Nous interrompons notre série sur l’investissement. Il se passe tant de choses dans le monde — il nous faut nous tenir au courant. Le plus intéressant, d’un point de vue financier, est l’effondrement du prix du pétrole…
bulle
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Nouveaux records cette semaine sur les marchés boursiers américains. Pourquoi ? Sur quoi reposent-ils ? L’économie n’est pas en très grande forme, si ? Pourquoi ces marchés chauffés au rouge ? Et la Chine refait parler d’elle…
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Indices, marches actions, strategies
LTRO et inondation de « liquidités BCE » : attention à la bulle sur les actions
par Mory Doré 14 mars 2012▪ Il y a quelques mois, le grand public ne savait pas ce qu’étaient les dépôts overnight des banques européennes à la BCE. De même les opérations de refinancement de ces mêmes banques auprès de la BCE n’intéressaient que les étudiants en macro-économie et les spécialistes de la politique monétaire des banques centrales.
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Epargne
Chine : la bulle de l'immobilier n'est pas synonyme de crise économique
par joelbowman 12 juillet 2010L’économie chinoise était, nous pouvons le dire, dans une bulle. Les prix de l’immobilier, par exemple, augmentaient à un rythme soutenu, ce qui a poussé de nombreux économistes de renom à déclarer le secteur immobilier résidentiel comme étant la mère de toutes les bulles. Jim Chanos est même allé jusqu’à comparer ça à "Dubaï… en mille fois plus grand", ajoutant ensuite que l’économie de l’empire du Milieu s’était complètement emballée et qu’elle était sur "la route vers l’enfer"
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La Chine est probablement une économie de bulle sous de nombreux aspects. Les prix des maisons ont grimpé en flèche alors que les gens spéculaient sur l’immobilier. Les individus ont acheté des appartements et des maisons comme moyen de stocker l’argent qu’ils avaient gagné en affaires. Contrairement aux Etats-Unis, toutefois, ils payaient cash. A présent, les prix semblent baisser. Certaines régions voient les prix s’effondrer
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Epargne
Pourquoi le Nasdaq s’arrêterait-il à +94% en 55 semaines ?
par Philippe Béchade 12 avril 2010Fitch annonçait vendredi après-midi une dégradation de deux crans (à BBB-, soit "junk bond") de la notation de la dette souveraine grecque. Qu’à cela ne tienne : la réaction des marchés s’est rapidement traduite par une bouffée d’euphorie. La Grèce semble foncer droit dans le mur avec une cure d’austérité qui va plonger le pays dans la récession pour plusieurs années
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A Wall Street, les indices boursiers n’ont besoin d’aucune nouvelle, bonne ou mauvaise pour dupliquer jour après jour le même scénario : repli initial, rapide retour à l’équilibre, phase d’hésitation durant la majeure partie de la séance, envolée de dernière minute et inscription d’un nouveau record annuel
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En décembre, il y a 20 ans exactement, les actions japonaises clôturaient à un sommet historique — 38 957 points pour l’indice Nikkei 25. La semaine dernière, ce même indice a clôturé à 9 977. Le lecteur avisé ne tardera pas à noter que les Japonais sont des idiots. Sinon, pourquoi laisseraient-ils durer un marché baissier durant 20 ans ? Pourquoi permettraient-ils à leur économie de stagner pendant presque une génération entière
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L’ère du dégonflement de la bulle est arrivée. Mauvaise nouvelle pour l’économie américaine ; bonne nouvelle pour l’or. Pendant les 60 dernières années, la dette collective a augmenté plus vite que l’économie : de +4,1% annuels pour la dette, contre seulement 2,7% pour l’économie. En résumé, une dette de plus en plus importante a servi à produire chaque dollar de la croissance du PIB. Et que se passera-t-il si cette tendance s’inverse
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Epargne
Des bulles prêtes à éclater et le commencement de la fin pour le dollar ?
par Philippe Béchade 7 octobre 2009La séance du mardi 6 octobre a certainement marqué un tournant sur le marché des changes alors que toutes sortes de rumeurs circulent autour du dollar. L’Arabie Saoudite et la Russie ont démenti dans l’urgence leur intention de chercher un substitut au billet vert en règlement des exportations pétrolières. Cependant, le principe d’une diversification des modes de paiement semble inéluctable
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Epargne
Si seulement Salvador Dali avait pu nous peindre ça !
par Philippe Béchade 28 septembre 2009Comment interpréter la consolidation de -2,3% de la bourse de Paris et de -1,5% de l’Eurotop 100 la semaine dernière ? Les indices plafonnaient sous leurs records annuels depuis le 17 septembre. La plupart des spécialistes invités à donner leur sentiment répètent cependant à l’envi que les liquidités sont archi-abondantes et que la majorité des gérants attendent le premier repli des actions pour se repositionner
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Nous sommes bien convaincu, depuis fort longtemps, que la psychologie des marchés n’est qu’un alibi facile pour des opérateurs ayant les moyens de faire l’opinion et d’orchestrer des mouvements de troupeau dont les éléments — en apparence les plus dociles, souvent les plus cyniques — savent tirer le meilleur parti
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Dans notre livre L’Inéluctable Faillite de l’économie américaine, rédigé avec Addison Wiggin, nous avançions l’idée que les Etats-Unis suivaient le Japon dans une longue crise par intermittence. Nous avons écrit ce livre au début des années 2000, et les faits nous ont donné tort quasi immédiatement. Au lieu d’une longue crise à la japonaise, l’économie américaine a décollé
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Gardez l’oeil sur les rendements des T-Bonds. Parallèlement au dollar, ils conteront l’histoire de la prochaine grande bulle — la dernière grande bulle de toute la Bulle Epoque : une bulle de la dette publique. Partout dans le monde, les autorités essaient désespérément de gonfler leur masse monétaire. Les gens veulent de l’argent. Les gens ont besoin d’argent
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La bulle de l’immobilier a mis tout le monde de bonne humeur. Les gens pensaient qu’ils étaient riches et croyaient pouvoir "retirer" un peu de cette richesse pour la dépenser. Une bulle pétrolière, c’est une toute autre histoire. Les gens se sentent plus pauvres chaque fois qu’ils remplissent leur réservoir d’essence. Et ils sont forcés de réduire leurs dépenses plutôt que de les augmenter
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Partons d’une hypothèse de travail : donnez à un homme la permission de contrefaire de la devise, et il passera ses nuits à imprimer de nouveaux billets. Dans les faits, lorsque l’administration Nixon a coupé le dernier lien entre l’or et le dollar, en 1971, les autorités US pouvaient imprimer toute la fausse monnaie qu’elles voulaient. Normalement, le dollar aurait dû perdre toute sa valeur. C’est exactement ce que nous attendions dans les années 70. Mais quelques petites choses se sont produites qui ont sauvé le dollar
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"Le Retour", titre The Economist cette semaine. Sur la couverture du dernier numéro, on trouve une photo de Bill et Hillary Clinton… bras dessus-bras dessous… * "Hillary sera-t-elle notre prochain président ?" avons-nous demandé à un ami qui réfléchit à ces choses. * "Oui, c’est très probable", nous a-t-il répondu. "Les gens ne l’aiment pas vraiment… mais les années Clinton semblent de plus en plus attrayantes. Ils pensent qu’en votant pour Hillary, ils obtiendront Bill Clinton. Et avec Bill, les années Clinton reviendront. Pas de problèmes du subprime. Pas de crise de l’immobilier. Pas de guerre en Irak".
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Lorsque les marchés ont commencé à montrer quelques faiblesses à la fin juillet, certains commentateurs de CNBC et autres observateurs du monde de la finance ont commencé à hurler à la lune, réclamant une baisse des taux. Selon le raisonnement, une baisse des taux aide les marchés, et tout le monde peut alors recommencer à gagner de l’argent. Crise évitée, barrage colmaté, et ainsi de suite. Mais comme le notait récemment l’analyste financier Michael Belkin, "le consensus est 100% convaincu que les baisses de taux de la Fed sont toujours haussières (il ne faut pas lutter contre la Fed, etc.) — mais les données ne sont pas de cet avis".