Les autorités décident de combattre la déflation en augmentant les quantités de cash et de crédit disponibles, nous devons poser la question — d’où provient cet argent ? S’il est réel… il doit venir de quelque part. Il doit venir de l’argent qui était prévu pour les remboursements médicaux… ou payer des maisons… ou financer des plans retraite… ou n’importe laquelle parmi les millions d’utilisations possibles. Mais tout cet argent est déjà engagé. En fait, on en manque déjà
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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La BCE avait organisé une sorte de journée "portes ouvertes" où il suffisait à n’importe quel établissement de crédit de la zone euro de présenter un document authentique — liste d’actifs offerts en garantie — pour obtenir sans limitation toute somme jugée nécessaire afin d’assurer le cours normal de ses activités. La BCE avait estimé les besoins courants à 180 milliards d’euros, un montant un peu plus élevé que la moyenne, mais qui n’a rien de très exceptionnel s’agissant d’une opération de prêt à court terme…
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Epargne
Pour savoir où investir, il faut comprendre celui qui fait les marchés (2)
par raphaelgaraud 19 décembre 2007Il est courant de parler de "nervosité", de "tension accrue" sur les marchés ; le CAC 40 (ou tout autre indice) sert alors d’instrument pour la mesurer. Et quand on veut faire retomber la pression, on fait appel aux docteurs ès économie et finance qui diffuseront les solutions-potions adéquates. Prenons un exemple très récent : pourquoi la crise des subprimes a-t-elle causé tant de dégâts ? Parce que les opérateurs ont tout à coup pris conscience des risques qu’il y avait à posséder des titres de créance sans avoir vérifié la solvabilité des débiteurs…
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Le revenu per capita en Chine représente moins d’un dixième de celui des Etats-Unis, tandis que leur émission de gaz à effet de serre est moins d’un cinquième [des USA]. Mais si 1,3 milliard de Chinois se mettaient à consommer au même niveau que les Américains, il faudrait plusieurs planètes Terre…
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"L’exploitation sous-marine" est la mode la plus sexy du moment dans le monde de l’extraction pétrolière. Selon les chiffres présentés par l’Agence internationale de l’énergie, les méthodes "non-traditionnelles" joueront un rôle important dans le remplacement de la production de pétrole actuelle. Et beaucoup de ces méthodes non-traditionnelles vont se faire à plus de 300 mètres sous la surface de l’océan.
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Chaque année, la presse et les traders nous resservent le mythe du rally avant la trêve des confiseurs. Une sorte de rituel de saison, annonciateur d’un bonus en espèces sonnantes — et surtout trébuchantes — bien mérité (mais par qui donc ?), alors que selon les calculs de Jacques Attali, 10% du PIB mondial sont partis en fumée avec la crise des subprimes.
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Epargne
Pour savoir où investir, il faut comprendre celui qui fait les marchés (1)
par raphaelgaraud 18 décembre 2007"Je ne comprends plus rien aux marchés", me disait récemment un ami. "Je ne m’y retrouve plus dans leurs mouvements désordonnés. Je ne sais pas comment les interpréter. Toi, comment fais-tu pour savoir quoi faire ?" me dit-il, en plein désarroi. Il touchait là un sujet sensible et d’actualité… mais qui n’est pas nouveau. J’imagine que nombre d’entre vous doivent partager la même appréhension. Ne vous inquiétez pas : nous allons tirer tout cela au clair, et je vais vous dire comment je fais mes choix d’investissement.
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Qu’est-ce que le " Capitalisme Win-Win " ? C’est une très bonne question, merci de l’avoir posée. C’est un système où personne ne perd. On fait une transaction — et il n’y a jamais personne de l’autre côté ! C’est remarquablement idiot en théorie… c’est encore plus crétin en pratique. Mais c’est ce que pensent les gens.
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Epargne
FED et rebond des marchés : beaucoup de bruit pour rien
par sebastienduhamel 17 décembre 2007Les marchés financiers sont volatils depuis quelques mois, dans une situation pour le moins incertaine. Mardi, la baisse des taux d’intérêt américains a déçu les opérateurs et les marchés restaient moroses. Mercredi, l’annonce de la Fed a dopé les opérateurs : les marchés prenaient +2% en quelques minutes, le "bar des liquidités" était ouvert ; jeudi, la fête était finie, ils se réveillent avec un mal de crâne… Les marchés partent dans un sens ou dans l’autre du jour au lendemain, les opérateurs voyant tantôt tout noir ou tout vert. Résultat : à force de décrocher dans un sens ou dans l’autre, les marchés font du sur-place.
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Selon toutes probabilités, les actions ont commencé à chuter. La marée se retire. La grande vague de liquidités qui a porté tous les prix des actifs à la hausse — des appartements londoniens au soja en passant par l’art trash — baisse. Nous l’avons vu d’abord à la marge — les plaines basses du subprime qui ont commencé à s’assécher cet été. Nous commençons à le discerner dans les secteurs plus profonds de l’économie.
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"Investissez dans la pierre", conseille le milliardaire Sam Zell, magnat de l’immobilier, "surtout la pierre étrangère". Selon Zell, investir dans l’immobilier rapportera des retours sur investissement plus sûrs que les actifs papier. Si vous êtes du même avis que Zell, vous voudrez des actions Cohen & Steers (CNS). C’est le seul gestionnaire d’actifs immobiliers coté en bourse dont j’ai entendu parler. Qui plus est, c’est une affaire fabuleuse, disponible — pour l’instant — à un très bon prix.
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Après les spectaculaires retournements de tendance successifs des séances de mercredi et jeudi, la prudence l’a emporté. Les opérateurs ont limité leurs prises d’initiatives, de peur de voir leurs stratégies prises à contre-pied suite à des coups de théâtre imprévisibles orchestrés par les banques centrales ou provoqués par des chiffres économiques inattendus.
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Mettez quelques analystes financiers ensemble dans une pièce, distribuez-leur quelques coupes de champagne et petits fours, il en sortira toujours quelque chose d’intéressant. C’était le cas jeudi soir lors de la fête de Noël des Publications Agora. Dans un coin, un rédacteur expliquait à ma collègue Nathalie Boneil comment il avait pu décrypter les attentats du 11 septembre 2001 en direct rien qu’en regardant l’évolution des cours du pétrole et du Dow Jones — alors que tous les serveurs de dépêches type AFP, Bloomberg, etc. étaient entièrement bloqués. Comme quoi, l’analyse technique peut parfois servir de boule de cristal…
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Le marché du café est très sensible, pour ne pas dire spéculatif. Les corrections succèdent aux envolées et inversement. Un peu à l’image du marché de l’argent pour ceux qui connaissent. Il y a donc de quoi faire… Ces fortes variations sont le fait des spéculateurs, cela ne fait aucun doute, mais aussi de la météo qui joue un rôle très important dans la formation des cours. Or il est impossible de prévoir une saison à l’avance, si la météo sera clémente ou capricieuse.
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Il semble que la Fed, la BCE, la Bank of England et la Banque nationale suisse se sont réunies pour annoncer un programme d’inflation coordonnée. Enfin, elles n’ont pas appelé ça comme ça. Elles ont dit qu’elles s’assuraient simplement que les marchés aient du crédit, en augmentant l’offre de liquidités. Voyez-vous, les banques centrales sont toutes prises entre le marteau et l’enclume — entre la force implacable de l’inflation et l’objet immobile de la chute des prix. Et les voilà dans la Vallée de la Mort.
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Spéculer sur les marchés s’apparente depuis une semaine à une gigantesque partie de pile ou face — et peut-être même de roulette russe : plus on fait tourner le barillet, plus le risque du "coup de trop" augmente. La volatilité des indices boursiers, des bons du Trésor et des devises s’accroît au fil des heures. La multiplication des initiatives conjointes de la Fed et de la Maison-Blanche entretient le sentiment qu’il s’agit maintenant d’éviter que ne survienne l’irréparable.
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Epargne
Eloge du sarcophage de liquidités sur un Tchernobyl financier
par Philippe Béchade 13 décembre 2007La Fed — et à sa suite les principales banques centrales occidentales — et les établissements de crédit américains viennent de s’entendre pour modifier radicalement les règles du capitalisme : nous entrons de plain- pied dans l’ère merveilleuse de l’économie à irresponsabilité financière illimitée.
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En mars dernier, j’écrivais que le marché du café sortait de sa torpeur. A l’époque, le cours du café arabica était revenu à 111 cents la livre ; j’expliquais que le marché (alors en baisse) était en train de se retourner et qu’il y avait une carte à jouer. Mon conseil était le suivant : "première résistance à franchir : les 125 cents qui, si elle était dépassée, nous permettrait de viser à moyen terme les 137 cents. L’objectif à très long terme restant 318 cents". La réalité ? Le café s’est effectivement retourné à la hausse et a atteint plus de 140 cents courant octobre. Une hausse de +26% depuis mars.