Reprise en V ? Reprise en W ? Oubliez ça… aucune lettre de l’alphabet ne correspond à la "reprise" que nous risquons d’avoir. Nous disons cela par malice aussi bien que pour éclaircir les choses. Le monde ne restera évidemment pas éternellement en dépression. D’ailleurs, une dépression économique n’est pas si épouvantable, une fois qu’on s’y habitue
consommation
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Epargne
Internet : la bouée de sauvetage d'une économie — et d'un moral — en détresse ! (1)
par fredericlaurent 19 août 2009Vous lisez les journaux et vous voyez partout en première page que le marché automobile se reprend. Eh bien non. Il s’agit uniquement d’un répit dont nos constructeurs profitent grâce à la prime à la casse. Tant mieux. Mais que l’on ne s’y trompe pas, c’est temporaire, et loin d’être brillant
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C’est le Financial Times qui rapportait hier la grande nouvelle sur la dernière page de son premier cahier : "La Chine… est de retour au pays de la bulle". Après l’expansion vient la contraction. Après la bulle vient le nettoyage. Après l’orage vient le soleil. Mais que se passe-t-il en Chine ? Qu’arrive-t-il après la plus grande bulle d’exportation de l’histoire ? Une nouvelle bulle
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En 2005, les Américains n’ont rien épargné. Pas même du papier aluminium ou des bouts de ficelle. Aujourd’hui, le taux d’épargne américain approche les 5% des revenus disponibles — un retournement conséquent. C’est là une bonne nouvelle pour tout le monde, et pour personne. Nous savons, par la logique et l’expérience, qu’épargner de l’argent est la clé pour s’enrichir — non en dépenser
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Les taux d’épargne, qui étaient proches du zéro, sont repassés aux environs des 5%. Et lorsque les consommateurs ne sont pas en train de faire des réserves, ils deviennent plus indépendants. Nous apprenons qu’ils plantent des potagers…et qu’ils installent leurs propres centrales électriques […] Dans l’ensemble… les consommateurs semblent se libérer de l’illusion qu’on peut s’enrichir en dépensant de l’argent
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L’épargne grimpe. Les dépenses baissent. C’est la tendance économique fondamentale de l’ère post-Bulle Epoque. Oubliez le rebond ; il est bidon. Et oubliez les "jeunes pousses". Elles se faneront bien vite sous le chaud soleil estival. Il n’y aura pas de vraie reprise dans un futur immédiat — tant que les erreurs du passé récent ne sont pas corrigées
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La récession étend ses tentacules toxiques dans toutes les zones imaginables — et inimaginables — de l’économie. Et ces tentacules libèrent leurs toxines ; le poison touche autant les individus que les industries, souvent de façons que nous n’aurions pas pu prévoir. Mais la récession a aussi parfois des bonnes choses auxquelles on ne s’attend pas
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Aujourd’hui, nous abordons le sujet de la sortie de crise par l’émission monétaire. Trop de liquidité enivre et c’est bien ce qui nous ennuie […] Certes, l’économie tourne grâce à la consommation, c’est exact, mais pas totalement. Supposons une île où habitent un pêcheur, un coiffeur, un médecin et un banquier central
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Il faut reconnaître que 2008 fut une année riche en idées stupides. La plupart de ces idées tournaient autour des plans de relance susceptibles de fouetter une économie en panne, ou autour des hypothèses de sortie de crise. Dans le cimetière des grandes idées, nous nous recueillons d’abord sur la tombe du rebond américain
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Epargne
Allons-nous être mangés à la sauce déflationniste ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 3 décembre 2008Jamais le monde ne s’est autant endetté que ces dernières années. Toutes les opérations financières ont été réalisées avec un endettement massif pour maximiser les retours sur investissement. Et les individus se sont aisément endettés pour acheter l’immobilier au prix fort et satisfaire leurs frénésies de consommation. Non seulement les actifs achetés au prix fort perdent leur valeur, mais en plus la valeur réelle de la dette qui a servi à les acheter s’accroît
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Autrefois, les Américains "retiraient", tous les trimestres, jusqu’à 200 milliards de valeur de leurs maisons. A présent, ils n’ont rien à retirer. C’est donc 800 milliards de dollars par an qu’il faut remplacer sans plus attendre. En plus, au lieu de retirer, les gens doivent en fait remettre au pot… c’est bien tout le principe d’une "récession de bilan"
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Epargne
Allons-nous être mangés à la sauce déflationniste ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 2 décembre 2008Depuis quelques semaines, les prix baissent. Tous les actifs sont touchés. Matières, actions, immobilier, biens de consommation… oubliée l’inflation. Elle n’intéresse même plus J.-C. Trichet ! C’est dire… Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Nous devons maintenant affronter les tensions déflationnistes
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Epargne
Wall Street rêve à nouveau des premières marches de l'escalier…
par Philippe Béchade 27 novembre 2008Wall Street focalise maintenant toute son attention (et son optimisme) vers la Maison Blanche et espère un miracle — ou tout du moins un sursaut psychologique des consommateurs et des investisseurs — d’ici le 20 janvier, date à laquelle Barack Obama gravira les marches conduisant au bureau ovale. Attention, en matière boursière comme en amour, le meilleur moment, c’est lorsque l’on s’engage dans l’escalier
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Après que la demande se soit effondrée, c’est au tour de l’offre. Oui, cher lecteur, tout cela fait partie des plans de Dame Nature. Au début, il y a La Bulle. Puis la bulle éclate. Ensuite, les gens regardent autour d’eux et prennent peur. Ils réalisent qu’ils doivent cesser de dépenser. C’est ainsi que la demande s’effondre. C’est alors au tour des actions de chuter. Et les prix des actifs dégringolent aussi
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Obama pourra-t-il restaurer la confiance des consommateurs ? Ces derniers se remettront-ils de leur accès de frugalité ? Les autorités réussiront-elles à les attirer loin de leur centre de désintoxication en leur offrant encore plus d’alcool bon marché ? Et c’est ainsi… avec ces questions en suspens
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Epargne
G7 en récession, marchés en dépression : fuir les actions !
par Philippe Béchade 7 novembre 2008La consolidation d’hier de 5% de Wall Street peut avoir été interprétée comme la manifestation du "fait accompli" relatif à l’élection triomphale de Barack Obama ; les investisseurs y ont vu une opportunité de prises de bénéfices après un rebond de 20%. Avec l’effondrement de 6,25% survenu ce jeudi sur les places européennes, ce sont de bien mauvais souvenirs qui remontent à la surface
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Epargne
Un nouveau drapeau d'alerte flotte en haut du mât de la Chronique Agora !
par Bill Bonner 28 octobre 2008Le Dow Jones a chuté de 312 points supplémentaires vendredi. Lundi matin, les actions continuaient de chuter en Asie. Et en Europe. "Le Dow Jones à 5 000", voilà notre prédiction. Non pas que nous ayons la moindre information sur ce sujet. Mais quand nous observons une courbe à long terme du Dow Jones, nous remarquons qu’il monte et qu’il descend. Il a tendance à descendre très bas après être monté très haut – par vagues, sur 15 à 20 ans
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Il ne se passe pas grand’chose sur les marchés… ça tombe bien, puisque nous n’avons pas le temps d’en parler. Les marchés peuvent faire ce qu’ils veulent, en ce qui nous concerne. Et si vous avez de l’argent ? Vous devez en faire quelque chose. Mais quoi ? Evitez les valeurs américaines. Le marché américain est en déclin relatif. Achetez de l’or. Nous ne savons pas dans quelle direction il va, mais il ne disparaîtra pas