Environ 15 000 milliards de dollars ont été assignés au grand programme de renflouage/relance des Etats-Unis. Ca ne devrait pas manquer de court-circuiter la correction et accélérer l’économie, n’est-ce pas ? Eh bien… non. Parce qu’on ne peut pas corriger des erreurs financières en les subventionnant
crise boursière
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A quoi aurons-nous droit ? Au Zimbabwe ou au Japon ? Vivrons-nous une inflation galopante… ou une déflation qui refuse de bouger ? Les lecteurs qui subissent la Chronique Agora depuis longtemps connaissent déjà notre réponse. Nous l’avons donnée avant même que la bulle n’éclate en 2007-2008. "Oui !", avons-nous dit… Ce sera le Zimbabwe ET le Japon
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Selon la Banque mondiale : "les importations chinoises ont également des chances d’augmenter à un rythme plus rapide qu’avant, mais le plus gros de l’augmentation reposera sur les matières premières, les biens d’équipement, les services et des produits de consommation […]". L’Australie fait partie de ceux qui exportent ce genre de produits en Chine. Par conséquent, si l’on en croit les prévisions de la Banque mondiale, les actions australiennes pourraient s’écarter du chemin
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La panique est terminée. La panique n’a pas encore commencé. Quelle phrase est la bonne ? Les deux, peut-être ? Nous dirons les deux. La situation s’est calmée sur les marchés financiers en mars, et les actions sont remontées. Nous avons cherché toutes sortes de métaphores divertissantes pour expliquer ça, mais l’explication la plus simple est encore la meilleure : tremblez
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Les règles sont différentes pour Wall Street et pour les autres. Malheureusement, le jeu reste le même pour tout le monde. Commençons par une situation hypothétique. Disons que notre ami Jean Citoyen doit aller à la banque demain pour demander à ce que la valeur de sa maison soit doublée, ou triplée. Comment pensez-vous que cela va se passer
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En regardant ce que font les meilleurs gérants de fonds, on s’aperçoit que ceux-ci sont actuellement investis au minimum de ce que leur permettent leurs statuts. Ils sont aussi au maximum de leur couverture. Warren Buffett, mythique gérant du fonds Berkshire Hathaway, a connu en 2008 sa pire année depuis ses débuts en 1965. La part a perdu 30% et la valorisation du fonds 10%, soit une broutille de 11,5 milliards de dollars
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Les actions se sont révélées être un mauvais pari, ces 12 dernières années. Elles sont de retour à leurs niveaux de 97… ce qui signifie que les investisseurs n’ont rien gagné pendant une douzaine d’année. Des actions pour le long terme ? Combien de temps faut-il attendre ? A présent, les marchés boursiers se délitent… une fois encore
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Epargne
Attaquez dès maintenant la reconquête boursière avec les petites valeurs
par jeanchabru 12 février 2009Les premières publications des sociétés sur le chiffre d’affaires 2008 et leurs perspectives pour 2009 tendent à montrer que le risque d’implosion n’a pas réellement été évité. Ne pas avoir sauvé le mauvais élève Lehman Brothers s’est avéré être une décision très lourde de conséquences […] En vertu de quoi, je recommanderai désormais à mes lecteurs des valeurs dans une optique de rendement pur
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Dans toute l’histoire, nous n’avons pas vécu beaucoup de crises comme celle-ci. Même ainsi, si l’on en juge par celles qui se sont produites, on peut constater qu’un schéma apparaît. En termes psychologiques, il y a le choc du krach initial. Puis le déni. Puis l’accumulation… durant laquelle la crise affecte toute l’économie. Les gens réalisent progressivement la gravité de la situation
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Ce qui nous attend en 2009, tel est le sujet de nos réflexions aujourd’hui. Non que nous en sachions quoi que ce soit. En fait, nos lecteurs nous le rappellent souvent après que nous ayons fait des remarques sur la politique, la mode, l’art ou d’autres sujets : "tenez-vous en à ce que vous connaissez", disent-ils. Le problème, c’est que nous ne savons rien
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C’est l’un des piliers du monde financier moderne : la conviction que quelque chose, quelque part, va forcément augmenter. Si c’était le cas, votre seul vrai défi serait de répartir correctement vos actifs. Choisissez la bonne catégorie d’actifs, celle qui monte, et laissez le marché faire le reste
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Nassim Taleb n’a jamais reçu de prix Nobel pour sa perspicacité en matière de finances. Mais ce n’est pas la SEULE raison qui fait que nous sommes fans de lui. Nous admirons aussi Nassim Taleb parce qu’il est tout ce que les crétins pseudo-intellectuels de Wall Street ne sont pas. Il est futé, intellectuellement honnête… et aussi incroyablement drôle
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Astec Industries, comme la plupart des valeurs des entreprises qui construisent des autoroutes, des ponts, des conduites d’eau et des éoliennes, devrait bien s’en sortir, même dans un environnement économique au ralenti. Elle est parfaitement bien placée pour tirer avantage de l’effort de reconstruction récemment annoncé par le président élu Barack Obama. L’entreprise vient juste de publier des résultats exceptionnels
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Cette année 2008 restera gravée comme la pire année boursière depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale voire 1929. Les évolutions des indices et le climat de fin de monde que nous connaissons ne semblent laisser que peu d’espoir à l’investisseur. Et pourtant, je pense que le pire est derrière nous
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L’indice Dow Jones, par exemple, a gagné 260 points avant la pause midi de mardi… puis il est retombé à son point de départ en deux heures… avant de remonter de 270 points à la clôture. La trajectoire des indices du monde entier est irrégulière depuis que le bruit des hélicoptères s’est fait entendre. Que peut faire un investisseur
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Hank Paulson ! Voilà un gars d’la ville que nous admirons. Il a gagné une fortune à la tête de Goldman, jusqu’à ce qu’on lui demande de gérer le Trésor des Etats-Unis. Il sait tout de ces CDO, SIV, MBD — oh, il connaît probablement toutes les lettres de l’alphabet. Et il les a aussi utilisées — pour mettre en place tous ces investissements subprime élaborés. Voilà pourquoi c’était le type parfait
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Dénouement des positions à effet de levier, déflation et crise. Les marchés financiers ont été témoins de la première perte de liquidités qui ait entraîné le dénouement des positions à effet de levier. Cela vous donne des actions américaines au plus bas depuis cinq ans. Ce qui rend tout ça déroutant, c’est que dans une "récession de bilan", ce qui pousse une entreprise ou un investisseur à réduire ses capitaux en les vendant n’a rien de prévisible
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C’est tout juste si les gens ne vous crachent pas dessus dans la rue. Ils vous rendent responsable de leurs pertes… ils vous accusent d’avoir kidnappé leur retraite… d’avoir ruiné l’économie du monde entier. Vous étiez un héros, voilà que vous êtes un minable. Les marchés continuent de chuter. L’inflation des prix à la consommation américaine a connu cette semaine la plus grande baisse de son histoire