Eh bien, on ne peut pas dire qu’on s’ennuie. Plus maintenant. Les choses deviennent intéressantes… très intéressantes. Cette semaine, les marchés ont subi une nouvelle raclée. L’or a encore grimpé. Et le dollar n’a guère bougé. Oui, l’or fait enfin parler de lui, comme nous le démontre Adrian Ash ci-dessous. Les gens sont au courant. Nos lecteurs achètent de l’or depuis qu’il est à 300 $. A présent, tout le monde se positionne.
Citigroup
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Oh, quel merveilleux été indien… Nous ne parlons pas de la météo. Il fait froid et pluvieux, à Londres. Nous parlons des marchés financiers. L’été dernier, les marchés financiers ont été heurtés de plein fouet par la crise du subprime. Tout à coup, les hedge funds ont fait faillite… les bourses ont vacillé… et les gens se sont mis à faire la queue devant une banque britannique, cherchant désespérément à retirer leur argent. Ils avaient peur de la voir couler — entraînant leurs capitaux avec elle.
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Bref, la crise du subprime continue de faire des ravages. La Fed se trouve désormais "coincée" entre deux alternatives : baisser les taux et détruire sa monnaie… ou bien ne rien faire et détruire ses consommateurs. Et malgré les récentes déclarations d’Henry Paulson en Inde, j’aurais tendance à penser que le sort du billet vert est décidé d’avance — et qu’il n’est guère réjouissant. C’est d’ailleurs ce que semblent penser également les investisseurs… puisqu’ils sont de plus en plus nombreux à se rabattre sur la seule et unique monnaie "solide" : l’or…
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La grande communauté des investisseurs du monde refuse de financer les titres adossés aux prêts hypothécaires, quelles que soient leur taille, leur description ou leur notation. Voilà pourquoi la Réserve fédérale est en "mode sauvetage". Ces 41 milliards de dollars constituaient l’injection la plus conséquente depuis septembre 2001 (avec les attentats). De manière assez révélatrice, la manœuvre de la Fed a eu lieu sur fond de rumeurs concernant Citigroup, qui pourrait réduire son dividende pour préserver son capital. Et — au passage — le Dow a dégringolé de 362 points juste après une toute nouvelle baisse de taux censée tout arranger.
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Goldilocks, Goldilocks… se sont écriés mercredi soir les traders américains en arrachant le Dow Jones à la hausse (+1%) et le Nasdaq (+1,5%) par-delà les 2 860 points, soit un nouveau record annuel pour 2007. La Fed venait d’abaisser comme prévu ses deux taux directeurs (Fed Fund et escompte) de 0,25% ; une décision prise à l’unanimité moins une voix
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L’indifférence des gérants occidentaux face aux records successifs battus consécutivement par le pétrole au cours des quatre dernières séances n’a pas manqué de susciter notre étonnement au cours des précédentes Chroniques. Cette cécité délibérée aurai-elle pris fin ce lundi vers 16h30, alors que le baril débordait les 85,5 $, pulvérisant un nouveau record historique à 86,30 $ en cours de séance ?
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Epargne
Une nouvelle définition de l’investissement éthique !
par Françoise Garteiser 15 octobre 2007Fin de semaine en demi-teinte sur les marchés — même si la plupart ont terminé dans le vert, grâce à de bons chiffres économiques publiés vendredi, la semaine a été difficile et les investisseurs semblent bien nerveux. Le CAC 40 a fini vendredi sur une baisse de 0,32% le mettant à 5 843,95 points — sur la semaine, il emmagasine au final une toute petite avancée de 0,01%. Les places de Londres et Francfort étaient à égalité, quant à elles, avec une hausse de 0,09% sur la journée pour le FTSE comme pour le DAX.
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Si l’on envisage que la hausse du 1er octobre correspond à une volonté délibérée, à un plan préétabli, nous nous situons alors dans la pure manipulation des cours — et nous assistons à une tentative de substituer une bulle à une autre. Cela afin de générer un sentiment de richesse tout aussi fallacieux et au fondement aussi malsain (du point de vue économique — n’y voyez pas de jugement moral — que le précédent, s’agissant de l’extraction de valeur du patrimoine immobilier qui enferrait les ménages dans le piège de la dette à taux variable. Mais comme pour les narguer, Wall Street entonne son nouvel hymne à la joie : "la nouvelle bulle boursière déboule, laissez-vous emballer !"