L’Empire américain a dépassé son sommet. Nous ne savons pas si c’est vrai ou non. Et ces deux derniers siècles, c’était une erreur que de parier contre les Etats-Unis. Mais nous sommes au 21ème siècle. Les choses ont changé. Le fait est que les superlatifs sont de moins en moins nombreux à s’appliquer aux Etats-Unis
Brésil
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Aujourd’hui, le réal brésilien est fort (et le dollar est faible). Le réal est actuellement à un plus haut depuis 10 mois par rapport au dollar US. Cela a incité le ministre des Finances brésilien à menacer d’affaiblir le réal. Vous avez sans doute entendu parler de son commentaire à propos d’une "guerre des monnaies".
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La demande en viande ne cesse de croître, tirée par les classes moyennes des économies émergentes. Les surfaces arables sont limitées — ce qui imposera, à terme, les cultures les plus productives. L’agri-tech a le vent en poupe, et la "fève miracle" en est l’un des éléments les plus prometteurs et versatiles. Tous ces éléments sont favorables à l’essor du soja sur le long terme
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Le Brésil a mené tambour battant une "révolution verte" qui a remodelé de fond en comble son tissu agricole en l’espace de quelques décennies : désacidification des plaines ; acclimatation de graminées fourragères africaines pour l’élevage ; tropicalisation du soja ; concentration des exploitations. Ce modèle productiviste, patiemment ajusté aux spécificités de la plaine brésilienne, connaît aujourd’hui des résultats spectaculaires
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Les "trois trésors électriques", ou comment l'histoire se répète
par Chris Mayer 8 octobre 2010Parfois, le meilleur moyen d’anticiper, pour un investisseur, c’est de se tourner vers le passé et de voir ce qui s’est produit autrefois. Comme aime à le dire le sage Charlie Munger, vice-président de Berkshire Hathaway : "il y a des réponses valant des milliards de dollars dans un livre d’histoire à 30 $". Les livres d’histoire ont des choses fascinantes à raconter au sujet des marchés émergents. Et cela nous donne des indices sur ce qui pourrait ce passer aujourd’hui sur les grands marchés émergents tels que la Chine, l’Inde et le Brésil
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Epargne
Le Brésil est accro à l'hydroélectricité… vous devriez l'imiter ! (2)
par Jean-Claude Perivier 30 septembre 2010Savez-vous que les énergies renouvelables, toutes origines confondues, comptent aujourd’hui pour 18,7% de la production mondiale ? Et la production de cette énergie renouvelable est assurée à plus de 86% par l’hydroélectricité. La production hydroélectrique mondiale a progressé de 18% en 10 ans (1995-2005), mais pas autant que la consommation mondiale d’électricité, toutes origines confondues (+37%) qui, pour l’essentiel, provient des pays émergents. Selon le site planete-energie.com, les experts estiment que le potentiel hydroélectrique exploitable de la planète serait cinq fois supérieur à celui exploité aujourd’hui. Et devinez… Ce potentiel global se situerait pour un quart en Amérique du Sud
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Epargne
Le Brésil est accro à l'hydroélectricité… vous devriez l'imiter ! (1)
par Jean-Claude Perivier 29 septembre 2010Le Paraná est l’un des 27 Etats du Brésil, classé sixième avec ses 9,5 millions d’habitants répartis sur près de 200 000 kilomètres carrés. Il tire son nom du fleuve Paraná qui le traverse avant de pénétrer en Argentine. Il est limitrophe de l’Etat de São Paulo (au nord et au nord-est). Construits sur le fleuve Paraná, à proximité des chutes d’Iguaçu, le barrage et la centrale hydroélectrique d’Itaipu, qui est la plus grande centrale hydroélectrique du Brésil, sont partagés entre le Brésil et le Paraguay. Et là, je suis impressionné… Le barrage hydroélectrique d’Itaipu est le deuxième plus grand au monde, derrière celui des Trois Gorges, en Chine
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Nous commençons notre chronique du jour avec une abomination : la matière première la plus précieuse du monde a atteint son plus haut depuis une génération. Les contrats à terme sur le café frôlent des sommets de 13 ans. Et les facteurs de hausse des prix du café se font plus solides chaque semaine. En Colombie, la récolte a été plus petite que la normale l’année dernière, et au Brésil, des conditions météorologiques sèches ont encore réduit l’offre. La demande pour cet excitant délicieux et addictif se développe (naturellement)
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Alors que nos économies bataillent pour soutenir leur consommation interne, les émergents la voient comme un relais de croissance dans le monde d’après-crise. en décembre dernier, les ventes au détail au Brésil ont progressé de 9,1% en rythme annuel. Les grands réservoirs de consommateurs se trouvent donc en Chine, en Inde, au Brésil et, dans une moindre mesure, dans certains pays d’Amérique latine et du Moyen-Orient
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Le Brésil possède un nombre gigantesque de ressources naturelles. Il est l’un des seuls pays au monde à pouvoir prétendre assurer son indépendance en termes d’eau, de nourriture et d’énergie. Sucre, café, soja, betterave, maïs, orange, mais aussi boeuf et poulet, le Brésil a des ressources alimentaires immenses, d’autant plus que nombre de terres fertiles sont encore inutilisées : leur surface serait de 20 millions d’hectares, selon Julio Pisa, de BrasilAgro, cité dans The Economist
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Une chute du PIB de 0,3% seulement, voilà l’effet qu’a eu la crise sur le Brésil l’année dernière. C’est la première fois que le gouvernement brésilien est en réelle mesure de réagir face à une crise et de ne pas la subir. Pour preuve, sa maîtrise des taux, ou le budget qu’il a consacré à ses plans de soutien à l’économie. La situation actuelle est le résultat, pour beaucoup, des réformes mises en place à la fois par le président Lula, mais aussi par son prédécesseur, Fernando Henrique Cardoso (1995-2002). Ils ont encouragé la croissance, en soutenant les entreprises. Surtout, ils ont assaini les finances du pays, lui assurant un confortable matelas de devises qui a permis au Brésil de s’adapter dans la crise
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Jouez le découplage, la montée des devises et des matières premières. Les pays émergents multiplient les émissions de bons du Trésor. Etats-Unis, France, Grande-Bretagne… ne sont plus les seuls à imprimer à tout-va des obligations. A la différence que les émergents vont bien et que leur dette est plus intéressante pour l’investisseur. Alors qu’attendez-vous pour y participer
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Rupture de stock, pénurie, le cours du sucre flambe. Du jamais vu (2)
par Isabelle Mouilleseaux 26 janvier 2010Pendant que les pays émergents crient famine, nous autres Européens sommes la seule région à avoir enregistré une production record cette année. Nous sommes assis sur des surplus de stocks de sucre dont nous ne savons que faire ! Surplus que nous n’avons pas le droit d’exporter. Indécent…
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Epargne
Rupture de stock, pénurie, le cours du sucre flambe. Du jamais vu — 1ère partie
par Isabelle Mouilleseaux 25 janvier 2010El Niño ravage la production sucrière des deux plus gros producteurs mondiaux : l’Inde et le Brésil. Le marché devrait être déficitaire de 13,5 millions de tonnes cette saison. Face à l’effondrement de l’offre, la demande en hausse n’est plus satisfaite. Le dernier appel d’offres de l’Indonésie a été un flop total. Le pays n’a pas réussi à acheter une seule livre de sucre. Pas une !! Son stock est quasi vide. La pénurie guette
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Nous avons écrit un livre avec Addison Wiggin il y a plusieurs années. Nous y prédisions que les Etats-Unis suivraient le Japon dans un long ralentissement économique. Nous pensions qu’il commencerait après le krach des dot.com, en 2000. Nous nous trompions sur ce point. Il semble commencer actuellement
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Chose intéressante, pendant que nous, Américains, avons amassé les dettes — et paralysé nombre de nos industries productives — beaucoup d’autres nations du monde ont réduit leur dette et augmenté leurs capacités compétitives. Le Brésil en est un exemple fascinant
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"Ce que nous commençons à observer, ce sont des lueurs d’espoir pour l’économie", a déclaré Barack Obama dans son discours mardi dernier. Obama est donc optimiste. Du moins, il en a l’air. Enfin, c’est ce que tout le monde dit, ce que tout le monde veut croire pour pouvoir être optimiste. Jeu de dupe. Ce qui est sûr, c’est qu’il fait au moins semblant d’y croire
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Les pays d’Amérique du Sud ont plutôt bien résisté au ralentissement économique qui a commencé aux Etats-Unis au deuxième semestre 2007. Grâce à quoi ? Encore une fois grâce aux investissements étrangers attirés par les activités d’exploitation de ressources naturelles. En 2007 déjà, ces investissements avaient progressé de 66%, atteignant 72 milliards de dollars