La principale activité du gouvernement, c’est la protection. Toujours et en tous lieux, sa responsabilité principale, c’est la sécurité des frontières du pays, et celle de ses propres représentants. Ensuite, de manière secondaire, il se préoccupe de protéger les personnes qu’il gouverne. Et bien entendu, il protège avant tout les intérêts des gens qui le contrôlent
déficit
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14 $. C’est la chute enregistrée par l’or en une seule séance jeudi dernier. Pourquoi l’or baisse-t-il ? Comme on pouvait s’y attendre, la Grande Correction continue. L’inflation des prix à la consommation américaine reste modérée. Les spéculateurs commencent à s’inquiéter. Ils ont acheté de l’or… à prix d’or. Et s’il y avait vraiment une reprise ? Qui aurait besoin d’or
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Les banques émettaient de la monnaie, à l’époque du vice-président Dawes– leurs propres billets. Aujourd’hui, ce n’est pas aussi simple. Les banques n’émettent plus leurs propres billets. Aux Etats-Unis, on utilise les mêmes dollars dans tout le pays. Mais que valent ces dollars ? Vont-ils être la cause de pleurs et de grincements de dents
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La plupart des économistes pensent que les problèmes financiers des Etats-Unis — et du reste du monde — sont une récession typique, causée par un manque de demande. Selon eux, il suffirait de déterminer comment stimuler le consommateur… et tout irait bien
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Il y avait quelque chose d’amusant dans les nouvelles d’hier : le Japon est venu en aide à l’Europe. Suivant l’exemple de la Chine, le Japon a déclaré qu’il allait prêter de l’argent aux pauvres Européens. Qu’est-ce que ces étranges bienfaiteurs ont derrière la tête ? Pourquoi est-ce que le Japon — qui a la plus lourde dette au monde… et est tout juste capable de financer ses propres déficits — prête aux Européens
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Les journaux racontent que l’extension des baisses d’impôts de Bush pourrait être tout ce dont l’économie a besoin. Il n’y aura peut-être pas besoin d’autres mesures de relance. Parce que si les riches peuvent s’attendre au même taux d’imposition l’an prochain… … que vont-ils faire exactement ? Investir plus d’argent ? Oui… en Inde ! Et en Chine ! Et dans les matières premières ! Et même dans l’or
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La semaine dernière, l’Irlande a accepté d’approfondir ses réductions de dépenses… et d’augmenter ses impôts. Pour l’instant, les Irlandais suivent le mouvement… De quel côté est le gouvernement, doivent-ils se demander. Bien entendu, ils ne sont pas les seuls à sembler prêts à tout supporter. Aux Etats-Unis, les dirigeants de la Banque centrale ont juré de réduire la valeur de l’épargne des Américains
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Vous vous rappellerez que feu le boom avait complètement transformé l’Ile Emeraude. Tout à coup, les Irlandais étaient les gens les plus riches d’Europe (en se basant principalement sur la valeur de leurs maisons)… et des centaines de milliers de Polonais et autres immigrants affluaient en Irlande pour trouver du travail. Puis le krach est arrivé. Les Irlandais sont retombés sur terre. Les emplois ont disparu. Les prix des maisons ont chuté (quoique pas autant qu’on aurait pu le prévoir). Et les immigrants ont commencé à rentrer chez eux. De nombreux Irlandais de souche les ont suivis
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Krugman a été très contrarié de voir le Sénat US refuser de prolonger les allocations chômage, par exemple.Mais est-ce vraiment une mauvaise chose ? Si vous êtes assis dans une agence pour l’emploi, vous serez probablement pour une augmentation des allocations. Si vous payez des impôts et que vous luttez pour joindre les deux bouts, vous rechignerez peut-être à payer plus pour d’autres qui ne travaillent pas. Krugman souligne que ce n’est pas de leur faute. Les allocations chômage ne diminuent pas le désir des gens de trouver un travail — pas quand il y a cinq candidats pour chaque poste. Mais il faut faire des ajustements… et quand on n’a pas d’argent qui rentre, ça ne peut que motiver à les faire
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Selon les derniers résultats du recensement, on trouvait aux Etats-Unis 1,7 million de ménages ayant des revenus de 250 000 $ ou plus. Même si l’on prélevait 250 000 $ d’impôts additionnels sur chacun, faisant passer le taux effectif à près de 150% du revenu pour bon nombre d’entre eux, on aurait encore un déficit de 1 000 milliards de dollars. Les riches à eux seuls ne pourront pas endosser le fardeau croissant de la dette américaine
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Une enquête révèle que "42% des investisseurs pensent désormais que l’économie mondiale se détériore, c’est deux fois plus que les 21% du mois de janvier. Les investisseurs américains sont les plus pessimistes concernant l’économie mondiale, puisque 58% d’entre eux disent qu’elle empire contre 31% d’Européens et 35% d’Asiatiques. Les Européens sont les plus pessimistes concernant leur propre zone, puisque 40% disent qu’elle se détériore ; 21% des investisseurs américains voient leur propre pays de manière négative, alors que 9% des Asiatiques ont le même ressenti"
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Le Fonds monétaire international ne s’embarrasse plus de précautions stylistiques : dans son rapport annuel sur l’Espagne publié ce lundi, le FMI pointe du doigt un important déficit budgétaire, un lourd endettement du secteur privé, une hausse de la productivité quasi inexistante, une faible compétitivité de l’industrie et un secteur bancaire présentant "des îlots de faiblesse" — un doux euphémisme : la moitié des caisses d’épargne ibériques seraient en dépôt de bilan sans le secours de l’Etat
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L’or est à des sommets — tandis que les actions stagnent depuis 11 ans. Et maintenant, l’or grimpe suite aux bonnes nouvelles comme aux mauvaises. De l’inflation ? L’or grimpe. De la déflation ? L’or grimpe. Lorsque les actions montent… l’or grimpe plus. Lorsque les actions baissent, l’or grimpe malgré tout
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Nous ne savons pas si Dieu voulait que Goldman fasse exploser l’économie mondiale… mais le capitalisme semblait l’exiger. Et on aurait dit que le capitalisme allait aussi faire sauter le poseur de bombes. Malheureusement, les autorités sont ensuite intervenues. Elles ont renfloué AIG… et tout le secteur financier — dont Goldman. A présent, elles prêtent de l’argent aux grandes banques pratiquement gratuitement… que les banques leur re-prêtent ensuite à 4%
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Epargne
Pendant que les Européens s'étripent en coulisses, les cours grimpent
par Philippe Béchade 18 mars 2010L’Allemagne s’est copieusement enrichie en vendant aux manufacturiers chinois les machines avec lesquelles ils ruinent l’industrie européenne et nord-américaine. Des pans entiers du tissu artisanal des pays du sud de l’Europe sont partis en lambeaux. Des centaines de milliers d’emplois ont émigré vers la Chine et ne reviendront pas. Tout ce savoir-faire qui n’a plus de débouchés n’est remplacé par rien, si ce n’est par des reproches de mauvaise gestion de la part de l’Allemagne
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Les Etats-Unis vont devoir emprunter 1 600 milliards de dollars supplémentaires cette année. Ils devront ensuite continuer à emprunter plus de 1 000 milliards annuels pendant des années. Il n’y a pas de surplus — jamais — dans quelque prévision budgétaire plausible que ce soit. Que feront les investisseurs obligataires de tout ça ? Que se passera-t-il s’ils voient l’inflation augmenter ? Et s’ils ne veulent plus prêter ? Et si les rendements du bon du Trésor US à 10 ans (qui grimpent lorsque les prix obligataires baissent) passent à 5%, voire plus de 15%, comme ils l’ont fait au début des années 80
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Au Japon, les déficits dépassent un peu les recettes fiscales. Aux Etats-Unis, c’est l’inverse. Dans les deux cas, les déficits sont gigantesques… et continuent de s’approfondir. En dépit de ses déficits gargantuesques, le Japon n’a pas réussi à dépenser jusqu’à sortir de la dépression… ou de la déflation. Au contraire, plus il dépense pour lutter contre la déflation, plus les prix chutent
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Le diable de la dette finira par obtenir son dû… A la Chronique Agora, nous haïssons peut-être le diable et renonçons à ses oeuvres… mais nous parions sur lui malgré tout. Les investisseurs pensent que la reprise est réelle… et qu’elle fera grimper les prix des matières premières et des actions. Le dollar, en revanche, est cuit