Des profits élevés, dites-vous ? Certes, mais d’où viennent lesdits profits ? Les ménages ont moins d’argent à dépenser qu’il y a 15 ans. Et les entreprises ne peuvent pas gagner d’argent simplement en se vendant mutuellement des choses…
credit crunch
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Croissance, pays émergentsInflation et récession
Face aux menaces de credit crunch, que va faire la Banque populaire de Chine ?
par Cécile Chevré 27 juin 2013Cette semaine, j’expliquais comment s’est gonflée une bulle du crédit en Chine et comment celle-ci a progressivement échappé à tout contrôle…
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Epargne
Quand les banques ne prêtent plus, les entreprises ont besoin de vous (2)
par fredericlaurent 19 décembre 2008Après la crise des subprime qui a bien failli mettre K.-O. les banques, les crédits à la consommation sont la prochaine bulle à retardement. D’après l’agence de notation Moody’s, l’ensemble des créances de cartes bancaires représente 450 milliards de dollars. Compte tenu de la dégradation économique, le nombre de défauts de paiement est en augmentation affolante
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La séance du 29 septembre, placée sous le signe du rejet du plan de renflouement, restera gravée dans les mémoires comme un nouveau lundi noir… tandis que la séance du 2 octobre — qui a vu une partie du Congrès US voter le plan Paulson reloaded — a rapidement pris l’apparence d’un jeudi gris foncé : -350 points sur le Dow Jones au final, -4,5% sur le Nasdaq, -4% sur le S&P 500. A moins d’un spectaculaire rebond ce vendredi, le recul hebdomadaire des indices américains pourrait être compris entre 8% et 9%
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Freddie Mac et Fannie Mae sont au grand empire américain ce que l’East India Company était à l’empire britannique au 19ème siècle… et la Compagnie de Louisiane était à la France au 18ème siècle. Gigantesque, stupide, et probablement fatal
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Alan Greenspan est de retour en première page. Selon lui, "le risque était lourdement sous-évalué" l’été dernier. Dommage qu’il ait attendu un an pour en parler
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Aujourd’hui, nous nous tournons vers nos correspondants de guerre pour des nouvelles du front — et ils nous apprennent un principe important : "Apprenez à vivre avec l’inflation", commence un titre du Financial Times. Le FT fait allusion au banquier central d’Angleterre, Mervyn King, selon qui l’inflation — déjà plus forte qu’à aucun autre moment de ces dix dernières années — va encore grimper
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Epargne
L’Islande… ou les inconvénients d’une activité trop volcanique
par Philippe Béchade 11 avril 2008A-t-on tendu un nouveau piège aux vendeurs à découvert hier ? Il leur était difficile de ne pas s’y laisser prendre ! Ils auraient dû se méfier de la trop belle concordance d’éléments techniques et macroéconomiques accréditant le scénario d’un épisode correctif beaucoup plus intense qu’en début de semaine
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Il nous semble cependant très prématuré d’assimiler l’embellie qui se dessine depuis le début de la semaine — caractérisée par trois séances de hausse consécutives sans correction intermédiaire — à une vague de fond appelée à se renforcer au fil des semaines. En effet, miser sur le franchissement des résistances apparues durant la période du 25 janvier au 27 février suppose une foi inébranlable dans la capacité des banques centrales à assumer le rôle de prêteur en dernier ressort alors que le montant des pertes potentielles sur les subprime excède à lui seul les 930 milliards de dollars de bons du Trésor détenus par la Federal Reserve
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Les marchés ont exploré toutes les nuances du rouge, vendredi. Continuation de la dégringolade pour certains, simple pause pour souffler avant de reprendre la hausse pour d’autres… la dernière séance a couronné une semaine bien morose pour les investisseurs
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Nous allons démontrer aujourd’hui qu’en plus des icebergs évoqués hier, les capitaines de l’industrie financière vont devoir également se faufiler entre les récifs de l’inflation — +7,4% l’an aux Etats-Unis selon l’indice des prix à la production, le pire depuis 25 ans — et les écueils de la récession
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Une certaine lassitude commence à gagner de nombreux opérateurs qui voient les indices boursiers battre comme les portes d’un saloon depuis un bon mois. Le mouvement d’alternance — deux jours de hausse, un jour de baisse… ou l’inverse — ne s’est pas démenti ces derniers jours. Les acheteurs auraient pu, en effet, profiter de l’échéance "mars" (vendredi 15 février à 16h) pour reprendre le marché en main et arracher le CAC 40 à l’attraction du seuil pivot des 4 835 points. Ce n’est pas un hasard si ce seuil a été le plancher testé en début de matinée hier
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Plus l’avenir semble incertain, plus il devient difficile de se procurer des financements pour les emprunteurs qui en ont le plus besoin — et les réassureurs eux-mêmes font partie de cette catégorie.
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Epargne
Sommes-nous entrés dans un grand marché baissier ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 25 janvier 2008Pour l’instant, on estime les pertes potentielles pour les investisseurs et emprunteurs à quelque 200 milliards — pour l’instant… Mais l’histoire de rehausseurs de crédit ne fait que commencer. Et rappelez-vous : lorsque la crise du subprime a commencé il y a quelques mois, tout le monde était très serein… les choses ont depuis beaucoup évolué ! Accrochez vos ceintures, on n’a pas fini d’en parler
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Epargne
Sommes-nous entrés dans un grand marché baissier ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 24 janvier 2008Ce qui s’est passé lundi sur les marchés actions est historique ! Paris, Tokyo, Bombay, Shanghai, Frankfurt, Londres — toutes les bourses ont décroché violemment, pas une n’a résisté. Rien qu’à Paris, 65 milliards d’euros sont partis en fumée. Pschitt ! Je parle de votre argent… Je ne vais pas revenir sur cette journée noire. Tout le monde en parle et traite le sujet aujourd’hui. En revanche, je suis certaine que vous vous posez deux questions. La baisse du marché actions est-elle derrière nous ou devant nous ? L’économie rebondira-t-elle d’ici la fin de l’année, ou allons-nous nous enfoncer dans le marasme ?
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Lorsque nous vous avons laissé la semaine dernière… les choses devenaient intéressantes. Les forces implacables de l’inflation étaient sur le point d’entrer en collision avec l’objet immobile de la déflation. Et les deux deviennent de plus en plus proches. Dans peu de temps, le choc aura lieu. La richesse est en train de s’évaporer. Lorsque la marée se retire, déclare Warren Buffett, on voit qui était en train de nager nu — on découvre qui avait oublié de mettre son maillot.
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Bud Conrad, économiste en chef chez Casey Research, a confirmé grâce à ses calculs que 10% est une estimation bien plus réaliste de l’inflation américaine que les 3% avancés par le gouvernement US. En utilisant les chiffres de Shadowstats, Bud a calculé l’historique des cours du pétrole avec la méthode de l’indice des prix à la consommation de 1980. Il s’avère que le baril de brut à 39,50 $ en 1980 équivaut à plus de 200 $ en billets verts anémiques actuels.
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Les points d’interrogation sont de retour. Comme par exemple : "ça fait combien en zlotys polonais ?" Le problème, avec le monde financier, c’est que rien n’y est immobile. Nous lisons dans les journaux que les prix des maisons baissent au Royaume-Uni — pour le second mois consécutif. Durant la bulle du logement, l’immobilier britannique a grimpé plus encore qu’aux Etats-Unis ; il a probablement encore beaucoup de chemin à parcourir à la baisse.