Faut-il y croire ou pas ? Il y a-t-il un piège ? Faut-il enclencher le turbo ? Beaucoup d’investisseurs se posent la question
CAC 40
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Hier, alors que les baromètres boursiers dégringolaient au fond de véritables gouffres indiciels, nous écrivions que la noirceur des scénarios macroéconomiques créaient les conditions d’un rebond, que nous jugions imminent
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La liste des désastres bancaires, boursiers et macroéconomiques s’allonge chaque jour un peu plus et nous commencions à craindre que vous finissiez par vous lasser… même lorsque les scénarios catastrophe auxquels nous assistons ont été pronostiqués dans le bon ordre et dans les moindres détails plusieurs mois auparavant
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Epargne
Bérézina ? Voyons… c’est bien un comté du sud de la Californie ?
par Philippe Béchade 15 juillet 2008La séance du 14 juillet pouvait-elle se conclure par un feu d’artifice à la hausse d’une ampleur équivalente à la capitulation des cours observée le vendredi 11 juillet ? La bourse de Paris a réussi à entretenir ce fol espoir jusqu’à deux heures de la clôture. Mais la belle mécanique haussière s’est enrayée dès 15h30 avec une ouverture beaucoup moins flamboyante que prévu à Wall Street
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C’est Fête Nationale aujourd’hui en France… mais les plus beaux feux d’artifice qu’on ait vus ces derniers jours concernaient surtout les marchés boursiers. Baoum — pour les pertes à deux chiffres subies par Fannie Mae et Freddie Mac… Magnifique chandelle romaine pour Bradford & Bingley… Oh la belle rouge — pour le Crédit Agricole, dont le PDG menace de démissionner
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Epargne
La chute des bourses fait la une du JT de 20h : le rebond est proche !
par Philippe Béchade 11 juillet 2008Le dollar est sur la mauvaise pente mais cela ne semble pas inquiéter grand monde — tout du moins, pas sincèrement ! Il y a cependant une heureuse exception, qui s’incarne dans la personne du député du Texas, Ron Paul. Il n’hésite pas à ruer dans les brancards et pointer d’un doigt accusateur Ben Bernanke et Henry Paulson devant la fine fleur des membres de la commission financière du Congrès, peu habitués à ce genre d’éclats
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Le CAC 40 retrouve ses niveaux du 8 juillet 2005 — c’était donc il y a trois ans jour pour jour — et inscrit en séance un nouveau plancher annuel à 4 224,08 points
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Beaucoup de commentateurs évoquent la période des soldes sur les marchés financiers. Nous trouvons la métaphore particulièrement pertinente car ce à quoi nous assistons depuis 10 jours coïncide à merveille avec le canevas marketing et la rhétorique qui s’appliquent au déstockage des boutiques et des grands magasins
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Les bulls n’ont peut-être pas encore gagné la partie… mais les bears qui abusent du champagne depuis une bonne semaine se sont montrés moins efficaces hier. Ils semblent devenus plus patauds, leurs coups de griffe sont moins précis, ils laissent certaines de leurs victimes préférées s’échapper par des brèches dans la clôture
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Dans l’état d’esprit où évoluent les marchés depuis le 2 juin dernier, n’importe quel concept économique teinté de pessimisme… n’importe quelle rumeur touchant une valeur financière… n’importe quelle évocation d’une hausse du loyer de l’argent… suffit à plonger les marchés dans des abîmes de neurasthénie.
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L’ambiance sur les marchés financiers en cette fin de mois de juin 2008 est probablement la plus sombre observée depuis l’automne 2002 ; le coup de blues du mois de mars 2003 était lié à l’invasion de l’Irak et n’a rien de comparable. Les investisseurs sont submergés par une avalanche de rumeurs, de statistiques, d’études macroéconomiques et d’annonces d’augmentation de capital dans l’urgence qui sont perçues comme extrêmement négatives
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Comme nous le pressentions dès mercredi matin — il n’était pas besoin de faire preuve d’un sixième sens très aiguisé –, J.C. Trichet a réaffirmé l’instauration d’un "état d’alerte élevé" à la BCE depuis le début du mois de juin. Cette expression avait été choisie pour indiquer aux marchés qu’elle se préparait à agir… et le message a été bien interprété
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Il ne se passe pas une semaine sans que des rumeurs de fermeture de fonds ou de reprises d’actifs dans les bilans — comprenez, le remboursement d’une partie de leur argent à de gros clients qui sans cela auraient tout perdu — ne circulent dans les salles de marché
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Le ressort est cassé, les marchés n’y croient plus. La capitulation du vendredi 20 juin ne suscite pas la moindre vaguelette de rachats à bon compte, les investisseurs sont désormais convaincus que toute initiative allant dans ce sens se retrouvera contrariée par un tsunami de mauvaises nouvelles
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Epargne
Espoirs de rebond K.-O…. mais les raisons de la capitulation sont peu claires
par Philippe Béchade 23 juin 2008Nous étions convaincu que la lutte des bulls contre les bears était sur le point de trouver son épilogue… et le moment pouvait difficilement être mieux choisi que le vendredi 20 juin, avec l’expiration des options et contrats sur indices et options (mensuelles, trimestrielles et même semestrielles). Dès jeudi soir, nous étions effectivement parvenus à un tournant.
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Epargne
Chine : l’essence bondit de 18% en un jour, Shanghai perd 18% en une semaine… coïncidence ?
par Philippe Béchade 20 juin 2008Les autorités chinoises viennent d’annoncer une hausse de 18% du prix des carburants — dont les tarifs sont toujours fixés par décret –, une hausse strictement symétrique à la chute des actions depuis le 9 juin ! Soulignons au passage qu’il s’agit d’un mode récurrent de subvention accordé aux entreprises locales. Il est relativement discret — moins visible que la sous-évaluation chronique du yuan — et particulièrement pernicieux — le marché noir supplée un approvisionnement insuffisant — mais il serait de mal vu de le critiquer trop ouvertement à moins de deux mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques
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Notre principale interrogation porte aujourd’hui sur les effets collatéraux de l’éclatement de la bulle immobilière en Angleterre et en Espagne. Ces pays sont bien plus proches de nous que les Etats-Unis, et leur système bancaire est directement interconnecté avec celui de la Zone euro : l’inauguration d’un cycle de hausse des taux par la BCE début juillet pourrait avoir des conséquences dévastatrices
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Nous ne savons pas ce que va donner l’après-match mais la partie qui s’est déroulée lundi avait déjà de quoi satisfaire les amateurs de sensations fortes. Le pétrole est venu tutoyer les 140 $ (à 139,9 $), à l’issue d’une flambée de 5 $ en 90 minutes. Elle est survenue après la publication (à 14h30) d’un chiffre d’activité industrielle (Empire State, région de New York) décevant aux Etats-Unis