Quelle sorte d’investisseur s’enthousiasme pour des "signes de stabilisation" repérés par la Fed et le FMI mais ne s’émeut nullement de la spirale baissière sur les salaires aux Etats-Unis, en Irlande et bientôt dans toute l’Europe ? Une chute si brutale que même si le taux de chômage rechutait sous les 9% au lieu de s’envoler au-delà des 10% officiels aux Etats-Unis, la masse des revenus distribués continuerait de diminuer dans de fortes proportions, torpillant la consommation
Ambac Financial
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Nous avons le sentiment que les marchés se comportent comme un lapin qui a pris quelques plombs dans le flanc : l’impact lui a fait faire un roulé-boulé à la mi-janvier mais son instinct de survie est plus fort que la douleur, et il reprend sa fuite en avant. Malheureusement, avec des muscles tuméfiés et une patte cassée, sa course est moins efficace et le chasseur a désormais tout le loisir de l’ajuster ; il peut désormais prendre tout son temps avant de déclencher le tir fatal
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La clé de voûte du système repose en grande partie sur la capacité des monoliners à honorer leurs engagements en matière de garantie des créances à haut risque. En effet, selon la presse américaine, Ambac Financial serait sur le point de dévoiler un accord visant à restructurer ses activités et à garantir une bonne partie des CDO devenus totalement illiquides depuis le milieu de l’été. Un financement de l’ordre de trois milliards de dollars lui serait alors accordé par un pool de huit banques européennes et anglo-saxonnes de taille mondial
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Le terme le plus souvent employé trois mois auparavant — en pleine euphorie boursière — était Goldilocks (équilibre supposé des risques entre croissance et inflation). Le jeudi 17 janvier, l’expression la plus fréquente dans la bouche des opérateurs et des commentateurs était… capitulation