C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, comme dit le proverbe. Certains de ces vieux pots produisent cependant une soupe assez désagréable…
Comme prévu… les grandes fortunes Russes profitent des sanctions américaines pour s’enrichir davantage.
Bloomberg :
« [Après environ] un mois de suspension, les actions à Moscou ont grimpé, avec une augmentation de l’indice MOEX Russia de près de 12%. Alors que seules 33 actions ont repris leur cotation, les Russes dont la fortune y est liée ont déjà gagné 8,3 Mds$ en tout, d’après l’indice Bloomberg Billionaires Index, qui répertorie les 500 plus grosses fortunes du monde.
Nombre de milliardaires russes ont été sanctionnés par l’Union européenne et le Royaume-Uni après que le Kremlin a déclaré la guerre à l’Ukraine : certains ont vu leurs biens dans ces juridictions saisis, tandis que d’autres se sont empressés de revendre leurs parts, tant qu’ils le pouvaient.
Néanmoins, pour les 10 magnats dont les actions ont repris leur cours, les avances se sont ajoutées à leurs gains théoriques. »
Les vendeurs occidentaux se sont débarrassés de leurs actions à un prix dérisoire. Et qui les achète pour une bouchée de pain ? Les Russes !
Prochain arrêt : Absurdeville
Ah, le monde est fou ! Des fusils partout… et des cibles humaines. Le programme de sanctions tourne au vinaigre… rapprochant Russes, Chinois, Iraniens et Indiens… accélérant la dégringolade du système financier dominé par le dollar… augmentant les prix pour les consommateurs américains… ralentissant la croissance économique américaine… et accroissant davantage la fortune des oligarques russes.
Qui donc a eu la merveilleuse idée de s’impliquer dans cette querelle entre la Russie et l’Ukraine ?
Voici notre sujet du jour : d’où nous viennent ces idées absurdes ?
Chelsea Clinton, par exemple, n’a pas eu à tout deviner par elle-même : elle a notamment fait ses études à Stanford et Oxford. Toutefois, d’après le journaliste allemand Ernst Wolfe (qui n’a peut-être pas la lumière à tous les étages, qu’en savons-nous), elle aurait également étudié ailleurs, dans un endroit non renseigné sur sa page Wikipédia.
Dirigée par le Forum Économique Mondial (qui finance les grandes fêtes à Davos… où de riches influenceurs se rendent dans leur jet privé pour recommander aux classes moyennes de ne plus utiliser de four à gaz), cette école vous accueille seulement sur invitation.
Et la liste des alumni est hallucinante : Larry Fink, Larry Page, Christine Lagarde, Emmanuel Macron, Justin Trudeau, Gavin Newsom [NDLR : gouverneur de Californie], Mark Zuckerberg, Bill Gates… la crème de la crème, en somme… des grands industriels… des chérubins, des séraphins… des dirigeants du nouvel ordre mondial… tous ces infatigables qui se battent sans relâche pour améliorer le monde dans lequel nous vivons. Oui, cher lecteur, c’est un club élitiste, et vous n’en faites pas partie.
Certaines estimations portent à plusieurs milliers le nombre de « décideurs de Davos ».
La liste des (non-)invités
Curieusement, l’une des personnes qui ne figure pas sur la liste est Donald J. Trump.
Et pour cause : il n’a jamais été accepté par l’élite. Trop incontrôlable. Franc-tireur. Il a toujours dit ce qu’il pensait. Et souvent, ce qu’il pensait n’était ni très intelligent, ni très sympathique. Mais surtout, ses propos étaient généralement éloignés des idées de son parti. C’est pour ces raisons que les médias ont travaillé d’arrache-pied à sa destitution, affirmant que l’élection de 2016 était illégitime pour cause d’ingérence russe.
Une accusation ridicule dès le départ : tout le monde a essayé d’influencer ces élections, il n’y avait donc aucune raison de penser que les Russes purent avoir un réel impact.
L’élite traditionnelle percevait Donald Trump comme une menace, alors qu’en vérité, elle n’avait rien à craindre. Au lieu de démanteler les programmes des élites… il les a étendus. Il n’a pas fermé une seule base militaire à l’étranger. Il n’a pas effectué la moindre coupe dans le budget fédéral. Il a fait pression pour baisser davantage les taux d’intérêt… puis a emprunté, dépensé et imprimé plus d’argent que n’importe quel autre président des Etats-Unis.
Autre absent notoire de la liste des anciens élèves du FEM : le président russe, Vladimir Poutine. Dans une allocution du 18 octobre 2021, il a expliqué pourquoi il ne souhaitait pas en faire partie :
« Nous restons perplexes face à la paralysie qui s’étend dans les pays qui ont pris l’habitude de se considérer comme les porte-drapeaux du progrès. […].
[…] Les recettes qu’ils ‘inventent’ ne datent pas d’hier […]. Les bolchéviques suivaient les dogmes de Marx et d’Engels. Ils ont aussi affirmé vouloir transformer le mode de vie traditionnel, le mode de vie politique, économique, ainsi que la notion même de moralité, soit les principes fondateurs d’une société saine.
Ils ont tenté de détruire des valeurs anciennes et séculaires, en redéfinissant les relations entre les personnes, et en encourageant tout un chacun à prendre des nouvelles de ses proches, de sa famille. Cette démarche était considérée comme un élan de progrès. Elle était très populaire et soutenue par beaucoup de personnes dans le monde entier.
Comme nous pouvons le voir, cela se produit [à nouveau] aujourd’hui […], alors que des auteurs illustres des siècles passés, tels que Shakespeare, ne sont plus enseignés à l’école et à l’université parce qu’ils [sont considérés] comme des classiques démodés qui ne comprenaient pas l’importance du genre ou de la race. »
Cette démolition du passé va bien plus loin que les valeurs « woke » des universités de Californie et de la côte est des Etats-Unis. La question qui nous intéresse particulièrement est celle de l’attaque sur les monnaies traditionnelles : c’est ce secteur qui sera le plus touché. Actuellement, la valeur du dollar est volontairement gonflée et pénalisée.
Les gouvernements n’ont plus le choix : pris au piège dans un cycle « l’inflation ou la mort », ils n’ont que deux options : imposer de l’inflation le dollar et détruire la classe moyenne américaine, ou démolir la Bourse, l’économie, et une grande partie de leur propre fortune et de leur pouvoir.
Ce sera aux décideurs d’élite de faire le choix. Que choisiront-ils de détruire ?
Affaire à suivre…
1 commentaire
Les Américains voulaient resserrer leur emprise sur les Européens par la peur car elle s’étiolait. Mais les sanctions économiques boomerang n’étaient pas nécessaires, alors pourquoi?
– ils sont incapable de réflexions économiques et d’évaluer les conséquences et les chocs en retour?
– les Européens ont voulu jouer les gros bras avec la grosse artillerie sans réfléchir et sans attendre les consigne de leur parrain?
– les Américains veulent en plus les affaiblir (le plus probable)?
– ils savaient que s’était le prix à payer et finalement affaiblir les populations au profit de Davos est aussi un des objectifs