Vous êtes un bon citoyen. Vous payez des impôts. Vous votez. Mais finalement vous avez l’impression que votre bulletin ne sert à rien, ne fait pas bouger les choses.
Rassurez-vous, c’est normal.
Sans que vous sachiez comment, votre pouvoir de décision se rétrécit de jour en jour ; tout se renchérit mais il n’y a pas d’inflation, vous dit-on ; vous payez de plus en plus d’impôts mais il vous semble que la contrepartie que vous en obtenez ne justifie pas le supplément.
N’importe quel régime engendre sa caste de profiteurs, que ce soit une Royauté ou une République. Nos démocraties modernes n’échappent pas à cette fatalité.
Mais les profiteurs de nos jours n’ont pas de titres de noblesse, ils n’achètent pas de charges à un souverain.
Ils sont plus difficiles à repérer car ils se camouflent derrière de grandes idées et de bons sentiments. Ils compliquent à dessein le système, ils le détournent habilement à leur profit. Ils sont intelligents, ils font partie de l’élite. Ils opèrent en plein jour.
C’est pour cela que nous parlons de « Parasitocratie », une combinaison de parasitisme et d’aristocratie.
Les membres éminents de cette caste peuplent les administrations, les universités, les gouvernements, les organisations internationales, les instances de réglementation, les multinationales, …
Mais ses membres les plus riches dominent le système monétaire et financier.
Ce dernier est devenu tellement complexe que nos pauvres neurones rentrent en ébullition à chaque fois que nous voulons réellement comprendre comment il marche.
Les taux sont négatifs pour la première fois depuis l’histoire de l’Humanité. Cela nous intrigue. Autrefois, le capital était quelque chose de tangible. Un outil de production, une charrue, un moulin, une machine à vapeur, une usine, des robots,… Quand le capital n’était que de l’argent, il n’en était pas moins aussi tangible : de l’or ou de l’argent-métal.
Puis, il s’est produit quelque chose. Ce quelque chose, nous l’avons appelé le créditisme ou le dollar falsifié. Bill Bonner vous en a parlé toute cette semaine.
L’argent a commencé à devenir immatériel. Il n’est plus que des inscriptions comptables dans des mémoires informatiques. Certains ont le privilège de faire surgir ces crédits qui n’ont aucune contrepartie donnée en garantie. Ces privilégiés perçoivent une rente sur de l’argent qui n’existe pas. Nous appelons ce système le « créditisme », par opposition au « capitalisme ».
Le créditisme est arrivé à ce mirage surprenant : les taux négatifs. C’est bien la preuve qu’il n’a rien à voir avec le capitalisme.
Jusqu’à présent, la « Parasitocratie » s’est enrichie avec le créditisme.
Pauvre lecteur, je compatis : voilà une phrase compliquée avec deux horribles néologismes.
Peut-être préféreriez-vous d’autres mots : par exemple, zombies, kleptocratie, élite, ploutocratie, rentiers. Plus difficile de trouver d’autres mots pour créditisme : « système bancaire à réserves fractionnaires », avouez que c’est un peu barbare…
N’hésitez surtout pas, cher lecteur patient, à nous suggérer des appellations ou à nous donner vos préférences. Le pouvoir de nommer les idées leur donne corps.
Quant au remède contre la « Parasitocratie » que nous vous avons promis ?
Le sens critique. C’est un remède très naturel, comme vous le voyez, pas coûteux et pas dangereux. Aucune surdose n’est mortelle. Ce serait plutôt une carence qui serait dangereuse.
Un petit exercice ?
Le 30 juin dernier, l’Union européenne allait interdire l’utilisation du glyphosate (round-up) qui est l’herbicide sélectif le plus vendu au monde depuis des décennies. L’Union européenne était aussi la seule instance ayant décidé de promulguer son interdiction. Comment se fait-il que le round-up dangereux avant le Brexit le 24 juin 2016 ne le soit plus le 30 juin 2016 et que l’Union européenne renonce à sa décision ? Qui tranche vraiment ?
Un autre exercice puisque c’est le week-end.
Pourquoi tente-t-on de démonétiser le cash, les espèces ? Qui décide vraiment dans ce domaine ? Pourquoi, d’ailleurs, faut-il que la monnaie soit une affaire d’Etat, qu’elle ait un « cours forcé » ou un « cours légal » ?
Sur ce dernier point, nous vous conseillons la lecture du dernier livre de Jim Rickards « Nouveau plaidoyer pour l’or ».
Jim fréquente la « Parasitocratie » et il pense que cette élite va bientôt se servir de l’or…
Si vous voulez vous protégez de la « Parasitocratie », vous devez avoir de l’or. Je sais que beaucoup de Français ne possèdent plus d’or dans leur coffre. C’est pourquoi j’aimerais vous offrir sans plus attendre un exemplaire gratuit de mon dernier livre : je vous demande de ne plus acheter une seul once d’or sans l’avoir lu ! Laissez moi simplement votre e-mail ici |
4 commentaires
Mme Wapler:
Votre analyse est d’une limpidité lumineuse. « Créditisme » et » Parasitocratie » me semblent très parlants. J’y ajouterai 2 détails:
Le premier c’est que depuis plus de 2 siècles, la parasitocratie a eu pleinement le temps de s’installer, de se développer et de se camoufler, aux USA et dans tout l’Occident. Le millefeuille français en est l’illustration.
Le second, c’est que pour se développer en toute sécurité, il a besoin d’occuper les esprits des citoyens ordinaires. Comme un prestigiditateur détourne votre attention sur votre environnement, le temps d’escamoter votre montre. Pour cela, il se sert de grandes causes ET de campagnes d’alertes qui sont en fait des campagnes de propagande. C’est ce qui s’est passé dans les années 1970, au moment où fut lancé le « créditisme ». Au final, on peut dire que le lancement d’une « campagne » est un indicateur fiable signalant une avancée du parasitisme des Poly-Tiques.
La vague actuelle d’attentats serait-elle cet indicateur ?
globalistes communistes
gastirad39
oui comme le fut le vietnam et la guerre froide
Quelle est la définition exacte de la parasitocratie? Englobe t-elle les « julot casse croute » (mieux et meilleurs que les terroristes. mais eux c’est légal. Il se votent d’ailleurs leurs lois d’intérêts payés, volontairement, généreusement et dans la joie par nous qui ne savons atteindre aux paradis. Ensuite on s’étonne que certains s’abandonnent à celui des houris).
Ces « julot-casse-croute » (alias parlementaires) qui font partie des 1% des plus riches de France et qui sont au contact quotidien avec la misère du peuple. C’est pourquoi pour ne pas y tomber, il se garantit avec ses lois d’augmentations en tout genre (même quand c’est urgent et surtout dans ces cas là)…..
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