Alors que la situation de la Grèce semble — temporairement — s’atténuer, c’est un autre "mauvais élève" de la Zone euro qui est revenu sous les feux de la rampe la semaine dernière : l’Irlande. En effet, malgré le succès du placement obligataire (très attendu) en début de semaine dernière, l’annonce d’une contraction inattendue du PIB au deuxième trimestre a ravivé les craintes des investisseurs
Anglo Irish Bank
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Trois renflouages n’auront pas suffi à sauver le navire. La banque irlandaise Anglo Irish Bank est en liquidation. Les finances du pays, exsangues. Remarquez le langage. Les autorités irlandaises se demandent si elles doivent créer une bonne et une mauvaise banque ou créer une banque de financement et une banque de recouvrement d’actifs, pour sauver les apparences
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La seule bonne surprise — et il est légitime de se demander si cela en est une — concerne la survie de la moribonde Anglo Irish Bank. Le gouvernement irlandais a fini par décider de recourir au procédé classique consistant à isoler les actifs de bonne qualité de la masse des créances pourries. Ces dernières seront logées dans une "banque poubelle" — une bad bank à l’image de celle créée pour solder le passif de Northern Rock ou de RBOS en Angleterre. C’est maintenant à Bruxelles de donner ou non son aval… mais quoi qu’il arrive, l’Anglo Irish, qui fut le fer de lance de la bulle immobilière en Irlande, ne sera plus qu’une banque fantôme
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Epargne
A Fanny Gerbet, qui n’est plus et sans qui cette Chronique ne serait pas
par Philippe Béchade 8 septembre 2010Vous qui lisez quotidiennement nos textes ne connaissez que ceux qui les signent — mais pour qu’ils soient publiés et rencontrent leur public, il faut des sortes de fées bienveillantes qui excellent dans l’art d’attirer l’attention des bonnes personnes au bon moment.
Fanny, directrice de la rédaction aux Publications Agora, était de celles-là.