Actuellement, la surcapacité et l’excès d’offre causent une chute des prix. La baisse des prix entraîne une hausse de la valeur des devises. Chaque unité de "monnaie" achète plus de choses. Mais il y a beaucoup de devises en concurrence, et elles ne grimpent pas et ne baissent pas ensemble. Certaines devises subissent plus la déflation que d’autres. Et bien entendu, le dollar est la principale devise de la planète
déflation
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Quasiment tout le monde s’attend à une hausse de l’inflation. La base monétaire ajustée des Etats-Unis a plus que doublé au cours de l’année passée. Les déficits sont vertigineux. Le pétrole nous dit que les pressions inflationnistes n’ont pas disparu. L’or aussi semble murmurer — mais non crier — un avertissement : soyez prudent
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Les mois se succèdent et l’or déçoit… les nouveaux venus. Cependant, depuis le début de l’année, la performance de l’or reste positive : +4,38% en euro et pratiquement la même chose en dollar. En revanche, les indices des marchés actions ont perdu plus de 7% de recul depuis le mois de janvier en France et aux Etats-Unis
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Les actions aurifères en ont pris un coup, comme la plupart des autres couvertures classiques contre l’inflation. Pourquoi ? Parce que la peur de l’inflation s’est calmée. La vision déflationniste du monde est maintenant celle qui prédomine. C’est la raison pour laquelle les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans ont chuté
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Notre foi vacille. Notre foi dans le fait que, tôt ou tard, le gouvernement américain réussira à causer de l’inflation. Revoyons notre prévision : la déflation maintenant, l’inflation plus tard. C’est très simple. Peut-être trop simple. Après un demi-siècle d’expansion de crédit, nous avons désormais une contraction du crédit
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La question la plus critique à laquelle l’investisseur est confronté aujourd’hui est de savoir s’il veut être écrasé par le marteau de la déflation… ou échouer sur l’enclume de l’inflation. Lorsqu’on nous posait la question "inflation ou déflation", nous avons toujours répondu "oui". Nous aurons les deux. Mais nous réalisons progressivement que nous aurons les deux en plus grande quantité que nous l’avions envisagé
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Premièrement, le taux de chômage va grimper. Deuxièment, cette hausse du chômage augmentera les défauts de paiement, les saisies et les faillites. Pas uniquement au niveau des consommateurs — mais dans tout le système… y compris les banques, les états, les entreprises ainsi que les ménages. Oh… et une dernière chose : les obligations américaines pourraient s’effondrer. Mais attention, c’est là que les choses se compliquent un peu
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Il y a trois sortes d’argent sur les marchés. L’argent intelligent qui suit la tendance. L’argent idiot qui parie contre la tendance. Et l’argent qui ne sait pas où il va. Le problème, c’est de déterminer qui est qui. Les marchés sont clairement dans une phase de ralentissement déflationniste. Ca ne fait aucun doute. Après une longue période d’expansion, le crédit se contracte enfin. L’argent intelligent parie probablement sur une baisse des prix des actifs
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C’est dommage, ce qui arrive à General Motors (GM). L’entreprise a été fondée en 1916. Si elle avait pu tenir encore sept ans, elle aurait passé un siècle sans faire faillite. Tout le monde meurt. Toutes les entreprises meurent aussi. Voilà pourquoi "acheter pour le long terme", c’est prendre ses désirs pour des réalités. Achetez à assez long terme, et vous pouvez être sûr de vous ruiner
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A la fin de l’année dernière, le meilleure pote des Etats-Unis, la Chine, a changé de politique. Au lieu d’acheter de la dette américaine à longue échéance, la Chine s’est mise à préférer les échéances courtes. Le chef d’Etat chinois s’est ouvertement demandé si les Etats-Unis pourraient protéger la valeur du dollar et tenir ses promesses vis-à-vis des prêteurs étrangers
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A quoi aurons-nous droit ? Au Zimbabwe ou au Japon ? Vivrons-nous une inflation galopante… ou une déflation qui refuse de bouger ? Les lecteurs qui subissent la Chronique Agora depuis longtemps connaissent déjà notre réponse. Nous l’avons donnée avant même que la bulle n’éclate en 2007-2008. "Oui !", avons-nous dit… Ce sera le Zimbabwe ET le Japon
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Dans notre livre L’Inéluctable Faillite de l’économie américaine, rédigé avec Addison Wiggin, nous avançions l’idée que les Etats-Unis suivaient le Japon dans une longue crise par intermittence. Nous avons écrit ce livre au début des années 2000, et les faits nous ont donné tort quasi immédiatement. Au lieu d’une longue crise à la japonaise, l’économie américaine a décollé
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Hier, le CAC 40 a donc aligné une seconde séance de hausse, ce qui n’était arrivé qu’à deux reprises depuis le début de l’année… mais en pure perte […] Paris a en effet réduit son avance en seconde partie de séance à mesure que les dégagements s’accéléraient sur les utilities. La possibilité de l’abandon de la règle uniforme du mark to market s’impose à l’ensemble des classes d’actifs
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Puisqu’une nouvelle grande tendance inflationniste a de grandes chances de se produire, l’investisseur prudent devrait probablement prendre des mesures pour s’en protéger. "Mais attendez une seconde !", doivent se dire certains lecteurs. "Et si jamais une grande tendance déflationniste arrive avant ?" Bonne question. C’est possible. Mais nous commencerions quand même à nous préparer contre l’inflation
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Nous avons vu vendredi que les autorités américaines font tout leur possible pour orchestrer l’inflation — espérant ainsi se sortir de la déflation. Mais cette stratégie pose quelques problèmes… Et si l’inflation arrivait plus tôt que prévu ? Et si la déflation anticipée par beaucoup ne se produisait jamais ? Les détenteurs de bons du Trésor à longue échéance ne gagneraient pas grand-chose
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La question qui taraude tout investisseur aujourd’hui c’est de savoir qui de l’inflation ou de la déflation sera dominant au cours des deux prochaines années. La Banque d’Angleterre a déclaré au monde entier qu’elle allait imprimer pour 300 milliards de dollars de devises adossées seulement à du papier et de l’encre, et qu’elle utiliserait ces devises pour acheter des obligations gouvernementales. C’est choquant. Et pourtant, personne ne semble y prêter attention
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Oh… nous sommes de tels optimistes ! Jusqu’à présent, le Krach de 2009 suit une ligne parallèle au Krach de 1929… et au Krach de 1873. Tous trois ont commencé début septembre. Tous trois ont subi leur principale vague de ventes à la fin octobre. Et dans le cas de 1929 comme dans celui de 2009, un plancher de court terme a été atteint à la mi-novembre
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Le successeur de Greenspan veut avoir son portrait en couverture du TIME tout autant que son ancien patron. Il est décidé à vaincre la crise. S’il y parvient, le TIME lui décernera probablement le titre d’Homme de l’Année. S’il échoue, nous lui décernerons probablement le titre de Crétin de l’Année. Il a essayé de baisser les taux. En fait, il les a plus baissés que Greenspan