Certains de mes amis aiment bien me taquiner au sujet de mes anticipations souvent très à contre-courant du consensus médiatique. Ils ne manquent pas une occasion de me prouver que les marchés préfèrent l’optimisme à la déprime, les "jeunes pousses" plutôt que les tapis de feuilles mortes. Je leur rétorque en souriant que cela fait deux ans que les discours officiels à l’eau de rose débouchent sur la ruine des épargnants et le chômage de masse
bulle boursière
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La planification centrale économique ne fonctionne pas. Partout où on l’a essayée, un désastre s’est ensuivi. Plus les bureaucrates planifiaient, plus ils s’enfonçaient dans le pétrin. Et à présent, nous sommes censés croire que la planification centrale sauvera le monde de l’Ere de la Bulle. Telle est la grande illusion attendant d’être mise à bas
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Les taux d’épargne, qui étaient proches du zéro, sont repassés aux environs des 5%. Et lorsque les consommateurs ne sont pas en train de faire des réserves, ils deviennent plus indépendants. Nous apprenons qu’ils plantent des potagers…et qu’ils installent leurs propres centrales électriques […] Dans l’ensemble… les consommateurs semblent se libérer de l’illusion qu’on peut s’enrichir en dépensant de l’argent
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L’économie japonaise est verrouillée depuis 19 longues années. Le pays a financé lui-même sa convalescence — en puisant dans l’épargne d’une population remarquablement patiente. Les plans de relance sont arrivés puis repartis. En moyenne, ils coûtaient environ 3% du PIB par an. Le plus gros a eu lieu en 1998 — à 6% du PIB. Le financement de cette mise en résidence surveillée a été facile — le Japon a commencé avec un taux d’épargne de 14% du PIB
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Les dieux se moquent de nous. C’est certain. Ils se demandent où nous pensons trouver l’argent nécessaire pour rembourser tous les renflouages, relances et autres sauvetages. Nous nous posons la même question. Plus encore… nous nous demandons pourquoi se donner tant de mal. La Bulle Epoque était grotesque et absurde. Alors pourquoi tenter de la ressusciter
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"Les bulles boursières n’éclatent pas vraiment", observe Paul Tustain, directeur de BullionValut. "Elles fuient un peu, se regonflent un peu, puis fuient encore un peu. Cette tendance donne aux investisseurs prévoyants l’occasion d’agir — en général en termes favorables". La semaine dernière, les places américaines ont proposé des termes extrêmement favorables à n’importe quel investisseur désireux de se débarrasser de quelques actions. Le Dow Jones a clôturé jeudi à 13 913 points, moins de 1% sous son sommet historique. Ce quasi-record suit de près une crise majeure du crédit qui semblait mettre en péril le système bancaire US tout entier.