Quels sont les points communs entre le film Un jour sans fin (la même journée banale qui recommence indéfiniment pour le malheureux journaliste qui couvre la « journée de la marmotte ») et l’évolution des indices boursiers entre le 11 et le 28 décembre puis entre le 3 et le 13 janvier ?
Bâle III
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EpargnePhilippe Béchade
En ce début 2013, le VIX marque une absence de stress des marchés
par Philippe Béchade 7 janvier 2013Le Noël bis, c’est pour les banques de gabarit international qui ont su convaincre le comité de Bâle d’assouplir les règles de garanties en cas d’urgence — liquidités, bons du Trésor — auxquelles elles devaient se soumettre à partir de 2015.
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Or & Matières Premières
La remonétisation, un tsunami dans le petit monde de l’or
par Isabelle Mouilleseaux 23 octobre 2012Soyons factuels : les banques centrales achètent de plus en plus d’or pour diversifier leurs réserves de change. Elles considèrent donc bien l’or comme une monnaie, au même titre que le dollar ou l’euro.
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Inflation et récession
Le système bancaire peut-il revenir à la normale… et surtout, comment ?
par Mory Doré 16 mars 2012Nous avons vu mercredi que les dépôts overnight à la BCE ont atteint le record de 827 milliards d’euros le 5 mars. Pour qu’ils reviennent à des niveaux plus « normalisés » (même si on imagine mal un retour aux 100 millions d’euros d’avant 2007), il faudrait en tout cas que les banques puissent gérer trois types de problèmes.
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Inflation et récessionPhilippe Béchade
Quantitative easing : et si le remède était pire que le mal ?
par Philippe Béchade 6 juin 2011La mise en oeuvre d’un QE3 pourrait être pire que le mal qu’il est censé combattre (c’est-à-dire une récession) : un regain d’inflation aux Etats-Unis et en Chine s’étendrait rapidement à l’ensemble de la planète.
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▪ Paris en a terminé vendredi sur un rebond de 0,86%, ce qui limitait le repli hebdomadaire à 1% (contre 2% la veille). Aucun support majeur n’a été menacé, les…
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Trois renflouages n’auront pas suffi à sauver le navire. La banque irlandaise Anglo Irish Bank est en liquidation. Les finances du pays, exsangues. Remarquez le langage. Les autorités irlandaises se demandent si elles doivent créer une bonne et une mauvaise banque ou créer une banque de financement et une banque de recouvrement d’actifs, pour sauver les apparences
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La faillite de Lehman, c’était il y a deux ans jour pour jour. Avec le recul, la plupart des témoins et des acteurs de cet événement — qui marquera un tournant dans l’histoire du capitalisme — auraient aussi bien pu ne pas avoir lieu. En effet, l’argument du coût du sauvetage ne tient pas la route lorsque l’on fait les comptes de l’argent public englouti dans le sauvetage d’AIG (sans parler de Freddie Mac et Fannie Mae), dont les pertes furent générées par des activités spéculatives n’ayant pas grand-chose à voir avec son coeur de métier
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La Chine reste tout de même confrontée à un problème de taille : il s’agit du dollar, qui constitue encore près de deux tiers de ses réserves de changes. Pékin apparaît plus que jamais l’otage de Washington. C’est une situation qui demeure gérable mais que la hausse du yen (qui repasse le cap des 84 face au billet vert) rend de plus en plus délicate. Dans le même temps, les banques chinoises apparaissent notoirement sous-capitalisées en regard des encours de prêts immobiliers qu’elles détiennent ; les capitaux à réinjecter se chiffrent en centaines de milliards de dollars
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Epargne
Japon : ce pays devenu trop vieux et dans lequel tout paraît trop neuf
par Philippe Béchade 13 septembre 2010Bill Bonner s’interrogeait vendredi matin sur le destin du Japon, l’échec des mesures de relance par le biais de l’endettement public, l’échec de l’assouplissement quantitatif orchestré il y a une dizaine d’années… Il aurait pu ajouter l’échec à faire chuter indéfiniment le yen : la Chine elle-même se met à en acheter, après avoir maintenu ses réserves à un niveau absurdement bas. Pourquoi Pékin détenait-il 5% de livres sterling et seulement 3% de yens au début de l’été, avant de remettre ces deux devises à parité
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En langage politiquement correct, la reculade de Jean-Claude Trichet et du comité de Bâle — agissant de concert afin de mettre en oeuvre une traduction concrète des recommandations du G20 après la débâcle de l’automne 2008 — se traduit officiellement par l’adoption de quelques "aménagements de transition". Croyez-vous que le secteur bancaire aurait littéralement explosé à la hausse (+5% en moyenne en Europe, +8% à Paris) s’il s’était agi d’une décision de routine portant sur quelques détails mineurs