Le streaming a bouleversé notre rapport à la culture, à la musique, aux séries… et même à la Bourse. Pourquoi un tel succès ? Et comment en profiter aujourd’hui en tant qu’investisseur ?
Une personne sur 29 dans le monde a un compte Netflix. Sur YouTube, on compte plus de 2,5 milliards de visiteurs chaque mois. Ces chiffres sont vertigineux. Ils montrent l’ampleur du phénomène streaming. Et pourtant, il y a quinze ans, cette technologie était encore marginale.
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi le streaming est-il devenu un pilier de nos vies modernes ? Et que se cache-t-il derrière cet engouement fulgurant ?
Le streaming, c’est quoi ?
Le streaming, c’est la diffusion en continu de contenus audio, vidéo ou interactifs via Internet, sans avoir besoin de télécharger l’intégralité du fichier au préalable. En clair : on clique, ça joue. Pas besoin d’attendre, pas besoin de stocker.
Ce mode de consommation s’est imposé dans les années 2010, porté par l’essor du haut débit, la généralisation des smartphones et la disponibilité du Wi-Fi quasiment partout. Avant cela, pour écouter de la musique, il fallait acheter un CD ou télécharger un fichier MP3. Pour regarder un film, il fallait un DVD, voire se rendre dans un vidéoclub. Autant dire que l’accès à la culture était à la fois plus lent, plus onéreux et plus contraint.
Aujourd’hui, en quelques secondes, il est possible de lancer une série sur Netflix, une playlist sur Deezer, un podcast sur une plateforme de musique à la demande ou même un concert en direct sur YouTube Live. Le streaming, c’est la liberté d’accès à tout, tout le temps, et partout. Ce bouleversement technologique n’est pas seulement un changement de support : il a aussi redéfini les modèles économiques de la culture et du divertissement.
Des rémunérations fragmentées
Prenons deux icônes de la chanson française : Johnny Hallyday et Jean-Jacques Goldman.
Dans les années 1980 et 1990, leur carrière reposait sur trois piliers économiques fondamentaux : les ventes physiques de disques, les droits d’auteur gérés par la SACEM et les tournées de concerts. A cette époque, vendre un million d’albums était synonyme de plusieurs millions d’euros de revenus nets pour un artiste majeur. Le public achetait l’album en entier, parfois uniquement pour deux ou trois chansons. L’objet physique comptait, et chaque unité vendue représentait une valeur significative.
Actuellement, tout a changé.
Les plateformes de musique en ligne proposent un accès instantané à des millions de titres pour quelques euros par mois. Mais pour les artistes, la réalité financière s’est transformée : un stream rapporte en moyenne entre 0,003 € et 0,005 €, après répartition entre la plateforme, le label et l’interprète. Il faut donc environ 250 000 écoutes pour générer 1 000 € de revenus bruts. Seule une infime minorité d’artistes atteint ce volume de consommation.
En clair, là où Johnny gagnait des millions avec un million de disques vendus, un artiste de 2025 doit dépasser plusieurs dizaines de millions d’écoutes pour espérer un revenu comparable. Le streaming a démocratisé l’accès à la musique, mais il a aussi fragmenté sa rémunération.
Répondre au besoin d’évasion
Et le streaming ne se limite plus à la musique. Il est devenu omniprésent : films, séries, documentaires, livres audio, podcasts, jeux vidéo, événements en direct, cours en ligne… tout passe aujourd’hui par des plateformes comme Netflix, Disney+, Audible, Prime Video, Twitch ou encore d’autres acteurs de l’audio à la demande.
En 2025, on compte 1,8 milliard de personnes ayant regardé du contenu en streaming, 818 millions d’utilisateurs pour la musique et 282 millions de foyers abonnés à Netflix. Cela signifie qu’environ une personne sur 29 dans le monde possède un compte Netflix – un chiffre déjà impressionnant sans même prendre en compte les partages de comptes au sein des foyers.
Le succès du streaming tient à sa capacité à répondre à un besoin profond : celui de s’évader, de choisir, de reprendre la main sur son temps libre. Dans un monde où l’actualité est anxiogène, marquée par l’inflation, les conflits et la crise écologique, les individus cherchent des espaces de respiration. Le streaming est devenu cette bulle de légèreté et de personnalisation, à portée de main. Il s’adapte à tous les moments de la journée : une série pendant le dîner, un podcast dans les transports, une playlist pour travailler ou pour courir.
Le streaming s’adapte à vous, pas l’inverse.
Et la Bourse dans tout ça ?
Cette mutation culturelle et technologique se ressent aussi dans les actions en Bourse.
Les plateformes de streaming ont généré des milliards de revenus. Et pourtant, certaines actions du secteur restent largement sous-valorisées. Pourquoi ? Parce que les analystes traditionnels n’évaluent pas encore à sa juste mesure le potentiel de ces modèles hybrides, fondés sur la combinaison d’abonnements, de publicité, de données comportementales et d’intelligence artificielle. C’est là que réside une opportunité majeure pour les investisseurs : peu de monde se positionne sur ces titres aujourd’hui. Et comme souvent en Bourse, les meilleures affaires se font avant que tout le monde ne s’y intéresse.
Notre expert, Alexander Green, partage cet avis. Il a identifié une action liée au streaming, encore méconnue, mais avec un potentiel de croissance spectaculaire. Pour découvrir cette action confidentielle et accéder à l’analyse complète, il vous suffit de rejoindre The Oxford Communiqué en cliquant ici.
En 2025, le streaming est plus qu’une technologie : c’est un mode de vie. Et pour ceux qui se positionneront à temps, c’est aussi gage d’une croissance financière à fort potentiel.