▪ Après les taux, intéressons-nous aux prix de l’or et de l’argent-métal, qui sont en baisse depuis un an — l’or a chuté de 20% et l’argent-métal de 28%. Un banquier explique — dans le Wall Street Journal, rien de moins — qu’on assiste à une embellie économique. Par conséquent les gens sont moins enclins à "laisser dormir leur épargne" en achetant de l’or. Il conseille de "mettre ses fonds à bonne utilisation" en les dirigeant vers d’autres investissements. Vraiment ?
De toute évidence, ce banquier a raté le cours où le professeur apprenait à ses élèves que "l’or c’est de l’argent". Parce que détenir de l’or n’est aucunement synonyme de "faire dormir" son argent. Demandez au reste du monde, en particulier aux Orientaux. Eux, ils achètent de l’or.
Voici en effet la liste de toutes les banques centrales nationales qui ont acheté de l’or ces derniers mois : Russie, Turquie, Inde, Brésil, Canada, Mexique, Arabie Saoudite et Vietnam. Que savent-elles ?
Bien sûr, la Chine se dote, elle aussi, d’une réserve d’or mais elle ne le crie pas sur tous les toits. Les Chinois construisent également des armes nucléaires et ils ne s’en vantent pas non plus. Ce qui se passe en Chine reste en Chine.
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A Harvard, j’ai donc appris que l’or était de l’argent. J’ai à nouveau appris cela dans le département de géologie du professeur Ulrich Petersen, et non dans le département d’économie.
Toutefois, de temps à autre à Harvard — dans les années 1970 — on pouvait entendre un professeur d’économie énoncer quelque chose comme "un dollar est aussi bon que de l’or". Oui, c’était une réminiscence de la période des accords de Bretton Woods, qui avaient "adossé" le dollar à l’or.
Les vieilles habitudes monétaires ont la vie dure. Peut-être étaient-elles une bonne chose, à leur époque, et méritent-elles d’avoir la vie dure.
▪ La différence entre devise et argent
En tous les cas, je n’ai jamais cru que la monnaie américaine était de l’argent réel. Ces billets verts de zombies ne sont qu’un moyen d’échange et un "cours légal pour toutes les dettes, publiques comme privées". Où ai-je donc eu cette idée contre-culturelle, excentrique ? Eh bien, j’ai lu le texte imprimé sur chaque billet émis par la Réserve fédérale, qui dit exactement cela.
Il y a une différence entre devise et argent. Durant deux générations, l’Amérique moderne a été capable de brouiller cette distinction. Mais avec les dépenses fédérales incontrôlables, chaque jour nous rapproche de notre propre version contemporaine de l’apocalypse économique.
Vraiment, qui a besoin d’une apocalypse zombie lorsqu’on a un gouvernement fédéral qui dépense des sommes astronomiques d’"argent" qui, apparemment, vient de nulle part ?
Certes, il provient de la Réserve fédérale. Mais pour l’essentiel, l’argent de la Fed équivaut à une "machine à dollars de style Big Bang" — du néant naît quelque chose.
Cela me rappelle une histoire — vraie. Il y a quelques années, sous le second mandat de Bush, je me trouvais au Pentagone, dans l’immense bureau d’un type très important de l’U.S. Air Force. Nous discutions des problèmes énergétiques, en particulier des programmes de l’Air Force pour encourager une industrie américaine de "l’essence synthétique".
Notre discussion abordait les problèmes que pose le financement par l’Etat d’un développement industriel privé et on posait la question de savoir qui possédait la propriété intellectuelle. Une nouvelle technologie de développement énergétique a des implications de sécurité nationale. La propriété intellectuelle devait-elle entrer dans le domaine public ? Ou bien fallait-il en garder des parties classées secret défense ?
Un des responsables militaires autour de la table demanda la parole et déclara d’un air sombre : "je ne sais pas si nous pouvons garder ce type de technologie secrète. Nous avons du mal à dissimuler ce genre de choses pendant longtemps".
Comme tout le monde autour de la table hochait la tête, je décidai de tester leur qualité d’écoute. Je dis : "c’est juste. Vraiment, les deux seuls secrets nationaux que nous avons jamais été capables de garder sont au sujet de ces extraterrestres et de l’OVNI capturé dans la Zone 51, et qu’il n’y a pas d’or à Fort Knox".
Le silence se fit dans la pièce. On aurait pu entendre une mouche voler. Le grand ponte de l’Air Force se pencha alors vers moi et me regarda droit dans les yeux. "Vraiment ?" dit-il. "Il n’y aurait donc pas d’or à Fort Knox ?"
1 commentaire
Suite et fin
Comme je vous l’ai dit, je ne souhaite pas que mes commentaires soient publié, et je fait en sorte pour qu’ils ne puissent pas l’être.
Je suis globalement et malheureusement d’accord avec ce que vous dites.
Un jour une personne que je connais bien, m’a expliqué que pour lui la monnaie(au sans large) était ce qu’il appelait un »terminator » c’est à dire une création qui avait la capacité de détruire son créateur(nous),un créateur qui n’a peut être pas très bien compris ce qu’il avait créé, ce qu’il utilise.
Au vu de ce qui se passe depuis des années, je doit dire que je suis aussi de c’est avis.
Mais une monnaie quel que soit son support physique est aussi un mélange de croyances, d’habitudes, de repères. Il faut être prudent quant on parle, même si on a vu certaines choses, et que l’on a envie de les dire.
C’est uniquement pour cette raison que ceci est mon dernier message, on ne peut plus que laissez faire les choses …