Voici donc à quoi ressemble la vie après le "QE2" (2ème vague d’assouplissement quantitatif) : prix record pour l’or, retour des actions au niveau pré-Lehman, dollar en route vers son plancher de 2008. Tout rebondit… en termes de dollars dévalorisés. Mission accomplie. Au cas où la couverture média sur le sujet aurait tendance à vous plonger dans le coma, voici un résumé de la décision fatidique de la Réserve Fédérale
assouplissement quantitatif
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La dernière décision de la Fed était-elle déjà entièrement prise en compte par les marchés ? Les investisseurs avaient-ils anticipé la plus récente manoeuvre de la Réserve fédérale, et fait grimper les actions et l’or ? Non ! Le New York Times explique plus en détails les actions de la Fed : "L’action de la [Fed] représente la deuxième fois en une année que la Fed s’aventure sur de nouveaux territoires, tandis qu’elle lutte pour faire baisser les taux d’intérêt à long terme pour encourager l’emprunt et la croissance économique"
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Le marché actions américain a rebondi lorsque Ben Bernanke — papy Soupline, pour les intimes — a annoncé la nouvelle couche d’assouplissement quantitatif. Le patron de la Fed sera enfin le héros qu’il a toujours cru pouvoir devenir. Maintenant, je prends les paris : les cours grimperont pendant six semaines avant de chuter de 30% en quatre mois et de toucher un plancher deux ans plus tard et 45% plus bas. Comment je sais ça ? Car je suis Madame Soleil Levant et je prédis l’avenir des Etats-Unis
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Epargne
Escroquerie à 2 500 milliards de dollars… Madoff n'était qu'un microscopique amateur !
par Philippe Béchade 5 novembre 2010Les opérateurs et les investisseurs se félicitent sans réserve d’une hausse de 1,9% de l’E-Stoxx 50 et du CAC 40. Beaucoup d’observateurs évoquaient mercredi soir le fait accompli, Wall Street semblant hésiter avant de grappiller 0,25% in extremis… Voilà que les 600 milliards de dollars de la Fed seraient redevenus jeudi matin un providentiel stimulant pour les marchés
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Eh bien, cher lecteur, vous connaissez les faits aussi bien que nous. "Les actions américaines grimpent alors que la Fed annonce des rachats supplémentaires de titres du Trésor", annonçait Bloomberg. "Les actions US ont gagné du terrain, les banques aidant les indices de référence à effacer leurs pertes après que la Réserve fédéral a annoncé 600 milliards de dollars supplémentaires de rachats de titres du Trésor jusqu’en juin, afin de stimuler la croissance dans la plus grande économie au monde"
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Epargne
L’Oncle Sam a droit à une piqûre de 600 milliards de dollars d’adrénaline de type "QE" : le coeur tiendra-t-il ?
par Philippe Béchade 4 novembre 2010Le verdict de la Fed est tombé ; le dollar a replongé initialement sous les 1,4180/euro, avant de rebondir vers 1,4030/euro. Soixante-quinze milliards de dollars par mois, c’est un montant qui peut donner le vertige — c’est trois fois le "trou de la Sécu"… mais sera-t-il suffisant pour propulser Wall Street au-delà de ses sommets annuels ? Les réactions initiales permettaient d’en douter
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Epargne
Une journée électorale pour rien… qu'en sera-t-il de l'assouplissement quantitatif ?
par Bill Bonner 4 novembre 2010La journée électorale est passée, aux Etats-Unis. Personne n’a eu ce qu’il voulait. A mesure que les intérêts privés, réclamations particulières et préjugés personnels se sont assemblés, ont procréé et se sont propagés, ils ont donné naissance à un monstre grotesque et difforme… un gouvernement vaste, incompétent, extravagant, laid et pesant, qui a quelque chose à offrir à tout le monde, et aucun moyen de tout payer
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Epargne
QE1, QE2… et la fête à laquelle vous devez absolument participer (2)
par Simone Wapler 3 novembre 2010Le quantitative easing, ça ne marche pas, disions-nous hier… alors pourquoi se lancer dans une nouvelle vague ? Eh bien, c’est un peu compliqué… Si l’économie était une science, le keynésianisme aurait disparu depuis longtemps. Mais l’économie est une religion. Dans ce genre de milieu, on accorde beaucoup de crédit aux pêcheurs repentis et convertis. J’en ai justement un sous la main : Alan Greenspan ex-Grand Gouverneur de la Grande Banque Centrale de l’Empire Américain. Et même Greenspan dit que le QE c’est dangereux
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Devinez ce qui s’est passé hier ? Rien du tout. Les investisseurs retiennent leur souffle. Pourquoi ? Parce que Ben Bernanke devrait entrer dans l’histoire aujourd’hui. Tout le monde est accroché au rebord de son fauteuil, à se demander quel genre d’histoire ce sera. "Un assouplissement enchanté", c’est ainsi que le décrit le Financial Times. Le Financial Times est d’avis que les derniers chiffres sur la croissance trimestrielle américaine — 2% — sont simplement insuffisants
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Epargne
QE1, QE2… et la fête à laquelle vous devez absolument participer (1)
par Simone Wapler 2 novembre 2010QE = quantitative easing. Cette opération consiste pour la Banque centrale américaine à racheter des créances douteuses. La Fed donne du bel argent tout frais tout vert aux banques qui, en échange, lui refilent des mauvaises créances. L’opération soulage les banques et les prêteurs comme les emprunteurs et soutient le marché immobilier américain. C’est l’équivalent (plus sophistiqué) de l’impression de monnaie, de la création monétaire pure. Le but est de soutenir l’économie américaine et l’immobilier américain
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Epargne
Le projet d’assouplissement quantitatif de la Fed déclenche une "Gross" colère
par Philippe Béchade 28 octobre 2010Nous avons expliqué, sans varier d’argumentation depuis la mi-septembre, que la hausse simultanée de l’ensemble des classes d’actifs trahissait un arbitrage massif au détriment du dollar. Elle reposait sur de l’argent qui n’existe pas encore et devrait — dans la meilleure des hypothèses — sortir des imprimeries de la Fed à partir du 3 novembre. Car il s’agit bien de cela : des liquidités qui n’ont qu’une existence virtuelle
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Le CAC 40 cédait ce mardi 1% à la mi-séance et 0,45% au final. Cela ne suffit certainement pas à invalider la tendance haussière en vigueur depuis fin août… mais deux mois, c’est long. Un indice comme le Nasdaq ou le S&P ont grimpé durant sept semaines sur une série de huit sans jamais reperdre plus de 2%. Ne cherchez pas dans ce genre de progression la moindre trace de "psychologie" : l’évolution des indices reste entièrement dictée par la liquidité disponible
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Epargne
Valéo ou le DAX 30, de parfaites illustrations du pouvoir de l’assouplissement quantitatif
par Philippe Béchade 25 octobre 2010Le CAC 40 affiche sur la semaine écoulée un gain global de 1,08%. Toutefois, l’indice s’effrite de 0,25% dans des volumes carrément dérisoires qui induisent le manque de participation des gérants. Le scepticisme reste élevé face à un mouvement de hausse qui semble ne reposer que sur l’espoir d’une injection massive de liquidités par la Fed — le précédent épisode n’ayant pas eu les effets bénéfiques escomptés… sauf sur le prix des actions et des matières premières
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Epargne
Et si Pékin décidait de vider le bain de mousse spéculative ?
par Philippe Béchade 20 octobre 2010Même les manipulations indicielles les mieux ficelées peuvent mal tourner lorsque l’impensable se produit. En l’occurrence, il s’agit d’un relèvement de 0,25% des taux d’intérêt en Chine. Cette annonce est survenue en pleine nuit depuis Pékin, quelques heures seulement après que l’indice SSE de Shanghai se soit hissé au-dessus de la barre symbolique des 3 000 points
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Ben Bernanke sait faire plaisir à ses amis de la finance. Fin août, le président de la Réserve fédérale a décrété une nouvelle vague d’assouplissement quantitatif. Tout le monde sait maintenant à qui profite le crime… Depuis cette annonce, la valeur de l’ensemble des actions cotées sur les marchés américains a progressé de 10%, soit près de 1,3 milliard de dollars
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Epargne
La Fed va-t-elle nous expédier cinq rubans de 100 $ vers la Lune ?
par Philippe Béchade 18 octobre 2010La flambée de Google et de Seagate sur des rumeurs de rachat par des fonds d’investissement qui laissent pourtant sceptiques de nombreux analystes. Seagate n’est ni une machine à cash, ni un groupe diversifié dont certains actifs seraient sous valorisés et "bankables" en cas de cession. Mais dans le climat actuel, n’importe quelle idée d’achat semble bienvenue
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Epargne
Non, ceci n’est pas un pain de dynamite… c’est juste de la pâte à modeler pour faire joli sur le bureau de Ben Bernanke
par Philippe Béchade 15 octobre 2010Nous ne comprenons toujours pas précisément comment l’évolution des indices boursiers est programmée (doutiez-vous qu’elle le soit de manière très précise ?). Toutefois, nous avons bien compris hier que le quota de volatilité hebdomadaire avait été épuisé mercredi, au lendemain de la publication du compte-rendu de la Fed. Mais au fait, le communiqué de la dernière réunion contresigné par Ben Bernanke explique-t-il vraiment la bouffée d’euphorie qui a propulsé les indices européens au-delà de leurs résistances estivales ?
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Le 13 octobre 1987, la bulle boursière éclatait suite à la décision allemande de durcir sa politique monétaire. Dans le même temps, la Fed — avec à sa tête un tout nouveau président dénommé Alan Greenspan — regardait sans émotion le déficit commercial américain se creuser dans des proportions historiques, entraînant le dollar dans une spirale baissière qui risquait de replonger la planète, et l’Allemagne, dans un contexte inflationniste dont la Bundesbank ne voulait à aucun prix. Le 13 octobre 2010, les marchés s’abandonnaient à une euphorie débridé