Les marchés apprécient l’idée que de l’argent public sera enfin investi dans l’économie réelle, sur des projets à long terme et d’intérêt général, plutôt que dans le tonneau des Danaïdes du renflouement des pertes bancaires. Le passif se creuse si profondément que même la Maison Blanche a reconnu que tirer des chèques au profit des établissements de crédit restait sans effet sur le redressement de leurs comptes. Il a bien fallu faire une dernière grosse entorse de 305 milliards de dollars à ce principe
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Alistair Darling
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Epargne
Un coup de poker baptisé Geithner : plus rien à perdre ?
par Philippe Béchade 24 novembre 2008Contrairement à Henry Paulson, Tim Geithner n’est pas issu du gratin financier de Wall Street. Il n’a jamais travaillé pour l’une de ces grandes banques d’affaires qui trônait encore sur le toit du monde 18 mois auparavant. Il ne leur doit ni sa carrière, ni sa fortune, et c’est apparemment un gage d’objectivité et d’indépendance qui a beaucoup plu aux investisseurs