** Avant tout, je vous dois des excuses, cher lecteur : la Chronique que vous avez reçue jeudi n’était pas la bonne. Suite à une erreur de manipulation, ce sont les notes du 30 janvier 2009 qui ont été insérées, au lieu des notes du 30 avril. Nous avons corrigé la situation sur le site www.la-chronique-agora.com… et vous pouvez retrouver la bonne version ici même. Veuillez nous excuser pour cet incident, bien indépendant de notre volonté — pour employer une expression rebattue mais néanmoins vraie !
** Et à part ça, que s’est-il passé cette semaine ? 6,1% de contraction du PIB américain… et tout ce que les marchés trouvent à faire, c’est remonter ! On se croirait presque revenus aux beaux jours de la bulle, quand n’importe quelle nouvelle, aussi absurde soit-elle, était tordue, interprétée, faussée… pour pouvoir alimenter le moulin haussier.
Si nous vivons vraiment le début d’une dépression, comment se fait-il que nous n’en souffrions pas plus ? Bill Bonner nous en parlait mardi : "pour commencer, le monde est plus gras qu’il l’était dans les années 30. Plus de gens ont plus d’argent — même durant une récession. […] Ils ne transpireront pas autant qu’il y a 70 ans. Du moins pas avant que le gouvernement ne fasse faillite".
"L’autre raison pour laquelle tout cela ne semble pas être une Grande Dépression, c’est que nous sommes toujours en 1930. Le marché boursier s’est effondré en 1929. Il y a ensuite eu un rebond, durant lequel les gens en vinrent à croire qu’ils voyaient "des signes encourageants"… et commencèrent à chercher des moyens d’en profiter. Ils achetèrent des actions, espérant récupérer ce qu’ils avaient perdu — pour se faire plumer ensuite encore plus durement. Le plancher n’est pas arrivé avant le 8 juillet 1932, lorsque le Dow a atteint 41 points. Et la misère n’a pas fait les gros titres avant le milieu des années 30… après que Hoover et Roosevelt eurent réussi à empêcher une reprise rapide".
"Si le schéma des années 30 se tient, nous ne verrons pas le marché atteindre son plancher avant 2011… et alors on commencera à sentir une vraie dépression".
** Un conseil : restez loin des actions pour l’instant, cher lecteur. Concentrez-vous sur les marchés qui vont bien… et même… sur les marchés qui ne peuvent pas mal aller ! Si si, ça existe : je parle bien entendu du marché des changes, où, quoi qu’il arrive, il y a des profits à faire — si vous savez vous y prendre.
C’est le cas de Jérôme Revillier, notre spécialiste du trading en devises. Jérôme a encore fait des étincelles ces derniers jours, m’annonçait triomphalement Isabelle Mouilleseaux de l’Edito matières Premières & Devises : pas moins de trois positions débouclées, toutes sur des gains !
Tenez, je vous en donne le détail, calculé avec une prise de risque de 2% sur un capital de départ de 10 000 euros, soit 200 euros mobilisés sur chaque trade :
– Il y a eu la paire livre sterling/yen qui a rapporté un gain total de 186 euros…
– Il y a aussi eu le dollar australien/dollar américain pour un gain final de 382 euros…
– Et enfin, une fois encore, la paire livre sterling/yen, avec une plus-value totale de 160 euros.
Et tout ça, rappelez-vous, avec une prise de risque parfaitement maîtrisée de 2% du capital total !
Vous pouvez d’ores et déjà retrouver les prochains conseils de Jérôme dans le cadre de son service de trading, Agora FX… ou vous pouvez patienter jusqu’au 19 juin prochain : Jérôme participera à notre grande Journée de l’Analyse Technique, et se tiendra à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
Ou bien… vous pouvez faire les deux !
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora