Nous ne savons pas si Dieu voulait que Goldman fasse exploser l’économie mondiale… mais le capitalisme semblait l’exiger. Et on aurait dit que le capitalisme allait aussi faire sauter le poseur de bombes. Malheureusement, les autorités sont ensuite intervenues. Elles ont renfloué AIG… et tout le secteur financier — dont Goldman. A présent, elles prêtent de l’argent aux grandes banques pratiquement gratuitement… que les banques leur re-prêtent ensuite à 4%
déficit
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Epargne
Pendant que les Européens s'étripent en coulisses, les cours grimpent
par Philippe Béchade 18 mars 2010L’Allemagne s’est copieusement enrichie en vendant aux manufacturiers chinois les machines avec lesquelles ils ruinent l’industrie européenne et nord-américaine. Des pans entiers du tissu artisanal des pays du sud de l’Europe sont partis en lambeaux. Des centaines de milliers d’emplois ont émigré vers la Chine et ne reviendront pas. Tout ce savoir-faire qui n’a plus de débouchés n’est remplacé par rien, si ce n’est par des reproches de mauvaise gestion de la part de l’Allemagne
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Les Etats-Unis vont devoir emprunter 1 600 milliards de dollars supplémentaires cette année. Ils devront ensuite continuer à emprunter plus de 1 000 milliards annuels pendant des années. Il n’y a pas de surplus — jamais — dans quelque prévision budgétaire plausible que ce soit. Que feront les investisseurs obligataires de tout ça ? Que se passera-t-il s’ils voient l’inflation augmenter ? Et s’ils ne veulent plus prêter ? Et si les rendements du bon du Trésor US à 10 ans (qui grimpent lorsque les prix obligataires baissent) passent à 5%, voire plus de 15%, comme ils l’ont fait au début des années 80
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Au Japon, les déficits dépassent un peu les recettes fiscales. Aux Etats-Unis, c’est l’inverse. Dans les deux cas, les déficits sont gigantesques… et continuent de s’approfondir. En dépit de ses déficits gargantuesques, le Japon n’a pas réussi à dépenser jusqu’à sortir de la dépression… ou de la déflation. Au contraire, plus il dépense pour lutter contre la déflation, plus les prix chutent
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Le diable de la dette finira par obtenir son dû… A la Chronique Agora, nous haïssons peut-être le diable et renonçons à ses oeuvres… mais nous parions sur lui malgré tout. Les investisseurs pensent que la reprise est réelle… et qu’elle fera grimper les prix des matières premières et des actions. Le dollar, en revanche, est cuit
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La semaine dernière, le suspense était intenable : le rebond de marché baisser… le rebond des gogos… est-il terminé ? Après une chute majeure des cours, il n’y a rien de plus fiable qu’un rebond. Et on peut compter sur le rebond pour céder le pas à une nouvelle chute encore plus dure
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Pendant un temps, les investisseurs ont semblé ne pas savoir ce qui les avait frappés. Ils étaient abasourdis… interloqués… effarés… Puis, mercredi dernier, Bernanke a annoncé un plan "stupéfiant" destiné à sauver le monde de la dépression. Les chiffres étaient difficiles à suivre, mais ils étaient considérables
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"Le Congrès cherche des têtes à couper", annonce la presse française. Un membre du Congrès américain — le sénateur Grassley — est revenu sur ses déclarations demandant aux dirigeants d’AIG de se suicider. Tout irait bien pour lui s’ils montraient un peu de contrition, déclare-t-il à présent
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Les dernières nouvelles en provenance de l’Inde nous disent que le gouvernement injecte quatre milliards de dollars dans l’économie pour essayer de la soutenir. Quatre milliards, ça ne vous semble peut-être pas énorme… puisque nous sommes désormais habitués à des sauvetages de milliers de milliards de dollars… mais l’Inde est un pays pauvre. Un milliard, ça signifie encore quelque chose, pour eux
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Un gros boom est toujours suivi d’une chute. C’est ce à quoi nous assistons en ce moment. Et on ne voit aucune preuve nulle part dans les archives économiques que les autorités financières ont la capacité d’y remédier. Elles peuvent la retenir – pendant un certain temps. Elles peuvent l’altérer. Elles peuvent éventuellement la détourner. Elles peuvent l’aggraver. Mais il n’existe aucune preuve montrant qu’elles puissent l’empêcher
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Qui a peur d’un effondrement financier ? Tout le monde. Sauf nous. Ceci dit, nous n’avons jamais vu d’effondrement financier… peut-être qu’au premier coup d’oeil, nous n’aimerons pas ça. Que se passerait-il si on laissait les banques faire faillite ? Que se passerait-il si on laissait l’économie sombrer rapidement dans une récession ? Que se passerait-il si on laissait les actions chuter à cinq fois les bénéfices ?
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Epargne
Des milliers de milliards de dollars en plus pour les contribuables américains
par Bill Bonner 10 septembre 2008"Les contribuables [américains] endossent des milliers de milliards de dollars de risque", titrait USA Today cette semaine. "On peut appeler ça un renflouage, on peut appeler ça un filet de sécurité ou on peut appeler ça un sauvetage", déclarait le journal, citant un directeur de recherche chez Argus Research, "mais en fin-de-compte, c’est au contribuable américain de payer la facture"
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Les revenus de l’OPEP représentent plus de 1 100 milliards de dollars par an — c’est un montant supérieur aux recettes fiscales du gouvernement américain. Si l’OPEP épargnait cet argent, dans trois ans elle serait en mesure de racheter quasiment toutes les sociétés composant le Dow Jones — prenant ainsi le contrôle des industries les plus importantes des Etats-Unis
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C’est d’un scientifique que nous vient la citation du jour, cher lecteur — il s’agit de Richard Feynman, physicien de renom : "Il y a 10^11 étoiles dans la galaxie. Autrefois, c’était un chiffre gigantesque. Mais ce n’est que 100 milliards, en fin de compte. C’est moins que le déficit [américain] ! On appelait ça des chiffres astronomiques. On devrait plutôt les appeler des chiffres économiques, de nos jours".