Alors que le Royaume-Uni se réjouit d’avoir la plus forte croissance économique de tous les pays industrialisés, la croissance du PIB dans la Zone euro est pratiquement à l’arrêt. Par rapport à l’année précédente, le PIB britannique a cru de 3,1% ; la Banque d’Angleterre prévoit même 3,5% pour 2014…
Banque d’Angleterre
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La question qui taraude tout investisseur aujourd’hui c’est de savoir qui de l’inflation ou de la déflation sera dominant au cours des deux prochaines années. La Banque d’Angleterre a déclaré au monde entier qu’elle allait imprimer pour 300 milliards de dollars de devises adossées seulement à du papier et de l’encre, et qu’elle utiliserait ces devises pour acheter des obligations gouvernementales. C’est choquant. Et pourtant, personne ne semble y prêter attention
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Les Etats-Unis ont eu chaud : il s’en est fallu de peu que de l’argent public soit rapidement mobilisé au profit de ceux qui le versent au fisc et qui en ont un réel besoin, pour cause de chômage, de maladie ou d’expropriation — et parfois les trois à la fois. Les dernières statistiques publiées hier induisent qu’il y a de plus en plus de personnes dans ce cas, ce qui a provoqué un soudain accès de déprime boursière
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Epargne
Par pitié, remettez-nous le litre de gasoil à 1,40 euro !
par Philippe Béchade 5 décembre 2008Les marchés commencent à désespérer d’un rally de fin d’année alors que toutes les tentatives de rebond boursier avortent les unes après les autres depuis la mi-juillet. Les Etats-Unis mobilisent 2 500 milliards de dollars pour soutenir le marché du crédit et relancer l’activité économique — et nous passons sous silence les 2 000 milliards de dollars qui seront nécessaires pour empêcher le naufrage
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Epargne
Baisse de taux à tour de bras : les banques centrales s'acharnent sur l'économie malade
par Bill Bonner 10 novembre 2008Dans le monde entier, les ambulances se précipitent sur le lieu de l’accident. Jeudi dernier, l’équipe de secours britannique est arrivée et elle a, de façon tout à fait inattendue, injecté une grosse dose d’adrénaline dans le marché. La Banque d’Angleterre a baissé son taux clé de 150 points de base – son geste le plus audacieux ces 27 dernières années
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Un courant d’air glacial a soufflé lundi sur les bourses occidentales. Avec la canicule orageuse qui régnait sur pratiquement toute la façade ouest de l’Europe, un peu de fraîcheur pouvait sembler la bienvenue… mais le contraste thermique entre l’optimisme renaissant et la faillite de deux banques américaines ce week-end du 26/27 juillet a provoqué une méchante quinte de toux indicielle qui s’est soldée, à Wall Street, par une rechute de 5% du Dow Jones en moins de 72 heures de cotations
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Comme nous l’avons mentionné récemment, il y a beaucoup de ‘flation. Nous supposons que ça aura pour effet d’augmenter les cours des matières premières et de l’or… et de diminuer (ne serait-ce que relativement) les prix des actions et des maisons. Mais on n’aurait pas pu s’en rendre compte en regardant l’évolution des marchés ces derniers jours
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Sur le papier, le billet vert ne vaut théoriquement plus grand-chose. Précipiter sa chute face au yen ou à la monnaie unique risquerait, cependant, de faire éclater tout le système économique mondial. Il s’agit plutôt d’orchestrer une transition douce du pouvoir économique vers l’Europe puis l’Asie du Sud-Est, par nature moins belliqueuse que les Etats-Unis. La réalisation d’un tel objectif vaut certainement de sacrifier durant quelques mois ou quelques trimestres la croissance et l’emploi en Zone euro