Nous ne savons pas ce que va donner l’après-match mais la partie qui s’est déroulée lundi avait déjà de quoi satisfaire les amateurs de sensations fortes. Le pétrole est venu tutoyer les 140 $ (à 139,9 $), à l’issue d’une flambée de 5 $ en 90 minutes. Elle est survenue après la publication (à 14h30) d’un chiffre d’activité industrielle (Empire State, région de New York) décevant aux Etats-Unis
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Le pétrole bat record après record, ces dernières semaines… et bien souvent, la sanction ne se fait pas attendre : les indices mondiaux baissent. Pourtant, cela n’a rien de surprenant quand on connaît la sensibilité actuelle des marchés. Ne succombons pas à la panique, il y a des moyens de passer à travers les mailles de la crise, et surtout d’en tirer parti. Tenez par exemple : le problème vient du pétrole, il faudra donc trouver d’autres sources d’énergie… or nous nous sommes déjà positionnés dans ce sens ! Et il y a bien d’autres opportunités qui profiteront de ces ajustements mondiaux
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Les Saoudiens ont annoncé qu’ils réfléchiraient à augmenter la quantité de pétrole qu’ils extraient. Ils ont dit qu’ils pourraient augmenter la production de 200 000 barils par jour. Attention, cher lecteur… les marchés fonctionnent encore. Le remède des prix élevés, ce sont les prix élevés. Les prix élevés encouragent les producteurs à augmenter leur production… et les consommateurs à réduire leur consommation. Tôt ou tard, le remède fait son effet — et les prix chutent. Vendredi, le pétrole a clôturé sur un sommet historique, à 134 $. Même s’il reste encore de la marge à la hausse, le danger est à la baisse
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Epargne
La cote des actions françaises suit-elle celle des Bleus à l’Euro ?
par Philippe Béchade 16 juin 2008Le mois de juin reste un bien mauvais cru boursier pour le CAC 40 qui recule de 6,6% et efface les gains cumulés des mois d’avril et mai (+6,15 et +0,35%). Il a même retracé son plancher de clôture du 23 janvier dernier (4 636 points) avant de s’enfoncer jusque vers 4 615 points — soit -7,5% en 10 séances, une redoutable moyenne ! Mais ce qui caractérise la semaine écoulée, c’est la sous-performance systématique du CAC 40 par rapport aux autres indices européens
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Prêts au combat, les deux adversaires se scrutent, s’étudient, se dévisagent. La tension monte. L’euro est près à affronter le dollar. Ces dernières années, le premier a largement pris l’ascendant sur le second, mais quelques coups d’éclats récents du dollar redonnent une lueur d’espoir à son camp, qui redresse la tête. Derrière eux, les entraîneurs Trichet et Bernanke dopent leur poulain à coup de petites phrases et messages subliminaux, dont les répercussions s’entrechoquent
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Le pétrole est devenu "l’anti-dollar" des temps modernes. C’est désormais la référence monétaire internationale, place qu’occupait autrefois l’or. Le pétrole est le sang vital de toutes les économies modernes. Quand une nation corrompt sa devise, le marché pétrolier réagit instantanément. Et le pétrole n’accepte pas les négligences monétaires, surtout pas celles de la Réserve fédérale américaine. Si les intervenants des marchés s’aperçoivent que le dollar chute, cela allume immédiatement la mèche pour le décollage des prix du pétrole
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La grande nouvelle, la semaine dernière, c’est que les ventes au détail ont grimpé le mois dernier aux Etats-Unis — à 1%, le double de ce qu’attendaient les économistes. Quoi ? Comment les consommateurs peuvent-ils continuer à dépenser ? Ils sont censés réduire leur train de vie. Peut-être dépensent-ils leurs chèques de réduction d’impôts
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Les débats font rage à la Chronique Agora, cher lecteur. Les e-mails fusent, les arguments volent, les esprits s’échauffent. En cause : l’investissement… ou plutôt, "quel investissement". Je vous livre quelques extraits du courrier d’un lecteur, R.T., qui résume parfaitement bien la situation
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Epargne
Les "marchés frontières" sont-ils decorrelés des marchés au sens large ?
par Chris Mayer 13 juin 2008Quand la bourse est en berne, la quête des "actifs décorrélés" s’intensifie. "Actifs décorrélés", c’est juste du jargon financier pour désigner les valeurs qui n’évoluent pas au même rythme que le marché général. Quand le marché chute, un actif décorrélé peut parfois augmenter, ou du moins mieux se maintenir que le marché
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Epargne
Géopolitique et économie : l'investissement est une arme (2)
par Jean-Claude Perivier 13 juin 2008L’accès ou la possession de ressources naturelles vitales entre dans une nouvelle logique. En situation de pénurie, partielle ou totale, et face à une pression démographique croissante, les conditions d’un affrontement sont réunies : que ce soit pour une guerre entre Etats ou pour une guerre entre les populations d’un même Etat
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"Quelle est votre solution ?" demandait un lecteur en réponse à nos réflexions de lundi. "A moins qu’il n’y en ait pas ? Si la population mondiale doit imploser, est-ce que ce sera par une famine/déshydratation de masse ? Ou bien allons-nous nous trouver à court de bière, et finir par nous entretuer ? A moins qu’une bombe terroriste ne nous élimine tous d’abord ? La technologie nous sauvera-t-elle ? Tout ça n’est-il pas la survie du plus fort ? La survie du plus fort est-elle ce qui convient à l’humanité ? N’est-ce pas plus une question de ‘chance’ ?… Y a-t-il une solution ou bien restons-nous assis, à regarder le monde tomber en pièces ?" Nous n’avons pas la réponse — mais d’autres réflexions
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Epargne
La France se paye une drôle de démarche avec ses talonnettes statistiques
par Philippe Béchade 13 juin 2008La grande escroquerie intellectuelle des statistiques "officielles" frappe fort une nouvelle fois. Arès avoir opéré la transmutation d’un ralentissement économique global en croissance de 0,6% au premier trimestre, l’INSEE nous sort de son chapeau électronique une époustouflante progression du pouvoir d’achat en rythme annuel
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Epargne
Géopolitique et économie : l'investissement est une arme (1)
par Jean-Claude Perivier 12 juin 2008Guerre et paix, mais pas façon Tolstoï. Ouvrez votre journal quotidien ou allumez la télé pour le 20 heures… Rares sont les jours où vous n’apprenez pas que des affrontements ont eu lieu dans telle région du monde, ou qu’un attentat s’est produit contre un régime politique. Ça dure depuis l’Antiquité et l’on n’y peut rien. Les sociétés humaines sont animées par deux constantes : préserver leur existence, et faire progresser leur prospérité
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Ces derniers temps, nous avons assisté aux plus grandes bulles de dettes, d’illusions et de fantasmes de toute l’histoire de l’humanité… avec plus de création d’argent et de crédit que jamais auparavant… sans doute les plus grandes erreurs financières jamais commises… la plus grande chute de la richesse des ménages US depuis la Grande dépression… un "déficit de financement" de 57 000 milliards de dollars pour le gouvernement américain… ces centaines de milliers de milliards de dollars de produits dérivés… mais à présent, si l’on en croit la presse, tout est terminé. Tout va bien
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** Nous anticipions depuis la mi-mai qu’un retour de balancier se préparait, constatant que la remontée du dollar n’empêchait pas le baril de pétrole de battre record sur record. Le mécanisme élémentaire consistant à vendre l’un pour acheter l’autre s’était enrayé… et cela ne pouvait qu’attiser les tensions inflationnistes en Europe puisque notre divine monnaie unique ne nous protégeait plus de rien
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Les journalistes économiques en mal de sensations fortes se sont fait plaisir avec la crise des subprime ces 18 derniers mois… Cependant, il est difficile de faire vibrer le public avec des produits dérivés qui ne se matérialisent à l’écran que sous forme de séries de courbes assorties de signes cabalistiques, lesquels ne parlent qu’aux seuls initiés.
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Même si le spectre d’un krach systémique terrassant le monde financier s’est éloigné, il faut s’habituer à une année ponctuée de chutes et de rechutes… dues à de mauvaises nouvelles qui s’accumulent sur le secteur financier — et bancaire notamment.
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Aux Etats-Unis, les informations financières continuent de décevoir, mais la bourse continue d’éblouir… sinon de surprendre, de dérouter et de laisser perplexe. Avant-hier, tandis que des histoires plus pathétiques les unes que les autres se succédaient dans les médias, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles a enregistré un record de deux mois, en termes de gains en une journée — 214 points. Pourquoi cette jubilation soudaine à Wall Street ?