"… comme s’ils étaient plus sages que Dieu…"
— William Bradford, gouverneur de la Colonie de Plymouth, sur la vanité des planificateurs centraux
▪ Nous avons quitté New York hier… prenant le Holland Tunnel pour rejoindre la I-95 jusqu’à Baltimore. Cela n’a pas été un voyage agréable. La I-95 est le corridor routier le plus emprunté de la Côte est. Et la circulation est particulièrement dense aux alentours de Thanksgiving.
Nous aurions dû partir plus tôt !
Mais nous étions occupé à observer de quelle manière le monde entier ou presque semble vivre au Pays des Rêves. En matière de politique comme d’économie, la plupart des gens croient ce qui n’est pas vrai — que le peuple choisit ses dirigeants… et que lesdits dirigeants sont plus sages que Dieu.
Aujourd’hui, avec Thanksgiving, les Etats-Unis commémorent une première expérience sur le sujet. Les colons américains se sont retrouvés au mauvais endroit… suite à quoi ils ont frôlé l’auto-extermination à force de planification centrale maladroite. Leur système décourageait le travail et encourageait les zombies. Comme l’écrivait le gouverneur William Bradford : [le système consistant à] "confisquer la propriété et [la] mettre en commun [causa] de la confusion et du mécontentement [et] retarda bien des travaux qui auraient contribué au profit et au confort [des colons]".
Certains partirent travailler pour les Indiens, coupant du bois et cherchant de l’eau en l’échange de quelques poignées de maïs. D’autres moururent de faim.
Enfin, on abandonna la planification centrale et la production collective. Les familles se virent remettre des lopins de terre individuels qu’elles purent cultiver pour elles-mêmes. La colonie était sauvée.
"Le succès fut considérable", écrivit Bradford, "en favorisant l’industrie de tous".
On s’enrichit en travaillant plus dur, en épargnant davantage et en améliorant la productivité |
Aujourd’hui encore, il n’y a pas de raccourcis, pas d’astuces : on s’enrichit en travaillant plus dur, en épargnant davantage et en améliorant la productivité.
Pourtant, les autorités de toutes les grandes économies semblent avoir désappris de centaines d’années de leçons douloureuses.
La plupart des nouvelles initiatives gouvernementales réduisent l’incitation à travailler et augmentent les récompenses liées à l’oisiveté. Ce qui provoque — c’était à prévoir — moins de travailleurs et plus de zombies.
2 commentaires
CE QUE DIT MISTER BILL EST ENCORE VRAI MAIS ON NE S’ENRICHIT FASTUEUSEMENT QU’EN
FAISANT FRUCTIFIER UN CAPITAL IMPORTANT .
PARMI LES MERITANTS CERTAINS S’ENRICHISSENT MAIS BEAUCOUP RESTERONT AVIDES ET
FRUSTRES.
PARMI LES DEJA RICHES LA FONTAINE D’OR BENIT LE PLUS GRAND NOMBRE!
FILS NOBLE QUI ENTRE DANS LE JEU IL Y A DEUX CHEMINS:
HERITE DE TES PARENTS OU EPOUSE UNE BELLE DOT.
NE RECULE DEVANT RIEN,RELIS BALZAC ET RENTRE DANS LA COMEDIE HUMAINE
Il est certain que les montagnes de dettes en expansion ne peuvent être un facteur de progression réelle de l économie et que faire des économies en monnaie fiduciaire ne va pas dans le sens de la dolce vita partagée
Quant aux générations suivantes E Todd parle en connaisseur
Il faut néanmoins sans référence pour autant a l idéologie ou a la furie communiste
Ne pas oublier que le capitalisme de connivence dénoncé a longueur de colonnes par les penseurs d Agora
Est aussi Un capitalisme très/trop puissamment inégalitaire ou moins de 5 pour cent détiennent plus de 50 pour cent de toute la propriété Mob immob et or compris
Les jeunes ne sont donc pas tous a mettre ds le même panier
De plus la capacité a réussir par le mérite est érodée et se détériore
Un de mes camarades de promo issu d une formation number one a des revenus 50 fois supérieurs au bas mot de celles de son camarade , agent public non fonctionnaire Cadre A dans le premier décile du salariat
Il est l un des PDG du CAC 40…
Il faut relire Balzac certes sans oublier d en faire de même avec
Zola, cela pourrait servir , de même que Bernanos et St Exupery
Et méditer avec Spinoza
ceux qui pensent qu ils agissent, parlent ou même se taisent
Ex libéro mentis decreto
APertis Oculis Somniant
Ils rêvent les yeux ouverts ….
M A