Oui, cher lecteur… les prix chutent. En avril, l’indice des prix à la production américain a chuté de 0,1%. Le pétrole a baissé ces derniers jours. Le Dow aussi. Le cuivre a perdu plus de 20% par rapport à son sommet. Les actions chinoises ont reculé de 21% à ce jour cette année. Le CRB — qui mesure les prix des matières premières — a perdu environ 12%. Même l’or a subi un revers
déflation
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Nous supposons que l’or commence à grimper — que les nouvelles soient bonnes OU mauvaises. Inflation ? Déflation ? Peu importe, apparemment. L’or réagit de plus en plus comme une véritable devise, pas simplement comme un objet de spéculation
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Lorsque vous créez de l’argent à partir de rien, le risque majeur est la perte de la confiance en la monnaie papier, sa dépréciation et l’inflation. Chaque nouveau billet émis dépréciant la valeur de tous les billets précédemment émis… Dans les faits, pour acheter un même bien réel, (une baguette, une voiture, une maison), le vendeur vous demandera d’arriver avec quelques brouettes de billets en plus, au fur et à mesure de la dépréciation de la monnaie. Les prix montent. C’est l’inflation
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Nos gouvernements et banquiers centraux ont inondé la planète finance d’argent gratuit, et ils ont injecté des centaines de milliards dans l’économie réelle via les plans de relance généreusement abondants. Des chèques en blanc par-ci, de la planche à billets par-là, du quantitative easing de-ci et des subventions de-là… Le robinet a coulé et coule toujours à flots. Les faits sont implacables. Et voici les trois conséquences de cette générosité sans bornes
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En Inde, que nous avons quittée hier matin, les prix de la nourriture grimpent en flèche. Partout dans le monde, au niveau des ventes en gros, il y a de l’inflation. Le pétrole a grimpé de 115% depuis janvier 2009. Le WTI est à 85 $ le baril à l’heure où nous écrivons ces lignes. Le minerai de fer a grimpé de 95% au cours de la même période. Il existe aussi ce qu’on appelle le Rind Index, qui suit les matières premières auxquelles les gens ne prêtent pas attention habituellement — des choses comme la toile de jute et les peaux tannées. Ces choses sont utilisées dans l’industrie pour fabriquer d’autres choses. Il n’y a pas beaucoup d’achats spéculatifs. Mais il y a beaucoup d’inflation. Le Rind Index a grimpé de 50% depuis janvier 2009
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Qui pourrait blâmer les consommateurs d’être un peu plus disposés à dépenser de l’argent ? Les journaux nous disent que la Grande récession est terminée… et qu’on est dans une reprise. Le lumpenconsommateur pense probablement qu’il va bientôt trouver un emploi… et que le prix de sa maison grimpe. Mais sous la surface, on trouve des contre-tendances puissantes. Elles ont commencé en 2007. Elles ont bien entendu été mal interprétées par les grands économistes et décideurs : ils ont décrété qu’il s’agissait d’une "crise de liquidité". En fait, elles signalaient une crise de dette. Le secteur privé était bien trop endetté
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La bataille entre l’inflation et la déflation — le boom et le krach — fait rage depuis une décennie. Pourquoi ? Parce que les autorités essaient désespérément d’empêcher la nature de suivre son cours. Les marchés normaux ne sont jamais entièrement stables. Ils connaissent des booms et des krachs. Mais les krachs se produisent naturellement… et, généralement, rapidement. Les gens qui font des erreurs sont punis. Ils encaissent les coups. L’économie se remet
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Notre drapeau d’Alerte au Krach est toujours hissé — mais en l’occurrence, il ne s’agissait pas d’un krach. Juste d’une mauvaise journée. Et nous avons récemment appris que d’autres Etats du Golfe se ralliaient à Dubaï, prêts à tendre une main secourable et prêter un dollar ou deux. Le pétrole a rebondi suite à cette nouvelle
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Nous pensons faire des progrès dans notre compréhension des choses. Le secteur privé est en train de se désendetter. C’est désormais au tour du secteur public — il s’endette autant qu’il le peut, en faisant jouer l’effet de levier qui plus est. Dans le secteur privé, cette stratégie a mené à la crise bancaire et au marché baissier de 2007/2009. La dette génère toujours des problèmes. Prochain épisode : une crise du secteur public
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▪ La deuxième semaine d’octobre a été peu dense en matière de chiffres macro-économiques. Wall Street s’est focalisée sur la hausse des ventes de détail aux Etats-Unis. Il y a également eu l’embellie hebdomadaire d’une ampleur inattendue sur le front de l’emploi. Deux chiffres qui ont opportunément éclipsé un net recul du volume de crédit distribué par les banques
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Comment allons-nous ? Ou plutôt, comment va notre Transaction de la Décennie ? La semaine dernière, l’or a souffert. Il est repassé sous les 1 000 $ en clôture. A présent, nous allons voir si les Chinois le soutiennent à 1 000 $… ou pas. Si oui, le métal jaune ne devrait pas tarder à rebondir. Si non… eh bien, qui sait ?
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Le débat inflation/déflation fait rage… Il pétille et craque comme un feu de pommes de pin. Mais il n’éclaire guère. Abraham Lincoln lisait peut-être à la lueur d’un feu de bois, mais lorsque nous avons essayé, nous n’avons fait que nous roussir les sourcils. Aujourd’hui, nous allumons donc une chandelle et essayons d’interpréter les ombres qui dansent sur le mur
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Nous avons écrit un livre avec Addison Wiggin il y a plusieurs années. Nous y prédisions que les Etats-Unis suivraient le Japon dans un long ralentissement économique. Nous pensions qu’il commencerait après le krach des dot.com, en 2000. Nous nous trompions sur ce point. Il semble commencer actuellement
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Le problème avec les reprises dues à de l’argent virtuel, c’est qu’elles ont tendance à être virtuelles elles aussi… Aujourd’hui, les maîtres de l’univers pensent qu’ils peuvent défier les lois de la physique, de la chimie, et de la nature même. A Londres, les membres du G20 se sont réunis le 4 et le 5 septembre, pour réfléchir et faire des prophéties sur l’avenir de notre monde. Leur objectif : faire que la "reprise" continue
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Incroyable le nombre de choses qui ne se sont PAS produites. Le plus incroyable, c’est probablement le fait que le dollar ne s’est PAS effondré. Il a perdu du terrain et s’échangeait à 1,43 $ la dernière fois que nous avons regardé — pourtant, personne ne vous rit au nez lorsque vous allez échanger des dollars
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Ces derniers jours, le prix de l’or a grimpé de plus de 40 $. Il est désormais proche des 1 000 $. Pourquoi ? Nous n’en savons rien. Des rumeurs, des discussions, du bruit… ça ne manque pas. Mais quant à la raison pour laquelle les investisseurs investissent soudain de telles quantités dans l’or, nous devrons attendre pour la découvrir
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La plupart des médias annoncent la sortie de crise. Le consensus pense aussi que les perspectives d’inflation sont écartées. Du coup, l’or a reflué sous 940 $ l’once à la fin du mois de juillet, avant de se ressaisir lorsque le dollar a donné des signes de faiblesse. Le prix de l’once devrait maintenant évoluer au gré de la parité du dollar vis-à-vis des principales autres monnaies fiduciaires, et de la peur
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L’été est terminé. Le rebond est peut-être fini lui aussi. C’est la rentrée. Plus de longs déjeuners. Plus d’après-midi passés à peindre des fenêtres. Plus de soirées al fresco. Nous en revenons à notre tâche solitaire — vous narrer le déclin et la chute de l’économie américaine… et de l’empire anglo-américain