▪ Paris vient d’aligner mardi une dixième séance de hausse sur une série de 12. Il s’en est fallu d’un malheureux tout petit point d’indice supplémentaire pour que le CAC 40 (0,4% à 3 580,50) inscrive sa seconde meilleure clôture de l’année 2012 — après celle des 3 595 points du 16 mars dernier.
Crédit Lyonnais
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La Fed orchestre, en tant qu’acteur principal, la création d’un CDR — l’ex-structure de cantonnement des actifs pourris du Crédit Lyonnais — mais à la puissance 10, c’est-à-dire à l’échelle de la bulle des dérivés de créances immobilières en formation depuis 2002
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Nous avons été rapidement convaincu que le CAC 40 parviendrait sans trop de difficultés à préserver le support des 5 750 points — même si l’indice affichait jusqu’à 1,2% de repli en milieu d’après-midi et un niveau plancher de 5 739 points dans le sillage d’Alcatel-Lucent. La société a été sévèrement impactée par le profit warning de son concurrent suédois Ericsson (-25% à Stockholm). La moitié des pertes ont été comblées au cours de la dernière heure. Pendant ce temps, Wall Street s’employait à montrer le bon exemple après une entame de séance placée sous le signe d’un petit flight to quality (fuite vers la sécurité) au profit des marchés obligataires.