Les climatologues – dont la plupart sont payés par les contribuables – ont cautionné un racket fiscal. Les gilets jaunes servent de révélateur.
Le groupe électrogène ronronne de loin dans l’abri de jardin. L’électricité du réseau de la compagnie nationale est très intermittente (voire inexistante) et le générateur diesel assure presque toute la production d’électricité domestique ces derniers temps. Hier soir, dans la nuit, le gardien s’est brûlé le visage en ouvrant le bouchon du radiateur.
Les pourfendeurs de carbone et les grands prêtres du changement climatique n’ont pas d’audience au Congo.
L’Occident s’est développé en brûlant du charbon puis du pétrole dans l’indifférence. La seule trace qui en subsiste aujourd’hui est le mot anglais smog, contraction de smoke –– fumée — et de fog –– brouillard –, inventé pour décrire l’atmosphère londonienne polluée du XIXème siècle.
L’écologie est un luxe qui laisse indifférents ceux qui ont du mal à boucler leurs fins de mois ou vivent au jour le jour. Suite à la rébellion des gilets jaunes, l’annonce par Emmanuel Macron de la création du Haut conseil pour le climat laisse sceptique. Il s’agit pour ce nouveau « machin » de « lutter contre le dérèglement climatique et ‘en même temps’, s’assurer de la ‘soutenabilité sociale et économique’ des mesures écologistes », selon le JDD (1).
De vraies avancées, volontaires ou non
Les avancées anciennes en matière de décarbonisation ont été involontaires et largement subventionnées il y a des décennies : il s’agit du nucléaire. C’est l’indépendance en énergie, un but politique, qui était recherchée, d’où le recours aux contribuables.
Finalement les seules avancées récentes en matière de décarbonisation n’ont pas fait l’objet de subventions et sont dues au secteur privé : il s’agit des véhicules à hydrogène.
Le train à hydrogène d’Alstom est en essai en Allemagne depuis décembre 2017. Opérant sur une ligne régionale non électrifiée, la motrice de Coradia iLint peut faire 600 km quotidiennement sans faire le plein.
« Le train à hydrogène pourrait à terme remplacer plus de 4 000 locomotives diesel utilisées sur près de 40 000 km de lignes non électrifiées, soit la moitié du réseau allemand », selon le journal spécialisé Breezcar.
Il n’y a aucun besoin de comités et d’experts à la solde de l’Etat pour développer ce qui fonctionne économiquement ou même écologiquement.
L’action des gilets jaunes a été bénéfique sur deux points :
- Elle a mis sous le nez du public le racket fiscal des produits pétroliers
- Elle donne enfin un peu d’audience aux climatosceptiques qui dénoncent depuis des lustres la faiblesse des thèses scientifiques et la corruption du green business qui s’appuie sur des circuits opaques de taxation-subvention.
Depuis les vélos électriques subventionnés par la Mairie de Paris criblée de dettes aux portiques écotaxes de Ségolène Royal, en passant par les éoliennes inertes de nos campagnes et de nos rivages, la gabegie agace de plus en plus les contribuables.
L’écologie est un luxe, la pollution est une réalité et un dommage à combattre par chacun de nous mais les deux choses sont différentes.
Quant aux prévisionnistes, qu’ils soient climatiques ou financiers, ils se trompent éternellement.
L’art difficile du prévisionnisme
Le 27 septembre dernier, le baril s’échangeait à 80 $ ; Bloomberg titrait « Total voit le pétrole à 100 $ et dit que ce n’est pas nécessairement une bonne chose ».
En ce 27 novembre, deux mois plus tard, le baril s’échange à 51 $.
Si 100 $ n’étaient pas nécessairement une opportunité, 50 $ sont-ils une bonne chose ?
Ce matin, le Wall Street Journal se demande si la chute des prix n’est pas en train de provoquer une récession au Texas.
Nous ne parlons là que d’une matière première, une seule : le pétrole. Une simple prévision ridiculise le jus de crâne des meilleurs spécialistes. Dans ces conditions, vous voudriez croire les prévisionnistes climatiques ?
26 commentaires
Macron n’a aucune formation scientifique et ne comprend même pas un rapport du GIEC(Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), organisation qui a été mise en place en 1988, à la demande du G7 (groupe des 7 pays les plus riches : USA, Japon, Allemagne, France, Grande Bretagne, Canada, Italie), par l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies. D’ailleurs aucun journaliste ou économiste n’arrive à déchiffrer un rapport s’ils les lisent car souvent ils font 800 pages voire plus!
Le GIEC n’est pas une association de personnes physiques, mais une association de pays : ses membres sont des nations, non des personnes physiques. Aucun individu – et en particulier aucun chercheur – ne peut être membre du GIEC « en direct » : les personnes qui siègent aux assemblées du GIEC ne font que représenter des pays membres.
En pratique, à peu près tous les pays membres des Nations Unies sont membres du GIEC (deux exceptions sont Taiwan et le Vatican).
Il ne s’agit donc pas d’un laboratoire de recherche, mais d’un organisme qui effectue une évaluation et une synthèse des travaux de recherche menés dans les laboratoires du monde entier. En gros, le GIEC effectue une revue de presse d’un genre très particulier : il examine et synthétise ce qui s’est publié dans la littérature scientifique sur la question de l’influence de l’homme sur le climat (et par voie de conséquence sur le fonctionnement du climat, avec ou sans hommes), C’est un point important, car tout chercheur travaillant dans un des domaine concernés – même quelqu’un qui tenterait de remettre en cause l’influence de l’homme sur le climat – verra ses travaux pris en compte dans le cadre des procédures d’expertise organisées par le GIEC dès lors que cela a donné lieu à publication dans une revue scientifique (par contre le GIEC ne tient aucun compte, et c’est normal, de ce qui est publié dans la presse « ordinaire », sur les sites internet, etc ; seules les revues scientifiques à comité de lecture ou les travaux en cours dans les laboratoires de recherche sont pris en compte).
L’organe suprême du GIEC est son assemblée générale, où chaque pays membre dispose d’une voix (Le Luxembourg – 450.000 habitants – y pèse donc autant que les USA ; c’est le principe de toutes les assemblées onusiennes). C’est l’assemblée générale qui définit le programme de travail que le GIEC devra suivre, c’est à dire les domaines où il devra faire la synthèse des travaux publiés ou en cours, et c’est elle qui approuve les publications les plus importantes, appelés rapports d’évaluation.
L’organe exécutif du GIEC est le bureau (comme pour une association), élu par l’assemblée générale. Le GIEC dispose de son propre budget. Le GIEC est subdivisé en 3 groupes de travail qui ont la charge de conduire les expertises sur :
Les travaux publiés ou en cours qui portent sur le fonctionnement « physique » (et chimique !) du climat et les variations climatiques passées ou à venir (groupe 1).
Les travaux publiés ou en cours qui portent sur la vulnérabilité de la biosphère et de notre système socio-économique face aux risques du changement climatique (groupe 2).
Les travaux publiés ou en cours sur les scénarios d’émission de gaz à effet de serre et la manière de réduire nos émissions (groupe 3).
A côté de rapports d’évaluation très détaillés, qui sont les documents les plus importants (dites publications officielles), le GIEC fournit également des rapports plus succincts sur des points particuliers (la contribution des avions, ou celle des changements d’usage des sols, ou encore les risques de phénomènes brusques et discontinus….) qui ne sont pas formellement approuvés par l’AG mais qui sont élaborés avec le même genre de procédure que les publications officielles.
Un rapport du GIEC démarre toujours de la même manière : par un vote de l’assemblée générale, sur proposition du bureau. Cette proposition du bureau consiste en un sommaire prévisionnel (toutes les têtes de chapitre sont déjà prévues) des futurs rapports à remettre (un par groupe). Une fois ce programme approuvé, le bureau du GIEC sollicite comme auteurs, auprès des pays membres, des experts des domaines couverts. A raison de plusieurs dizaines d’auteurs par tête de chapitre, chaque rapport nécessitera donc la contribution de plusieurs centaines de rédacteurs, sans compter ceux plus nombreux encore qui feront part d’un avis sur les projets.
L’architecture d’un rapport d’évaluation est la suivante : chaque chapitre d’un rapport traite d’un domaine particulier (par exemple les propriétés physiques des gaz à effet de serre, ou encore la qualité de représentation des phénomènes physiques dans les modèles, les variations climatiques du passé, la part probable des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine dans l’augmentation de température depuis le début du siècle, etc), et les auteurs du chapitre en question sont chargés de faire la synthèse des connaissances scientifiques disponibles sur ce sujet.
Ce qui leur est demandé n’est pas de donner un avis « comme ça » : ils effectuent un long travail de compilation de tous les travaux publiés dans la littérature scientifique spécialisée, ou ceux en cours dans les laboratoires de recherche. Par exemple la tête de chapitre intitulée « évaluation des modèles » (qui fait partie du rapport du groupe 1) est rédigée par des spécialistes de la modélisation qui analysent les centaines d’articles publiés dans la littérature scientifique sur l’évaluation des modèles (c’est-à-dire tous les articles scientifiques qui regardent si les modèles reproduisent correctement ou non tel ou tel processus du système climatique réel). La bibliographie est donnée à la fin de chaque chapitre.
Ces synthèses sectorielles permettent de produire un premier projet de rapport, qui sera lu et commenté par d’autres experts des disciplines couvertes, ce qui conduira à une deuxième mouture qui sera soumise aux mêmes relecteurs ainsi qu’à des représentants des gouvernements de tous les pays membres du GIEC. C’est seulement après ces allers-retours, très formalisés, qu’un document définitif est soumis à l’assemblée générale du GIEC pour approbation avant publication.
Au total, plusieurs milliers d’experts – généralement des chercheurs de renom, mais le processus est ouvert à qui veut – sont impliqués dans les processus de rédaction et d’expertise organisés par le GIEC. Les disciplines couvertes concernent à la fois des sciences « dures » (physique, chimie, biologie…), au travers de multiples spécialités et aussi des sciences « moins dures » : on y trouve aussi des économistes, des sociologues…
A ce jour, toutes les publications officielles du GIEC ont été approuvées à l’unanimité par les pays représentés dans l’assemblée du GIEC (y compris les USA, ou l’Arabie Saoudite).
Le premier rapport d’importance date de 1990, qui donnait déjà des conclusions fortes concernant le changement climatique futur. Un deuxième rapport détaillé a été remis en 1995 et un troisième en 2001 ; le quatrième et dernier à ce jour est paru en 2007. Les documents produits par le GIEC servent de référence dans le cadre des négociations internationales sur les gaz à effet de serre, mais, pour ne pas prêter au mélange des genres, le GIEC n’est pas officiellement représenté à ces négociations.
Faut-il croire le GIEC ? La réponse est oui.
Les publications du GIEC ont pour seul objet de proposer une synthèse des connaissances scientifiques, qui comprennent à la fois les points qui font consensus et ceux qui font encore débat, sans oublier les incertitudes attachées aux résultats présentés. Ils sont le fruit d’un long débat contradictoire entre experts, qui sont les seuls à même de savoir si une incertitude est gênante ou pas pour formuler une conclusion générale. L’assemblée générale du GIEC, où chaque pays du monde qui dispose d’au moins un scientifique compétent sur le sujet l’y envoie, a toujours approuvé à l’unanimité les rapports d’évaluation publiés.
On peut donc considérer que tout ce qui fait l’objet d’un consensus dans les rapports du GIEC peut être tenu pour une certitude. Il en va ainsi, en particulier, des conclusions suivantes :
1. La concentration de l’atmosphère en CO2 est plus élevée qu’elle ne l’a été sur les 800’000 dernières années,
2. Cette augmentation entraîne un changement climatique dont l’une des caractéristiques (mais pas la seule) est une augmentation de la température moyenne de la planète au niveau du sol. C’est l’ampleur de ce réchauffement qui demeure un objet de débat, mais pas le fait que globalement le climat va changer et en particulier la moyenne des températures va monter.
Dès lors, que penser des quelques individus qui se précipitent de temps à autre devant les caméras ou dans les colonnes de journaux grand public pour contester « les conclusions des scientifiques » ? On peut répondre ainsi:
La première chose est que le processus d’expertise du GIEC est ouvert à tout scientifique désirant faire des remarques, et qu’il est précisément prévu pour que la contradiction soit gérée entre personnes qui ont les moyens de comprendre de quoi il retourne, et non portée devant un grand public qui n’est pas armé pour y retrouver ses petits. Il ne s’agit pas d’un lieu ou se fomente un complot !
Le débat contradictoire est une composante normale de l’activité de n’importe quel scientifique, mais un chercheur compétent pour une discipline donnée procède toujours de la manière suivante pour remettre en cause une théorie généralement admise: il commence par soumettre au jugement de ses pairs, en publiant dans une revue scientifique spécialisée (où les articles sont examinés par d’autres spécialistes avant publication), un article détaillé indiquant pourquoi l’idée que l’on se faisait jusqu’à maintenant est erronée, présentant les travaux qu’ils a mené pour arriver à cette conclusion, et selon quel raisonnement – et quelle confirmations par l’observation ou l’expérience – les résultats le conduisent à proposer une autre explication. Jamais il ne commencera par se précipiter devant les caméras ou dans les journaux grand public pour exposer ses vues
comme il n’y a pas de processus de validation par des individus compétents, de telles publications ne seront jamais portées à son crédit par ses pairs.
A quelques exceptions près, la totalité des « contestations » cités dans la presse grand public émanait de personnes qui n’ont aucune compétence particulière sur le sujet du changement climatique. Concrètement, les « contestataires » appartienent tous à l’une des catégories suivantes:
1. Des auteurs non scientifiques dont la lutte contre le changement climatique contrarierait les intérêts personnels ou les thèses qui leur sont chères. Cela inclut des « ultra-libéraux », par exemple Guy Sorman, ou Philip Stott (signataire d’un article du Wall Street Journal qui est un bijou en matière d’inepties), des anti-nucléaires (le nucléaire est une composante possible d’une politique de diminution forte des émissions de gaz à effet de serre; cet élément intervient probablement pour Yves Lenoir), des individus dépendant d’un secteur d’activité fortement consommateur d’énergie fossile (charbonniers, pétroliers, mais aussi aciéristes ou chimistes…).
2. Des universitaires ou des ingénieurs qui relèvent d’une spécialité qui n’a pas de lien particulier avec la question de l’influence de l’homme sur le climat (tous les « scientifiques » ne sont pas indifféremment compétents dans tous les domaines, tout comme n’importe quel médecin n’est pas compétent pour parler de greffe des orteils, ou tout garagiste n’est pas apte à changer un tuyau sur la fusée Ariane !) mais qui s’expriment quand même pour des raisons diverses (ego personnel, rôle politique, pression des journalistes ou de certains éditeurs qui cherchent des contradicteurs). Ce cas concerne par exemple les propos tenus par Claude Allègre ou, un moment, par Haroun Tazieff, ou aujourd’hui Bjorn Lomborg (qui est universitaire ; il est statisticien), dont on peut lire sur ce site une recension sur ses écrits sur le changement climatique.
3. Des scientifiques qui ne contestent pas le moins du monde les conclusions du GIEC, mais dont un savant montage audiovisuel ou journalistique a aboutit à leur faire dire une bêtise, sans que ce soit nécessairement le but recherché du reste. Quand, après 1 heure d’entretien, si ce n’est plus, seules 2 phrases – ou 3 minutes -sont reprises dans le journal ou à la télé (cas très fréquent), d’une part ce n’est pas l’interviewé qui les a choisies mais bien le journaliste (c’est donc ce dernier qui choisit ce qu’il va faire dire à l’intéressé), et d’autre part la personne interrogée ne pourra pas nécessairement se relire (ou se revoir pour la télé). Cela favorise incontestablement les contre-sens.
4.Des spécialistes des hydrocarbures qui sont surtout perplexes sur les scénarios d’émission utilisés, car ils considèrent que nous n’aurons jamais assez de combustibles fossiles pour « fiche en l’air le climat », et après leur scepticisme sur ce point particulier (qui est assurément un objet de débat, mais doit être traité sur la base de chiffres) se transforme sans motif légitime en critique de l’ensemble du dossier.
5. D’autres manifestations diverses de mauvaise foi, pouvant éventuellement concerner un « scientifique compétent ». Un éminent spécialiste du MIT, Richard Lindzen, a ainsi beaucoup contribué à jeter le trouble en faisant publiquement part de réserves exposées de telle façon que l’on pouvait facilement les prendre pour une remise en cause globale du dossier. Après que la source de sa mauvaise humeur ait été éradiquée (il était probablement vexé de ne pas être auteur du premier rapport du GIEC en 1990, mais il est auteur du rapport 2001), il a co-signé (en juin 2001) un rapport de l’Académie des Sciences Américaine où il reconnait que le GIEC fonctionne bien et que son rapport d’évaluation reflète parfaitement l’état de la science sur le sujet. De telles « manifestations de mauvaise humeur » peuvent aussi concerner des chercheurs qui ont envoyé des contributions lors du processus d’expertise et qui estiment ne pas s’être vu accorder l’importance qu’ils méritaient (cela arrive, bien sûr).
6. Des journalistes qui ont compris de travers ce qu’il y avait dans les publications du GIEC. Les rapports d’évaluation ne sont pas des documents faciles à : ils sont en Anglais, font 800 pages environ, et il s’agit bien de littérature scientifique, contenant à chaque page des termes tels que « the effects of fresh water pulse on AABW formation », ou encore « AVHRR-derived albedo estimates can now be mapped »…. En France, il n’existe pas un seul journaliste de la presse grand public qui ait lu l’intégralité du rapport du groupe 1, ni même deux chapitres in extenso en ayant tout compris. Quand un journaliste vous parle de ce document, il le fait sans l’avoir lu!
7. De journalistes qui rapportent une contestation sans savoir si elle est valable parce que « il faut toujours un pour et un contre » (beaucoup de journalistes ont horreur des vérités universelles, même quand elles existent pourtant, ce qui n’arrive pas souvent avec les hommes, qui constituent leur pain quotidien, mais arrive parfois en sciences : 2+2 font toujours 4 ; doit-on donner de l’audience à quelqu’un qui soutiendrait que 2+2=3 simplement pour « diversifier les points de vue » ?). Cet amour de la presse pour les contradicteurs sans savoir s’ils tiennent des propos fondés a certainement joué un rôle central dans l’essor de tous les « contestataires » .
8. De personnes qui ne lisent que le journal et s’inspirent pour leur propre production littéraire d’un journaliste qui a compris de travers: ils expliquent par exemple que telle conclusion est fausse, alors qu’elle ne figure pas dans les rapports du GIEC, mais seulement – et abusivement – dans l’article utilisé comme source documentaire.
Je parie que la plupart des lecteurs n’ont pas lu jusqu’à la fin tant ils avaient mal au crâne.
Et oui, réfléchir ça fait mal et demande… de l’énergie. 😉
Le mode d’action des gilets jaunes est inacceptable et traduit un mépris total pour la liberté individuelle ainsi que le droit de propriété privé. 95% des membres du mouvement sont très très loin de votre niveau intellectuel, et il reflète totalement la schizophrénie française : on veut un état nounou et des filets de sécurité, mais pas d’impôt.
https://www.youtube.com/watch?v=1Y_dx6RO2HM&t=13s
https://www.youtube.com/watch?v=1Z_vyDxAW4I
Sébastien vous écrivez: « un mépris total pour la liberté individuelle ainsi que le droit de propriété privé. »
Parlez-moi de la vie privé de ces gens que vous semblez mépriser. Quelle liberté ont-ils et quelle propriété privée ont-ils? Dites-moi quand vous êtes au bénéfice du RSA, de quelle propriété privée pouvez-vous vous targuer et de quel individualisme?
Puis vous écrivez: « on veut un état nounou et des filets de sécurité, mais pas d’impôt. »
Mais finissez votre raisonnement. Qui veut l’état « nounou » et les « filets de sécurités » si on peut appeler ça des filets de sécurité.
Qui décide des impôts quand on finance une arme nucléaire qui ne sert à rien sinon à légitimer une place au Conseil de Sécurité de l’ONU et que la France guerroie partout dans le monde sur le dos des contribuables et leur vie pour le bien de multinationales du nucléaire et autres entreprises parasites et polluantes ou l’industrie de l’armement? Ces « gilets jaunes » ou le gouvernement en place et ses soutiens médiatiques?
Ouvrez les yeux, car cela va faire très mal. Et pas qu’en France hélas. Les peuples ne sont pas des imbéciles mais des gens simples et pragmatiques.
Pour info :
https://www.contrepoints.org/2015/12/01/231092-linnocence-du-carbone-de-francois-gervais
https://www.sudradio.fr/economie/francois-gervais-la-baisse-des-emissions-de-co2-nempechera-pas-le-rechauffement-climatique
https://www.youtube.com/watch?v=DBOC8lC6KBU&feature=youtu.be
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/10/28/la-reponse-de-l-auteur-francois-gervais_3504318_1650684.html
A ma connaissance , on n’a encore jamais mis la Terre dans un calorimètre.
Je me méfie du GIEC.
Il y a un formidable business derrière la thèse du réchauffement climatique.
Pour info :
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/10/28/la-reponse-de-l-auteur-francois-gervais_3504318_1650684.html
https://www.sudradio.fr/economie/francois-gervais-la-baisse-des-emissions-de-co2-nempechera-pas-le-rechauffement-climatique
https://www.youtube.com/watch?v=DBOC8lC6KBU&feature=youtu.be
A ma connaissance , on n’a encore jamais mis la Terre dans un calorimètre.
Je me méfie du GIEC.
Il y a un formidable business derrière la thèse du réchauffement climatique.
Pour info :
https://www.youtube.com/watch?v=DBOC8lC6KBU&feature=youtu.be
J’ai d’autres liens ci-dessous :
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/10/28/la-reponse-de-l-auteur-francois-gervais_3504318_1650684.html
https://www.sudradio.fr/economie/francois-gervais-la-baisse-des-emissions-de-co2-nempechera-pas-le-rechauffement-climatique
ECONOMIE
François Gervais : « La baisse des émissions de CO2 n’empêchera pas le réchauffement climatique »
https://www.sudradio.fr/economie/francois-gervais-la-baisse-des-emissions-de-co2-nempechera-pas-le-rechauffement-climatique
Autres liens :
Les contre-vérités du dernier pamphlet climatosceptique
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/10/28/les-contre-verites-du-dernier-pamphlet-climatosceptique_3504317_1650684.html
La réponse de l’auteur, François Gervais
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/10/28/la-reponse-de-l-auteur-francois-gervais_3504318_1650684.html
Sur le monde.fr :
a) Les contre-vérités du dernier pamphlet climatosceptique
b ) La réponse de l’auteur, François Gervais
Je m’attendais à ce qu’un lecteur parle de François Gervais qui est exactement l’image type du scientifique généraliste qui se prend pour un spécialiste du climat alors qu’il n’est que physicien et enseigne physique et la science des matériaux, ce qui est loin de la spécialité du climat et qui au passage fait la promotion de sa propre personne et de ses livres. Les liens, surtout ceux de « Contrepoint » officine néolibérale propagandiste, sont tous ceux que je dénonçais dans mon commentaire. Vous ne les avez pas tous mis car ils pullulent! Ne parlons même pas du droit de réponse dans Le Monde, journal connu pour ses fakes News et surtout sa morale imposée aux autres médias. Un droit de réponse limité à 3’200 caractères qui serait sensé répondre à des rapports en anglais de 800 pages. Restons sérieux.
Je m’étonne que vous n’ayez pas cité Guillaume Blanc ayant lu son livre « L’innocence du carbone – L’effet de serre remis en question » et qui écrit ceci en mars 2015: Climatoscepticisme : L’innocence du carbone (vraiment ?): http://gblanc.fr/spip.php?article588
Ne voulant pas entrer dans les détails – que je vous laisse lire sur le lien – du comment il dénonce le raisonnement du Professeur François Gervais. Je ne mets que sa conclusion:
« …non seulement François Gervais trompe encore une fois allègrement son monde en prétendant l’inverse, mais on vérifie plutôt ainsi que le taux de variation de la concentration en CO2 précède les variations de température (et non l’inverse comme il le prétend éhontément). Enfin, les variations temporelles entre les deux quantités se ressemblent effectivement vaguement, mais ce n’est tout de même pas l’entente parfaite… Et je ne suis pas certain que le CO2 « pilote » effectivement la température sur un intervalle de temps de six mois. Mais ceci est une autre histoire que je laisse aux spécialistes du sujet !
Bref. Je passe sur la suite du livre qui est horriblement pénible à lire : autant les frères Bogdanov racontent n’importe quoi dans leurs bouquins, mais on ne peut leur enlever leur talent de conteur qui fait que leur prose se lit comme un bon roman de gare, autant François Gervais raconte n’importe quoi et nous embarque dans des trucs complètement alambiqués. Il parvient même à rendre absconse la physique du rayonnement thermique [1], tout comme la thermodynamique [2], et j’en passe [3]…
J’avoue que je me demande encore et toujours comment (et pourquoi !) un physicien en arrive à pondre ce genre de truc ? La question qui me tarabuste ensuite, c’est comment a-t-il soudoyé les éditions Albin Michel pour qu’elles publient ce pamphlet ? Certes, l’édition tout court ne bénéficie pas de la relecture par les pairs comme l’édition scientifique, mais tout de même, un minimum de rigueur éditoriale serait parfois bienvenu !
La couverture est barrée d’un bandeau rouge où l’on peut lire « Contre les idées reçues » ; idées reçues qui sont des preuves scientifiques ? En tout cas, la falsification de courbes, c’est visiblement l’antienne des climatosceptiques… Et ça, ce n’est pas une idée reçue !
Que dire de plus ? »
Quant à moi je dirais ceci « de plus »: Je n’ai pas réussi à suivre les discours de François Gervais sur youtube car il passe d’un niveau à un autre et je défie quiconque de comprendre ce qui fait la base de son raisonnement. J’ai arrêté après 10 minutes. Il est l’exemple du scientifique qui impose ses idées par EGO contre des milliers de chercheurs qui n’en font pas un millième comme lui pour se mettre en valeur en parlant de n’importe quoi et pire en falsifiant des faits pour que la démonstration qu’il en fait lui convienne.
J’oubliais: Puisque la défense de l’environnement semble être résumée par le green business(que je ne défends nullement car la taxe carbone est une supercherie monumentale et surtout un droit de polluer légalement), le climatoscepticisme est un vrai business: Tous les climatosceptiques font leur propre promotion alors que les scientifiques du GIEC eux qui sont des milliers ne font aucune promotion et ne se mettent pas en avant pour vendre un livre. La très grande majorité pour ne pas dire la totalité est salariée modestement.
Certes l’ecologie est un pretexte mais reste une necessité et vous ne parler pas de ces memes groupes privés en lobbyes vos fameux « comperes » qui influencent ce genre de gouvernement , et non il y a des exemples comme en islande ou le costa rica ou c’est bien l’Etat qui impulse une politique ecologique .
Sur l’exemple de prévision du pétrole ca ne tient pas si en effet le pétrole remonte vers 80 a 100 $ par la suite ce qui n’est pas exclu puisque le cours est manipulé par l’offre et moins la demande et donc est une arme geopolitique plus qu’un simple actif … donc Total aura peut etre raison en position swing face aux daytraders qui l’ont vu chuter . de la a en faire une genéralité c’est abusif
MS, je suis d’accord avec vous mais vos exemples sont une minorité infime sans impact sur le plan mondial hélas.
Amora
J’ai lu attentivement votre réponse, mais je reste extrêmement sceptique.
Nous ne pouvons absolument pas faire confiance au GIEC, c’est un organisme politique.
N’oubliez pas Galilée, seul contre tous…
Non, le GIEC n’est pas un organisme politique, mais un groupe de milliers d’experts scientifiques qui élaborent des rapports scientifiques sur la situation mondiale environnementale. Ces rapports devraient être lus et compris par les politiques à qui ils sont adressés.
L’étymologie du mot politique vient du grec politikè qui signifie : science des affaires de la Cité. La politique est donc l’organisation de la Cité ou de nos jours l’Etat. Le GIEC ne fait pas de politique, il informe les politiques qui eux devraient prendre les décisions adéquates en admettant qu’ils aient lu les rapports(ce qui n’est pas le cas pour la grande majorité comme pour les pseudo journalistes et scientifiques climatosceptiques qui ne représentent qu’eux-mêmes) et mieux qu’ils les aient compris dans leur globalité ce qui ne semble pas être le cas.
Vous-même n’avez pas encore compris ce qu’est le GIEC, alors imaginez les politiques…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27experts_intergouvernemental_sur_l%27évolution_du_climat
» GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat »
» Ce groupe, créé en 1988 à la suite d’une initiative politique de nature internationale »
« Le budget annuel du GIEC s’élève à environ 6 millions d’euros, celui-ci étant financé par les 195 états membres de l’ONU »
C’est bien Sébastien, vous venez de comprendre aussi? 😉
c’était plutot une facon de dire que le GIEC n’est de toute évidence pas un groupe d’experts indépendants, mais à la solde des états, donc politisé
Non c’était plutôt pour indiquer que le GIEC n’est pas un groupe d’experts indépendants, mais à la solde des Etats, et donc clairement politisé
Ben voilà, encore un qui n’a lu aucun rapport. Cela en devient alarmant et décevant. Inutile de répondre davantage. La bêtise ne se soigne pas.
Sébastien Maurice
Vous écrivez :
« Non c’était plutôt pour indiquer que le GIEC n’est pas un groupe d’experts indépendants, mais à la solde des Etats, et donc clairement politisé »
J’ai le plaisir de constater que votre analyse rejoint exactement la mienne.
Maintenant je me sens moins seul… 🙂
Amora
Vous dites :
« Inutile de répondre davantage. La bêtise ne se soigne pas. »
Pour ma part je suis désolé que vous réagissiez ainsi.
Dès lors que d’une part, les scientifiques du GIEC sont rémunérés par les Etats, et que d’autre part ces mêmes Etats attendent en retour une certaine réponse de ces scientifiques, j’ai des doutes sérieux sur leur indépendance.
Les banques ( voir https://www.banqueetclimat.com/) et les Etats sont trop impliqués dans la question du réchauffement climatique pour ne pas avoir « pollué » ( jeu de mots involontaire) ce débat qui aurait dû être purement scientifique.
Il en résulte un « consensus » qui me paraît suspect.
On a l’impression qu’il n’y a quasiment pas eu de vrai débat contradictoire et scientifique sur l’interprétation des données et que les voix discordantes ont été isolées et élimininées.
La question que je me pose :
Et si le train du « réchauffement » en cachait un autre ?
Et si la vraie question était non pas le réchauffement, mais l’épuisement des énergies fossiles ?
Comme vous le savez, le système économique actuel est fondé sur le concept d’une croissance infinie et éternelle dans un monde fini.
La moindre pause, la moindre stagnation dans cette croissance pouvant bloquer le remboursement des dettes et l’écroulement du système.
Les banques et les Etats en sont évidemment conscients.
Ils savent que la rupture énergétique se rapproche dangereusement et que la seule solution; pour eux, réside dans le rationnement et les énergies dites « renouvelables ». ( la fameuse transition énergétique)
Ils ne peuvent pas le proclamer à la face du monde, parce que cela sèmerait la panique.
Alors ils ont trouvé cette idée du réchauffement, qui est plus politiquement correcte, et qui permet se sensibiliser les esprits sur la question, tout en évitant de soulever la vérité.
Au nom du réchauffement, les banquiers vont pouvoir s’enrichir encore un peu plus avec leur planche à billets tandis que les Etats se serviront de ce prétexte pour prélever de plus en plus de taxes.
Certaines entreprises privées vont aussi se remplir les poches.
Pour moi, il s’agit d’une ultime tentative des banques et des Etats de sauver leur monde en perdition.
Et le compteur Linky va permettre de mettre en place le rationnement et la facturation de l’électricité destinée aux voitures…
Astucieux, mais à mon avis, ça n’aura pas plus d’effet qu’un emplâtre sur une jambe de bois.
Hannibal, je n’ai qu’une chose à vous dire: Lisez, non pas le dernier, mais les 4 rapports du GIEC. Ensuite on reparle. 4x environ 800 pages. 😉