Le plan de relance de Joe Biden est si généreux que même les personnes décédées peuvent toucher des allocations – mais après tout, le système de fausse monnaie est devenu si absurde que plus rien n’est étonnant…
L’argent, c’est ce qui détermine notre place dans l’ordre des choses. Ceux qui ont plus d’argent passent avant et obtiennent plus. Ceux qui viennent en dernier reçoivent ce qui reste.
Lorsque les autorités commencent à distribuer de l’argent au hasard, il devient difficile de déterminer ce qui est juste de ce qui ne l’est pas. Pas étonnant que les gens se mettent à resquiller, comme nous l’avons vu hier.
A commencer par l’argent de la relance lui-même…
A-t-il été gagné par la présidente du Sénat, Nancy Pelosi ? Appartenait-il à Joe Biden ? A-t-il été économisé par Jerome Powell, chef de la Réserve fédérale ? Non.
A-t-il été pris sur le compte en banque d’êtres humains ? Encore non…
Alors comment pouvait-il être volé ? A qui ?
A personne.
Un procureur serait bien embarrassé. Parce que personne ne se tiendra jamais devant un tribunal pour demander des comptes aux personnes qui l’ont dérobé.
Par ailleurs, qui avait « droit » à cet argent ? Une jeune femme correspondant aux critères d’éligibilité déterminés par le Congrès ?
Et où dans la Constitution les autorités ont-elles le pouvoir de créer de l’argent et de le donner à certains et pas à d’autres ? Vous pouvez vérifier vous-même. Le Congrès n’a pas de droits en ce sens.
Peut-être que les voleurs avaient autant le droit à cet argent que quiconque. Il était là, prêt à être saisi. Ils l’ont fait.
Et mieux valait eux que d’autres…
Les autorités peuvent-elles ressusciter les morts ?
Selon le site internet H&R Block, même les cadavres ont droit à des allocations :
« Q. J’ai reçu un chèque du gouvernement pour un parent décédé. Que dois-je faire ?
R. Tout dépend de la date de décès de votre proche. Les individus morts en 2020 sont éligibles pour le second chèque de relance ; quiconque est décédé avant 2020 n’y a pas droit. »
Voilà qui attise notre curiosité. Les autorités pensent-elles pouvoir ressusciter les morts ? Si non, pourquoi leur donner de l’argent ?
Un homme mort a sûrement moins besoin de cet argent qu’un vivant – peu importe à quelle date il a rendu l’âme. Même un fraudeur semblerait plus indiqué qu’un cadavre pour toucher les allocations de relance.
Peut-être faisons-nous de la discrimination anti-macchabée en pensant que les spectres sont d’une manière ou d’une autre incapables d’assurer leur part du grand marathon de dépenses que les autorités tentent de déclencher.
Honte sur nous. Nous promulguerions un « stéréotype négatif » en observant que les morts ne sont pas de grands paniers percés… qu’ils sont difficiles à stimuler… et que même 1 400 $ ne feront sans doute pas l’affaire.
Mais peut-être, puisque l’impossible est désormais possible, que la fausse monnaie est du vrai argent… et que la frontière entre le juste et l’injuste, le vrai et le faux, le ridicule et le sublime n’est plus clairement marquée…
… Peut-être n’est-il plus permis de faire des distinctions ? Peut-être que, morts ou vifs… pécheurs ou saints… tous ont le même droit à l’argent qu’aucun d’entre eux n’a gagné ?
Ainsi, en accord avec l’esprit de la Bulle époque, nous allons attendre l’arrivée des morts-vivants… le jour où les zombies quitteront leur tombe… se traîneront dans nos centres commerciaux… et, grâce à leurs chèques de relance, repartiront avec un foulard Hermès…
… Détournant ainsi l’attention des vendeurs pour que les escrocs puissent se carapater avec les télévisions grand écran.
Oui… voilà qui devrait mettre l’économie sur la bonne voie !