En matière d’investissement aussi, certaines choses n’ont pas changé depuis que 24 courtiers se sont retrouvés sous un platane et ont fondé ce qu’on appelle aujourd’hui le NYSE, la Bourse de New York. Acheter au plus bas et vendre au plus haut est une méthode qui fonctionne dans tous les marchés. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire
crise boursière
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Obama pourra-t-il restaurer la confiance des consommateurs ? Ces derniers se remettront-ils de leur accès de frugalité ? Les autorités réussiront-elles à les attirer loin de leur centre de désintoxication en leur offrant encore plus d’alcool bon marché ? Et c’est ainsi… avec ces questions en suspens
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On n’assiste pas à des paniques épiques tous les jours sur les marchés, c’est la raison pour laquelle personne ne sait vraiment quoi faire quand elles se mettent à frapper. Personne ne sait s’il faut vendre ou acheter. Mais nous savons tous qu’il faut faire l’un ou l’autre… et que de ce choix dépend notre destinée financière
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les investisseurs sont dans l’ensemble d’assez bonne humeur. Après tout, Warren Buffett est haussier sur le cours des actions… Warren mise son argent et ses paroles sur un seul cheval — les actions. Il dit être convaincu qu’elles vont faire mieux que les liquidités dans les dix prochaines années. A la Chronique Agora, nous ne sommes pas assez riches pour contredire le Grand Sage des Plaines. Qui plus est, nous pensons qu’il a raison. Du moins en partie
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L’Argentine est pleine de surprises. La première étant que le pays de la pampa a bien résisté à la tempête financière qui a secoué le monde. Le pays semble avoir été épargné. Il est béni par sa mauvaise gestion interne…sauvé par sa propre incompétence. Incompétence… paresse… et médiocrité sont selon nous beaucoup trop sous-estimées
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La chute de 40% à 50% enregistrée par les indices occidentaux en tout juste 12 mois constitue-t-elle une porte d’entrée historique pour des investisseurs qui parient sur une remontée des marchés à moyen terme ?… A moins que le prochain rebond de 10% ou 15% des indices ne soit le dernier soupirail par lequel prendre la fuite avant que l’Eurofirst 300 ou le S&P 500 perdent 50% de leur valeur, à l’image d’un AIG ou d’un Lehman ?
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Comme il fallait s’y attendre, la réaction de nos gouvernants face au chaos sur les marchés financiers est à la hauteur des évènements historiques qui figureront d’ici peu dans les livres d’histoire aux côtés de la chute du Mur de Berlin ou du 11 septembre 2001. Telles sont en tout cas les comparaisons les plus souvent reprises par les médias, subitement à l’unisson pour se disputer des références qu’ils auraient rejetées 15 jours auparavant
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Eric Fry s’est entretenu avec Nathalie Boneil pour le magazine MoneyWeek (que vous pouvez retrouver en kiosque dès à présent si vous habitez la région parisienne… ou à proximité d’une gare TGV). Tout au long de semaine, nous diffusons l’intégralité de leur discussion
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Quelles sont mes grandes idées d’investissement, m’avez-vous demandé ? Je vous en donne trois : vendez le dollar, vendez le dollar et… vendez le dollar ! Mes quatrième et cinquième autres grandes idées lui sont liées : vendez les T-Bonds à 10 ans, et achetez des matières premières. Parfois, l’art d’investir est comme une partie de cache-cache. La plupart du temps, vous essayez juste de trouver une "bonne planque". Mais parfois, vous êtes celui qui doit chercher… et trouver
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La séance du 29 septembre, placée sous le signe du rejet du plan de renflouement, restera gravée dans les mémoires comme un nouveau lundi noir… tandis que la séance du 2 octobre — qui a vu une partie du Congrès US voter le plan Paulson reloaded — a rapidement pris l’apparence d’un jeudi gris foncé : -350 points sur le Dow Jones au final, -4,5% sur le Nasdaq, -4% sur le S&P 500. A moins d’un spectaculaire rebond ce vendredi, le recul hebdomadaire des indices américains pourrait être compris entre 8% et 9%
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D’une manière ou d’une autre, je ne pense pas que le plan du gouvernement US fasse grand bien. Selon moi, les excès de crédit du précédent boom doivent être purgés du système. Les pertes auront lieu quoi qu’il arrive, que le gouvernement sauve une banque ou pas. La seule question est de savoir qui en supporte le coût. L’option de sauvetage gouvernemental semble moins terrible parce qu’elle dilue la douleur parmi une vaste population de contribuables
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Ces derniers jours ont été particulièrement fous. Le marché ne savait plus vraiment sur quel pied danser. La volatilité a atteint son paroxysme. Il n’était pas aisé dans ces conditions d’avoir raison sur le marché. Trader lorsque l’indice "yoyote" dans de fortes amplitudes, perdant 4% un jour, reprenant 9% le lendemain avant de tout abandonner le surlendemain, donne envie de s’arracher les cheveux
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Dans une bonne partie du monde, l’histoire est la même. Les prêteurs prêtent à contre-coeur ; ils hésitent plus par rapport à l’an dernier. Les acheteurs — qui ne peuvent obtenir du crédit facile — peuvent moins acheter. La demande et les prix baissent."On ne saura jamais ce qui va se produire, ou quand — mais les choses se passent toujours de la même manière"
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Un jour, les valeurs financières seront une bonne opportunité d’achat. Mais je préfère rater les premiers 20% de la hausse. Et je préfère acheter des choses dans lesquelles je peux entrevoir au moins un signe de rebond. Alors pourquoi ne pas investir dans des entreprises qui font tourner le monde, et qui sont performantes, plutôt que dans des entreprises qui entraînent le monde à la baisse ?
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Que doit faire un investisseur en ce début d’Ere de la Prudence ? Vendez le risque ; achetez la prudence. Vendez le complexe ; achetez le simple. Vendez les bénéficiaires des dépenses discrétionnaires ; achetez les bénéficiaires des dépenses nécessaires. Tenant compte de ces principes, j’aimerais vous suggérer quelques "positions couplées" potentielles. Ce ne sont que quelques idées générales — qui pourraient tout aussi bien venir d’un collègue que du chauffeur de taxi
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Afin que vous puissiez mieux vous représenter ce qui se passe en ce moment sur notre CAC 40, imaginez un mur d’escalade. Les acheteurs essayent de s’accrocher à la paroi de l’indice, regagnant péniblement du terrain pour tenter de sortir du trou dans lequel ils sont tombés. Mais cette paroi est rendue de plus en plus pentue par les vendeurs qui exercent une pression à la baisse. Au final les acheteurs lâchent prise petit à petit, reviennent à leur point de départ, puis glissent encore plus bas épuisés par l’effort fourni
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Vous avez déjà regardé CNBC ou toute autre chaîne à thème économique et financier ? Heure après heure, des gros titres sinistres défilent sur la bande qui se déroule en bas de l’écran tandis que, heure après heure, des "analystes" mécaniquement optimistes poussent les spectateurs à acheter des actions. Aussi incroyable que cela puisse paraître, M. le Marché fait souvent confiance aux analystes
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Durant le week-end, les gens ont eu le temps de penser. Dommage. La réflexion mène à l’action, qui mène aux problèmes. Ce à quoi pensent les commentateurs, les experts et les politiciens, c’est au moyen de "régler" les problèmes des marchés de capitaux. La plupart d’entre eux seraient incapables de changer un pneu — mais cela ne les arrête pas. Ils s’imaginent pouvoir trouver le trou dans le système monétaire mondial… et le réparer