Crimée

Eh bien, c’est la rentrée. Entre les publicités pour les fournitures scolaires et le métro qui se repeuple, il ne fait aucun doute que l’activité reprend peu à peu… et l’actualité aussi. Du point de vue géopolitique, les tensions autour de l’Ukraine se font de plus en plus vives…

La problématique ukrainienne n’a pas débouché sur l’escalade militaire que redoutaient les « fin-du-mondistes ». La mainmise russe sur la Crimée a été actée, les marchés sont passés à autre chose…

Quels changements la situation en Crimée implique-t-elle pour la Russie — mais du point de vue d’un investisseur ? Nous voyons quelques éléments de réponse aujourd’hui…

La Crimée a voté en majorité pour rejoindre la Russie. Le marché semble s’en réjouir : les actions ont grimpé suite à la nouvelle, pendant que l’or reculait…

En éteignant mes écrans boursiers vendredi dernier, je suis parti avec une boule au ventre. Compte tenu des menaces occidentales dont les conséquences étaient annoncées terribles, les actionnaires russes risquaient de vivre un second Lundi noir après celui du 4 mars…

A l’arrivée en Islande, quelque part entre l’aéroport de Keflavik et la capitale Reykjavik, le visiteur est accueilli par un panneau 4×3 clamant : « Islande + Europe = non merci », donc, traduit en français…

Vous connaissez notre point de vue sur les affaires étrangères : nous sommes d’avis qu’il ne devrait pas y en avoir. Mais parfois, l’actualité nous coupe le souffle. Voici un bref résumé de la situation en Crimée telle que nous avons pu la comprendre après trois minutes de lecture…

Votre correspondante est redescendue des latitudes nordiques pour se retrouver en plein conflit potentiel entre la Russie et le reste du monde. Ce qui m’a permis de constater une fois encore, tout au long de la semaine dernière, la vertigineuse capacité des marchés à se voiler la face…