▪ L’inscription de sept séances de hausses consécutives s’apparente dans l’inconscient de beaucoup d’investisseurs à une sorte d’Everest boursier a priori insurpassable. Et pourtant… la Bourse de Paris vient de rentrer dans une nouvelle dimension avec l’inscription d’une huitième séance positive.
Bank of America
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Inflation et récessionPhilippe Béchade
Les pratiques de Goldman Sachs dévoilées au grand jour pourraient perturber les marchés
par Philippe Béchade 15 mars 2012Un haut dirigeant de Goldman Sachs (en charge des produits dérivés) démissionne avec un fracas médiatique qui n’a, semble t-il, aucun précédent dans l’histoire de la banque la plus controversée (sinon la plus haïe) de Wall Street.
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Inflation et récessionPhilippe Béchade
Apple : le morceau qui risque de rester coincé dans l’économie américaine
par Philippe Béchade 17 octobre 2011La prudence à la veille d’un week-end placé sous le signe de la réunion des ministres des Finances du G20 l’a emporté en fin de parcours vendredi.
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Inflation et récessionPhilippe Béchade
Moody’s dégrade encore la note de la dette souveraine grecque
par Philippe Béchade 3 juin 2011Moody’s a une nouvelle fois dégradé la note de la dette souveraine de la Grèce à Caa1 mercredi soir. C’est pratiquement le pire niveau de la catégorie junk bond, il indique un risque de défaut quasi certain. Cet épisode arrive au moment même où le FMI fait savoir qu’il ne versera pas les sommes prévues dans le plan de sauvetage au mois de juin, parce que la Grèce est incapable d’apporter la preuve de sa capacité à rembourser à un horizon de 12 mois.
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Inflation et récession
Dette souveraine : Grèce, Etats-Unis, même combat
par Eric J. Fry 23 mai 2011En mai de l’année dernière, la BCE et le FMI ont uni leurs forces pour envoyer 110 milliards d’euros aux Grecs désespérés. L’Irlande a reçu un chèque de 85 milliards d’euros en novembre dernier. Et la semaine dernière, l’Union européenne et le FMI se sont mis d’accord pour envoyer 78 milliards d’euros au Portugal.
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Epargne
Tout pareil qu'il y a un an, avec juste deux fois plus d'inflation !
par Philippe Béchade 19 janvier 2011Bank of America a réalisé une enquête auprès de 200 gérants de fonds d’investissement du 7 au 13 janvier — c’est tout frais. Elle révèle que 55% d’entre eux ont l’intention de surpondérer leurs portefeuilles en actions tandis qu’un quart d’entre eux ont l’intention de conserver les positions en l’état. Cela fait donc un sympathique total de 80% d’optimistes
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Une reprise sans volume : pas bon, ça. Mais les plus perspicaces d’entre vous me feront remarquer que les volumes se sont nettement repris au cours du mois de septembre sur le S&P 500. Mais la remontée des échanges repose sur une poignée de titres, comme le relève William Hester, analyste auprès des fonds de placement Hussman. Et des titres bien connus de nos services :Fannie Mae, Freddie Mac, Citigroup, AIG et Bank of America, pour ne citer que les plus illustres –ainsi que les plus pourris, mais je ne souhaite pas gâcher l’ambiance
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Durant les 10 années entre 1997 et 2007, les consommateurs américains ont vécu au-dessus de leurs moyens. Puis, soudain, le choc de 2007-2008 les a réveillés. A présent, ils épargnent… et c’est le gouvernement qui vit au-dessus de ses moyens. Le New York Times nous apprend que le renversement de tendance est à couper le souffle. Cette année, le ménage américain moyen devrait épargner 4 643 $. Comme toujours, le New York Times est complètement à côté de la plaque
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La spirale haussière se poursuit sur l’ensemble des places mondiales. Cette fois-ci, elle est alimentée par l’annonce d’un accord de financement sauvant temporairement la banque CIT. Si la crainte de voir l’établissement déposer le bilan n’avait aucunement ralenti la hausse des marchés la semaine passée, son maintien à flot participerait en revanche à l’euphorie ambiante
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L’effet Goldman Sachs a dopé les bancaires : Crédit Agricole a bondi de 13,5%, Société Générale de 12,8% et Dexia de 10,5%… tandis qu’AXA s’intercale avec un gain de 12,4%. Les parapétrolières ont également bénéficié de rachats à bon compte avec CGG Veritas et Technip… et ce ne sont pas non plus des valeurs de tout repos. Même si les places européennes n’ont pas clôturé au zénith, les scores hebdomadaires donnent carrément le tournis
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"Moi j’voulais pas, c’est les autres qui m’ont forcé", déclarait Kenneth Lewis, PDG de Bank of America, le 11 juin 2009. Avouons que ce système de défense peut apparaître peu reluisant — mais il s’appuie sur certains faits incontestables (échanges d’e-mails, conversations officielles) et sur un faisceau de présomptions qui laisse peu de place au doute
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L’acte de décès du système financier dérégulé fut scellé avec la nationalisation de Morgan Stanley, de Citigroup et de Bank of America en janvier 2010. Goldman Sachs s’était tiré d’affaire en concluant une joint-venture avec la plus ambitieuse des banques d’un ex-pays communiste, la star chinoise Shanghai Imperial Trust — celle-là même qui avait dévoré, à l’issue d’une bataille juridique homérique, le groupe HSBC menacé de démantèlement six mois auparavant
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Après l’effondrement de la bulle des créances bancaires, voici que débute celui des cartes de crédit. La Maison Blanche veut mettre fin à nombre de pratiques déloyales qui spolient les accros de la plastic money à leur insu et les acculent à la faillite. Cette perspective n’a rien de réjouissant pour les principales banques émettrices qui sont le plus souvent — vous l’aurez deviné — anglo-saxonnes
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Ouf ! Quel soulagement ! Nous avions peur que l’opération stress test ne débouche sur des conséquences négatives… pour notre crédibilité. Mais nous voici pleinement rassuré : comme nous l’avions écrit à de nombreuses reprises, le stress test de l’équipe Geithner, c’était du flan. Le Wall Street Journal et le Financial Times révèlent en effet que les 19 grandes banques américaines participant aux "tests de résistance" ont négocié comme des marchands de tapis pour faire baisser les chiffres officiels concernant le montant de capital requis en cas d’aggravation de la crise
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"Nous ne voulons pas en faire une affaire publique". C’est ce qu’a déclaré l’ancien secrétaire au Trésor américain Hank Paulson au PDG de Bank of America, Ken Lewis, en décembre dernier. La remarque de Paulson venait en réponse à la requête de Lewis : une lettre du président de la Fed, Ben Bernanke, qui reconnaissait que le gouvernement insistait pour que Bank of America rachète Merrill Lynch, malgré les pertes de méga-milliards de dollars de la maison de courtage
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Les investisseurs se demandaient il y a tout juste une semaine si espérer un rebond avait encore un sens. Ils sont encore très inquiets au sujet de la santé de l’économie — mais ils peuvent à présent imaginer que les marchés commencent à entrevoir une embellie. Cela dit, les indices boursiers ne sont pas encore sortis de leur tendance baissière
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Les actions Bank of America ont augmenté de 14% jeudi dernier. L’histoire a été la même pour Citigroup (+18,6%) et Wells Fargo & Co. (plus de 30% d’augmentation), pour ne nommer qu’eux. Alors pourquoi se précipiter dans les mauvaises banques ? La réponse, semble-t-il, est dans la création d’une autre mauvaise banque ; la plus grosse et la pire de toutes les mauvaises banques que le monde ait jamais vue
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L’ambiance de déprime qui régnait hier soir sur le floor (le parquet) à Wall Street contrastait singulièrement avec celle constatée sur les pelouses s’étendant de l’obélisque au Capitole. Sur place, plus de 2,5 millions d’Américains pleins de ferveur et d’enthousiasme s’étaient massés pour acclamer le nouveau président des Etats-Unis et entendre son discours d’investiture