"La relance américaine a dépouillé nos petits-enfants", écrit Darrell Issa, membre du Congrès US, dans le Financial Times. Nous sommes surpris. Nous ne pensions pas que quiconque, au Congrès US — à part Ron Paul — avait la moindre idée de ce qui se passe. M. Issa semble être une autre exception
Bernanke
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Comme on pouvait l’anticiper, "la hausse des matières premières réduit les marges bénéficiaires", rapporte le journal Barron’s. Certains analystes justifiaient les cours élevés des actions par le fait que les bénéfices étaient à des sommets record. Evidemment, avons-nous commenté, s’ils sont à des plus hauts record, ils vont probablement baisser
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Quelle ne fut pas notre surprise d’entendre lundi en tout début d’après-midi un stratège d’une des cinq premières banques d’investissement de Wall Street affirmer, avec un large sourire de vainqueur, que l’économie mondiale avait atteint — sans que la majorité des habitants de la planète ne s’en rendent compte — un statut quasi-idéal de "brave new world" (en référence au best-seller d’Aldous Huxley, Le Meilleur des Mondes)
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Epargne
Qu'est-ce qui se passe avec l'économie ? Et avec Ben Bernanke ?
par Bill Bonner 8 février 2011"Ben Bernanke… a écarté l’idée que les politiques de la banque centrale sont responsables des sommets record atteint par les prix de l’alimentation dans le monde". Alors, voyons voir. La Fed ajoute 2 000 milliards de dollars à la masse mondiale d’"argent brûlant". Peut-être que ça n’a aucun effet ? Qu’en pensez-vous
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Epargne
La Fed n’est pas assez bête pour remplacer son baromètre en plâtre par un vrai !
par Philippe Béchade 20 janvier 2011Les investisseurs ont bien vu le rendement des T-Bonds se tendre de 2,9% vers 3,36%. Cependant, la Fed a continué de prétendre qu’elle ne détecte pas de pressions inflationnistes en consultant le baromètre en plâtre, aux aiguilles moulées dans la masse, qui orne la salle où elle réunit ses membres pour décider de sa future politique monétaire
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Ben Bernanke déclare que l’économie américaine enregistrera probablement une croissance de 3% à 4% cette année. Pas mal, hein ? On peut cesser de s’inquiéter, non ? Attendez une minute. Nous ne savons pas si l’économie américaine va croître cette année, pas plus que Ben Bernanke. Mais même si elle se développait de 3% à 4%, est-ce que ça signifierait qu’on profiterait d’une authentique reprise
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Epargne
Inflation, dette, euro : Les trois épées de Damoclès qui "feront" l'année 2011
par Isabelle Mouilleseaux 10 janvier 2011Experts et analystes entonnent en coeur le refrain bien connu des prévisions de croissance boursière. Et comme d’habitude, tout va bien dans le meilleur des mondes : l’économie repart, tous les signaux sont au vert, et on peut allègrement compter sur 10% à 15% de progression des marchés actions pour la nouvelle année qui s’ouvre
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En vérité, nous ne pensons pas que Ben Bernanke, lorsqu’il a lancé une nouvelle tournée d’argent facile il y a cinq semaines, s’attendait à cela. En effet, il nous a promis des taux d’intérêt long terme plus bas. Mais il y a quelques jours, le T-Bond à 10 ans a atteint son plus haut niveau depuis plus de six mois
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Epargne
Bernanke écartèle les T-Bonds US entre le zéro et l’infini
par Philippe Béchade 9 décembre 2010Ben Bernanke a réussi à rendre les opérateurs dépendants à l’héroïne de l’assouplissement quantitatif. Chaque shoot de liquidités met Wall Street en extase mais les effets se dissipent de plus en plus rapidement. Il faut donc rapprocher les injections et augmenter les doses — sinon le phénomène de manque revient de plus en plus vite, via les marchés obligataires principalement
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La mort finit par tous nous atteindre… et pas l’être humain uniquement. Les banques, les entreprises, les tendances. Les marchés haussiers, les monnaies papier, les systèmes monétaires. Les empires… Par exemple, la mort semble guetter l’euro en plus du dollar. "Le sauvetage irlandais n’apaise pas les marchés", déclarait la première page du Financial Times hier
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Malgré un même point de départ, ‘le Chili est revenu à une tendance d’il y a une dizaine d’années et depuis, le pays connaît une croissance plus rapide même que la tendance. En comparaison, la production au Mexique n’a jamais entièrement récupéré et même deux décennies plus tard, elle est encore 30% inférieure à la tendance’. La différence ? Le Chili a laissé ses entreprises faire faillite et les marchés opérer des purges
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La semaine dernière, l’Irlande a accepté d’approfondir ses réductions de dépenses… et d’augmenter ses impôts. Pour l’instant, les Irlandais suivent le mouvement… De quel côté est le gouvernement, doivent-ils se demander. Bien entendu, ils ne sont pas les seuls à sembler prêts à tout supporter. Aux Etats-Unis, les dirigeants de la Banque centrale ont juré de réduire la valeur de l’épargne des Américains
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Epargne
Et si Pékin sortait le carton jaune pour sanctionner le billet vert ?
par Philippe Béchade 15 novembre 2010Aux craintes concernant le niveau de l’inflation dans les pays émergents viennent s’ajouter les préoccupations concernant le refinancement des dettes publiques des états européens les plus fragiles. L’Irlande se dirige tout droit vers un scénario à la grecque : le rendement des emprunts à 10 ans avait atteint 8,8% en milieu de semaine. Il était à 8,6% à la veille du week-end alors que l’Europe et le FMI se disaient prêts, depuis Séoul, à intervenir si nécessaire
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"La Fed s’applique à détruire méthodiquement le dollar, et à travers lui, la montagne de dettes accumulée par les Etats-Unis, lesquelles ne peuvent plus être remboursées sinon par l’émission de nouvelles créances pour rembourser les anciennes. Créer 600 milliards de dollars à partir d’un trait de plume est une escroquerie. La Fed n’a aucune idée des véritables conséquences de cette stratégie à moyen terme. Ben Bernanke assure qu’il veut juste combattre la déflation en relaçant l’investissement"
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Le marché actions américain a rebondi lorsque Ben Bernanke — papy Soupline, pour les intimes — a annoncé la nouvelle couche d’assouplissement quantitatif. Le patron de la Fed sera enfin le héros qu’il a toujours cru pouvoir devenir. Maintenant, je prends les paris : les cours grimperont pendant six semaines avant de chuter de 30% en quatre mois et de toucher un plancher deux ans plus tard et 45% plus bas. Comment je sais ça ? Car je suis Madame Soleil Levant et je prédis l’avenir des Etats-Unis
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Epargne
Une journée électorale pour rien… qu'en sera-t-il de l'assouplissement quantitatif ?
par Bill Bonner 4 novembre 2010La journée électorale est passée, aux Etats-Unis. Personne n’a eu ce qu’il voulait. A mesure que les intérêts privés, réclamations particulières et préjugés personnels se sont assemblés, ont procréé et se sont propagés, ils ont donné naissance à un monstre grotesque et difforme… un gouvernement vaste, incompétent, extravagant, laid et pesant, qui a quelque chose à offrir à tout le monde, et aucun moyen de tout payer
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Quelles sont les nouvelles ? Les titres des journaux signifient tous la même chose : tous les regards sont sur Ben Bernanke. Notre homme est censé annoncer un programme d’assouplissement quantitatif. Il est supposé le faire la semaine prochaine. Et si son annonce est insuffisante, les investisseurs vendront les placements risqués — notamment les actions et les matières premières. En attendant, ils jouent aux devinettes
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Les amateurs d’idées toutes simples se régalent : le dollar rebondit vers 1,37/euro, il faut prendre des bénéfices sur les actions. Il replonge vers les 1,40/euro à peine 24 heures plus tard ? Il faut se ruer à Wall Street, faire le plein de matières premières et de denrées agricoles puis s’arracher de nouveau les valeurs cycliques cotées sur les places européennes. Rarement la gestion des actifs ne se sera résumée à des principes dont l’énoncé tient sur un timbre poste