"La reprise économique a été favorisée en grande partie par les dépenses des personnes les plus aisées. A présent, même les riches semblent se serrer la ceinture". "A la fin de l’année dernière, les ménages aux revenus les plus élevés ont commencé à dépenser avec plus de confiance, tandis que d’autres consommateurs restaient sur la réserve. Mais leur confiance a reflué depuis, selon les rapports sur les ventes de détail et certaines analyses économiques"
consommation
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En 2001, on pensait que la population de Pékin atteindrait les 14 millions d’ici 2040. Ce chiffre a été atteint en 2003. Aujourd’hui, 22 millions de personnes habitent Pékin. En 2001, les experts pensaient que Pékin aurait un million de voitures sur ses routes d’ici 2010… ce chiffre a lui aussi été atteint en 2003. Aujourd’hui, il y a près de cinq millions de voitures sur les routes de Pékin. La Chine est désormais le plus grand marché automobile du monde et ne va pas tarder à devenir le plus grand marché pour de nombreux produits
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Vendredi dernier, on a appris que les ventes à la consommation avaient chuté aux Etats-Unis en mai par rapport au mois précédent. C’est-à-dire qu’elles ne vont pas mieux, au contraire. Cela n’avait rien d’extraordinaire — sauf qu’une reprise devrait être en cours. Et mai était un mois important. Parce que les plus grands efforts de relance prenaient fin. Les économistes voulaient voir comment l’économie se tiendrait sans le soutien du gouvernement
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Une enquête révèle que "42% des investisseurs pensent désormais que l’économie mondiale se détériore, c’est deux fois plus que les 21% du mois de janvier. Les investisseurs américains sont les plus pessimistes concernant l’économie mondiale, puisque 58% d’entre eux disent qu’elle empire contre 31% d’Européens et 35% d’Asiatiques. Les Européens sont les plus pessimistes concernant leur propre zone, puisque 40% disent qu’elle se détériore ; 21% des investisseurs américains voient leur propre pays de manière négative, alors que 9% des Asiatiques ont le même ressenti"
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Alors que nos économies bataillent pour soutenir leur consommation interne, les émergents la voient comme un relais de croissance dans le monde d’après-crise. en décembre dernier, les ventes au détail au Brésil ont progressé de 9,1% en rythme annuel. Les grands réservoirs de consommateurs se trouvent donc en Chine, en Inde, au Brésil et, dans une moindre mesure, dans certains pays d’Amérique latine et du Moyen-Orient
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Le Wall Street Journal de vendredi claironnait en première page que l’industrie mondiale connaît une véritable hausse. Selon le journal, tout le monde fabrique de plus en plus de choses. Cela permet d’assurer que la reprise "a des jambes". Les ventes de voitures ont elles aussi été plus vigoureuses que prévu en mars. On dirait donc que la reprise a aussi des roues. Ce que nous aimerions savoir, c’est : a-t-elle un cerveau ? Qui achète tout ça, et où trouvent-ils l’argent
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Publié le 15 février dernier, le sondage scientifique démontre que le nombre de personnes ne possédant plus la moindre carte de crédit atteint désormais 29%. Un sondage similaire réalisé en juin 2009 par le même site donnait seulement 19% de répondants sans carte de crédit. Si la tendance persistait (ce qui ne sera certainement pas le cas), il n’y aurait plus aucune carte de crédit aux Etats-Unis dans moins de six ans ! Vous imaginez le tableau ? Bien sûr, cette vague d’annulations aura un reflux ; il n’en reste pas moins que cette situation est la preuve d’un ras-le-bol des clients d’un côté, et d’une réduction du crédit accordé par les instituts financiers de l’autre. Cette situation va nous donner la chance d’acheter un actif peu risqué, pendant que le marché panique
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La dernière grande étude non partisane, financée en 2007 par l’Institut américain pour la recherche économique (AIER), démontre que les familles américaines ne possédant ni carte de débit ni carte de crédit représentaient 27% de la population. Sur les 73% qui restent, 42% (soit 31% de la population totale) paient l’intégralité de la facture chaque mois. En d’autres termes, 58% des Américains ne semblent pas avoir de problème avec leur carte de crédit. Des détenteurs de ces précieux bouts de plastique, seul un quart (donc 18% de toute la population) dit ne quasiment jamais tout régler. Tandis que les médias ne cessent de répéter à quel point le consommateur US est accro au plastique, force est de constater qu’il n’en est rien, du moins pour l’immense majorité d’entre eux
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Sous la surface du flux d’opinions sottes et de bruits distrayants, on trouve un courant puissant… qui entraîne tout vers le large. Pour la première fois depuis 1946, la dette des ménages américains baisse. C’est là toute la question du désendettement. L’expansion du crédit est terminée. Le vent tourne. La marée se retire. Le crédit a coulé à flot durant 61 ans. A présent, il baisse. Plus d’augmentations du crédit des ménages. Plus d’accroissement des dépenses de consommation, jusqu’à dépasser les revenus salariaux. Plus de ventes supplémentaires. Plus de "croissance" aux dépens de la dette du secteur privé.
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Suite aux crises économiques, le Japon et les Etats-Unis ont tenté de relancer la consommation, mais sans réel succès. Pas de croissance de l’emploi. Pas de croissance des revenus. Pas de gains boursiers. Ce qui était perdu pour les deux plus grandes économies de la planète a été trouvé dans d’autres zones. L’Inde, la Chine, la Russie et le Brésil se sont développés à vitesse grand V — avec des revenus, des actions, des PIB, des prix, de l’emploi… en hausse considérable
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Durant les 10 années entre 1997 et 2007, les consommateurs américains ont vécu au-dessus de leurs moyens. Puis, soudain, le choc de 2007-2008 les a réveillés. A présent, ils épargnent… et c’est le gouvernement qui vit au-dessus de ses moyens. Le New York Times nous apprend que le renversement de tendance est à couper le souffle. Cette année, le ménage américain moyen devrait épargner 4 643 $. Comme toujours, le New York Times est complètement à côté de la plaque
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Selon le International Herald Tribune, les profits de la banque JP Morgan sont un nouveau signe de reprise majeure. Les investisseurs semblent être du même avis. "L’optimisme sur les revenus" nourrit les achats, selon un courtier. Mais est-ce vrai ? L’économie réelle est-elle en train de croître, de se développer et de gagner de l’argent
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Epargne
Le crédit à la consommation en chute libre : la croissance est-elle possible aux Etats-Unis ?
par Bill Bonner 13 octobre 2009Le crédit à la consommation chute à pic aux Etats-Unis. Qu’est-ce que ça signifie exactement ? Que les Américains n’empruntent pas… et qu’ils n’achètent pas non plus. Le New York Times s’en est aperçu le week-end dernier : "les Américains cessent d’acheter ; les déficits commerciaux déclinent", disait un article. C’est ce que nous répétons depuis deux ans, à la Chronique Agora. Les Américains doivent réduire leurs dépenses
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"Le pire de la récession s’agissant de l’emploi est encore devant nous, notamment en Allemagne, France et Italie", souligne l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), dans son dernier rapport annuel "Perspectives de l’emploi". Aïe ! L’OCDE se met au pessimisme ? L’emploi n’est plus un paramètre à la traîne, comme on l’entendait jusqu’à présent ?
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Les investisseurs boursiers semblent se réjouir de l’arrivée d’un nouveau grand marché haussier. Etant donné que l’économie se détériore, ils rêvent probablement eux aussi. Le revenu médian des ménages américains a chuté […] Les autorités ouvrent donc la vanne qui empêchait le dollar de rouler tout en bas de la colline. Mais la faiblesse du dollar n’est pas passée inaperçue aux yeux de son plus grand détenteur étranger : la Chine
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Les citoyens privés dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas pour acheter des choses qu’ils veulent mais dont ils n’ont pas besoin. Tandis que les autorités dépensent de l’argent qui ne leur appartient pas pour acheter des choses que les propriétaires légitimes ne veulent même pas. Le problème, avec la macro-économie, c’est qu’elle est composée à 95% de sottises. Les 5% restant sont de la pure fraude
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Le secteur automobile, dopé par les plans de relance y compris dans les pays émergents, agit comme un accélérateur de croissance. Trop conscients de l’importance du soutien à ce secteur, les gouvernements ne vont probablement pas retirer du jour au lendemain leurs aides". Mais comme nous le répétons et répétons à longueur de Chronique, que se passera-t-il lorsque les aides cesseront
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Epargne
Internet : la bouée de sauvetage d'une économie — et d'un moral — en détresse ! (2)
par fredericlaurent 20 août 2009L’avènement d’internet a bouleversé le monde depuis 10 ans. Concrètement et réellement. Les freins psychologiques une fois dépassés, nous ne pouvons désormais plus nous en passer. En tant qu’investisseur… comment voudriez-vous investir, être suffisamment réactif sans internet