Les riches deviennent plus riches, et cela n’a rien à voir avec l’optimisation fiscale. A présent, ils veulent bien payer plus d’impôts… puisque cela ne fait aucune différence pour eux, ou presque.
La plupart des gens seront ravis d’apprendre que les riches vont payer plus d’impôts. Ils pensent que les riches ont un avantage injuste.
C’est peut-être le cas – mais il n’a rien à voir avec l’optimisation fiscale et le fait de ne pas payer suffisamment d’impôts.
C’est plutôt qu’ils sont du bon côté d’un basculement de richesse de 30 000 Mds$ – grâce à la Réserve fédérale.
La richesse financière totale (possédée en majeure partie par « les riches ») atteignait environ 350% du PIB en moyenne entre la fin de la Deuxième guerre mondiale et la fin des années 1980. Elle est désormais de 500%… soit 30 000 Mds$ supplémentaires.
D’où venait toute cette richesse supplémentaire ?
La Fed imprime de l’argent. Elle achète des obligations d’Etat US. Les riches sont investis en obligations. Les prix de l’obligataire grimpent.
Et les « riches »… désormais rejoints par des millennials qui habitent chez leurs parents… mettent leur argent dans les actions afin d’obtenir un peu de rendement (la Fed a pesé sur le taux de rendement réel de l’épargne, le faisant passer sous le zéro… où il est resté pendant la majeure partie de ces 11 dernières années).
Richesse factice
Qui plus est, depuis mars 2020, les banques centrales et les gouvernements du monde entier ont injecté quelque 27 000 Mds$ dans leurs économies, supposés compenser les dégâts causés par les confinements liés au Covid-19.
Qu’est-ce que les gens étaient censés faire avec cet argent ? Ils ne pouvaient pas sortir s’amuser – les bars, les restaurants, les agences de voyages, les théâtres et autres étaient fermés.
Il était tout aussi inutile de les mettre sur un compte épargne : cela ne rapporte rien en termes d’intérêts.
Mais les marchés financiers ? Voilà la réponse !
Et devinez quoi ? Les marchés ont grimpé. Et les riches sont devenus plus riches.
Le S&P a pris 45% sur les 12 derniers mois. Tesla (TSLA) a quadruplé. Quant au bitcoin (BTC)… vous êtes prêt ?… il a été multiplié par sept !
Toute ressemblance entre ceci et des marchés financiers honnêtes et fonctionnant correctement n’est que pure coïncidence.
Les vraies entreprises ne multiplient pas leur valeur en une seule année. Une véritable monnaie – ce que le bitcoin prétend être – ne grimpe pas de 600%. Elle ne grimpe pas du tout. Les gouvernements ne créent pas des milliers de milliards de dollars à partir de rien.
Encore plus bizarre
Mais ce ne sont là que quelques-unes des choses qui se produisent durant « l’étape bizarre ».
Au lieu de couper court à cette bizarrerie, cependant… le gouvernement Biden propose de rendre la situation encore plus absurde.
En ce qui concerne les richesses boursières, les démocrates font tout autant partie de l’arnaque que les républicains. Eux aussi possèdent des actions. Ils ont leurs appuis politiques… ils ont leurs lobbyistes…
… Et, proportionnellement, ils sont plus riches que les républicains. Selon le Washington Examiner :
« Les démocrates sont devenus le parti des riches, un renversement total par rapport à l’époque, il y a des décennies de cela, où ils étaient le parti des classes moyennes et pauvres.
Les démocrates représentaient 65% des contribuables ayant des revenus de 500 000 $ ou plus par ménage en 2020, selon les données du fisc américain, tandis que 74% des contribuables dans les districts républicains ont des revenus de moins de 100 000 $ par ménage. »
A mesure qu’on s’enrichit, le « déclin de l’utilité marginale » de l’argent signifie que l’augmentation du taux d’imposition n’est plus aussi significative – surtout si on n’a, en réalité, pas gagné cet argent.
La valeur sociale ajoutée – sembler vouloir aider les pauvres… ou rendre la société plus équitable – pourrait avoir plus de valeur, relativement.
Quoi qu’il en soit, les augmentations d’impôts destinées à financer la gabegie climatique, quelles qu’elles soient, incluront sans doute des chiffres retentissants destinés à faire les gros titres, mais qui seront ensuite un peu modérés avant que les riches démocrates doivent mettre la main à la poche.
Cela laissera un profond manque à gagner, qu’il faudra combler – comme toujours – en imprimant de plus grandes quantités de l’argent qui a rendu les riches aussi riches à l’origine.
Il est donc très probable qu’aucun des objectifs ne soit atteint. Les températures iront là où elles le veulent… des emplois productifs seront détruits de manière à ce que les ressources puissent être redéployées… les nouveaux postes ne seront qu’un gâchis de temps… et les riches deviendront plus riches.