé dans les cordes
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Tout comme l’économie, les marchés suivent de longs cycles. Le premier cycle haussier d’après-guerre a mené le Dow Jones de moins de 100 points à près de 1 000 en 1966 […] Néanmoins, le marché baissier actuel dure depuis déjà neuf ans. Mais s’il dure autant que les grands marchés baissiers du 20ème siècle cela signifie qu’il n’est qu’à moitié terminé. Vous pouvez vous attendre à le voir prendre fin entre 2015 et 2020. Où sera le Dow à ce moment-là
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La semaine dernière a apporté de nouvelles preuves que la dépression est terminée. Le Dow a grimpé. D’un point de vue technique, on dirait que le rally a encore de beaux jours devant lui. Nous nous rappelons avoir fixé une cible de 10 000 pour le Dow. Peut-être que nous y arriverons. Tout ça sonne vaguement inflationniste… et vaguement haussier. En plus, les actions de Goldman grimpent
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"Durant la période 2001-2007", nous rappelait notre vieil ami Marc Faber cette semaine, "la Fed a réussi une chose qui n’avait encore jamais été faite — créer une bulle mondiale pour à peu près tout. Les actions, les obligations, l’art, le pétrole, l’immobilier — peu importe, tout a grimpé. La seule chose qui faisait exception était le dollar". Comment la Fed est-elle parvenue à une réussite si remarquable ? Grâce aux stimulants
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Ils ont tort. Nous avons raison. Voilà que le Wall Street Journal annonce que "la reprise est probable pour le second semestre". Et Goldman Sachs de prévoir un rebond boursier similaire à celui de 1982. Qui sommes-nous pour dire qu’ils ont tort ? Eh bien… nous sommes La Chronique Agora, voilà. Et nous le disons : ils ont tort
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L’Irlande est au bord de la faillite. Sa dette a été rétrogradée il y a quelques semaines. Le chômage frôle les 14%. La déflation est à 5,4% […] Et ce n’est pas terminé. Il est "trop tôt" pour parler de reprise, selon Brian Lenihan, ministre des Finances. Et en Californie ? Cette semaine, The Economist nous donne un nouveau chiffre pour le déficit budgétaire californien — 26 milliards de dollars, par rapport aux 24 milliards annoncés il y a quelques temps
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Selon un titre du Financial Times, le Fonds monétaire international affirme que la récession prend fin. En creusant un peu, nous découvrons que selon le FMI, la reprise pourrait être "faible" et nécessiter plus de stimulants pour que les consommateurs se remettent à dépenser. Comme toujours, le fonds se trompe sur tout. Ce n’est pas une récession, c’est une dépression
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"Les statistiques de l’emploi écrasent les espoirs de reprise", déclarait l’International Herald Tribune vendredi matin. Oh ? Oui, cher lecteur… une fois de plus nous avons raison et ils ont tort ! Vous vous souvenez que les autorités américaines avaient déclaré que leur programme de relance monstre maintiendrait le chômage sous les 8% en 2009. L’année n’est même pas à moitié écoulée qu’on en est déjà à 9,5%
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Premièrement, le taux de chômage va grimper. Deuxièment, cette hausse du chômage augmentera les défauts de paiement, les saisies et les faillites. Pas uniquement au niveau des consommateurs — mais dans tout le système… y compris les banques, les états, les entreprises ainsi que les ménages. Oh… et une dernière chose : les obligations américaines pourraient s’effondrer. Mais attention, c’est là que les choses se compliquent un peu
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Le commerce mondial s’effondre. Les exportations baissent même aux Etats-Unis. Souvenez-vous que le déclin du dollar était censé être une bonne chose, parce qu’il rendait les exportations plus compétitives. Mais avec la réduction du commerce mondial, les fabricants américains ont plus de mal à vendre sur les marchés mondiaux
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Jusqu’à présent, nous avons assisté à un krach boursier et à ce qui ressemble aux débuts d’une nouvelle dépression, déjà marquée par les renflouages et les nationalisations […] Richard Russell nous annonce que le Transport Index, l’indice des transports, n’a pas encore confirmé de nouveau marché haussier — c’est bon signe — mais que le Coppock Index, généralement fiable, signale la fin de la récession et une future hausse des prix.
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Depuis mars dernier, le rebond des marchés est impressionnant. En trois mois, le CAC 40 a rebondi de 33%, le DAX de 39%, et les indices Dow Jones et S&P 500 de respectivement 29% et 37%. L’euphorie est de mise. Le résultat est époustouflant. Pas de doute, les centaines de milliards de dollars injectés à tous les niveaux par les banques centrales et les gouvernements de la planète font leur effet
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Le marché baissier de l’immobilier américain a coulé un propriétaire sur quatre. Et à présent, la récession/dépression menace de mettre K.-O. le reste de l’économie. "Le déficit américain quatre fois supérieur au record de l’an dernier", annonce la presse. "Le gouvernement fédéral empruntera près de 50 cents pour chaque dollar dépensé cette année". Cette nouvelle aurait dû nous couper le souffle — s’il nous en était resté
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Le rebond se poursuit. Les marchés font l’opinion, disent les vétérans de Wall Street. Après neuf semaines de hausse des cours, les gens commencent à voir le monde différemment. Simplifions : il ne semble de loin plus aussi épouvantable qu’il y a quelques mois de ça. Les prix des maisons — même s’ils ne grimpent pas — ne chutent pas aussi rapidement qu’avant. Et si les gens perdent encore leurs emplois, ils ne sont plus autant à les perdre chaque mois qu’au début de l’année
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Quatre-vingt deux pas en arrière… un pas en avant. Bienvenue dans le Meilleur des Mondes de la finance gouvernementale américaine. A l’automne dernier, sans même un murmure de la part des autorités élues, l’ancien secrétaire au Trésor des Etats-Unis a distribué 170 milliards de dollars aux incompétents d’AIG. La semaine dernière, l’actuel président des Etats-Unis a triomphalement annoncé que son nouveau budget "économiserait" 17 milliards de dollars grâce à l’élimination de 121 programmes fédéraux. En d’autres termes, dix pas en arrière… un pas en avant. Et il y a pire
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Les Chinois ? Enigmatiques, non ? Eh bien, on dirait que les médias financiers mondiaux les ont déchiffrés la semaine dernière : on a appris que l’empire du Milieu avait discrètement augmenté ses détentions d’or de 75%. "La Chine admet construire des réserves d’or", dit un article Reuters. Le prix de l’or a fait un bond suite à la nouvelle. Oui, cher lecteur… "le grand jeu a commencé", comme le dit notre collègue Justice Litle
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Dans l’histoire moderne, on ne trouve que deux exemples de dépressions comme celle-ci — les années 30 aux Etats-Unis et les années 90 au Japon. Dans les deux cas, les autorités ont fait des idioties. Mais cette fois-ci, le gouvernement américain les bat toutes. Il a engagé 13 000 milliards de dollars dans des programmes qui n’ont aucun sens en théorie… et n’ont jamais fonctionné en pratique