La Fed a parlé. Les marchés ont grimpé. L’or aussi. Le dollar a coulé, bien entendu… pour retrouver les 1,38/euro. Qu’a dit la Fed pour causer une telle agitation ? Elle a annoncé que sa première fournée d’"assouplissement quantitatif" (également connu sous le nom de création de devises) a été un grand succès, et qu’elle avait l’intention de recommencer
assouplissement quantitatif
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Les places européennes se sont empressées de se réjouir d’une nouvelle rumeur faisant état de la reprise imminente du cycle de quantitative easing (QE, assouplissement quantitatif) par la Fed. Un de ses membres s’est même montré plus précis en évoquant des "montants limités" sur une période plus "resserrée". La presse américaine pense toutefois avoir identifié d’autres pistes après avoir branché son décodeur au fil des dernières déclarations de divers membres de la Fed. Les journaux évoquent un assouplissement quantitatif sans limitation de taille ni de durée, en fonction du possible surgissement de nouvelles difficultés conjoncturelles
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"L’assouplissement quantitatif est une nouvelle arme", explique Bill aux lecteurs de MoneyWeek. "Elle n’est pas censée tuer les détenteurs ou les acheteurs d’obligations. Elle est simplement conçue pour les effrayer avec un peu d’inflation. Mais avec la mitraillette de l’assouplissement quantitatif sur la tempe, un investisseur peut avoir des doutes quant à la promesse de la Fed d’appuyer ‘juste un peu’ sur la gâchette. Il laissera tomber le dollar et les obligations américaines et s’enfuira. L’inflation grimpera en flèche"
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Peter Schiff, de chez Euro Pacific Capital, nous a fait remarquer que la Réserve fédérale n’en avait pas fini de détruire l’économie, mais que "Bernanke et ses supporters ont affirmé que leurs mesures de relance prendraient fin dès que la reprise commencerait pour de bon". M. Schiff a aussi ajouté : "c’est sans compter que la ‘croissance’ créée par les mesures de relance est totalement dépendante de ces mesures. La ‘reprise’ cessera dès que l’on mettra un terme aux mesures de relance"
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Il y a eu le terrorisme… la crise bancaire… et voilà que la grippe A débarque aux Etats-Unis. Pourquoi est-ce une urgence ? Nous n’en savons rien. Notre soeur, qui vit en Virginie, nous a annoncé que plusieurs de ses petits-enfants ont attrapé ladite grippe. Ils ne semblent pas plus affectés que par une grippe "normale". Mais toute urgence est une opportunité. Et les autorités ne veulent pas la gâcher
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Il y a quelques temps, le FMI a doublé ses estimations concernant les pertes du secteur bancaire, les faisant passer à 2 000 milliards de dollars. De plus, le gouvernement américain de 2009 ne compte pas uniquement son budget en milliers de milliards de dollars, il compte ses déficits budgétaires en milliers de milliards. Selon les dernières estimations, le tout premier budget du président Obama produira un déficit de 1 800 milliards de dollars en 2010. Et c’est là l’hypothèse optimiste
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Selon notre vieil ami Ron Paul, membre du Congrès américain, nous nous dirigeons vers une récession de 15 ans. Il a probablement raison. Autrefois, les "paniques" et les "dépressions" prenaient fin relativement rapidement. Il n’y avait pas d’Etat-providence, pas d’allocations chômage. Les gens devaient se débrouiller. Lorsqu’une dépression frappait, les salaires baissaient rapidement et les gens retournaient au travail. Ils gagnaient moins… mais toute l’économie s’adaptait
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Pendant un temps, les investisseurs ont semblé ne pas savoir ce qui les avait frappés. Ils étaient abasourdis… interloqués… effarés… Puis, mercredi dernier, Bernanke a annoncé un plan "stupéfiant" destiné à sauver le monde de la dépression. Les chiffres étaient difficiles à suivre, mais ils étaient considérables