Pourquoi le dollar australien est-il aussi fort, nous demandions-nous hier — aujourd’hui, quelques éléments de réponse à cette question… La raison essentielle est : le sous-sol de l’Australie regorge de matières premières. Ces matières sont des actifs concrets, recherchés, et qui ont une valeur élevée. Une richesse tangible, qui fait la force de l’économie australienne
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Supercycle des matières premières : mort, paralysie ou simple pause ?
Malgré la pause prolongée des matières premières, le supercycle est plus que jamais d’actualité…
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Epargne
Avec Caterpillar, le bulldozer haussier commence à patiner
par Philippe Béchade 21 octobre 2009L’attitude globale des investisseurs, qui affichent un fort appétit pour le risque depuis trois mois, démontre que les espérances en termes de profits sont très élevées. Elles sont également largement en avance sur le cycle de reprise. Jamais une hausse globale de 60% à 70% des indices américains, même au bout de 12 à 15 mois, n’a été observée après un épisode de récession aussi brutal. Pour juger de sa sévérité, il suffit de jeter un oeil aux trimestriels de Caterpillar
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C’est peut-être réconfortant de croire que la production de pétrole mondiale peut augmenter. De fait, de nombreux dirigeants aux Etats-Unis et en Europe rêvent tous les soirs de la façon dont le volume de pétrole actuel, d’environ 85 millions de barils par jour, pourrait atteindre les 95 millions de barils par jour. Oui, bien sûr. Sauf que l’industrie pétrolière mondiale n’est pas ce modèle d’efficacité rêvée
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Quelle reprise géniale ! Pas d’emplois… Pas de crédit… Pas de ventes… Mais regardez un peu les actions ! Et le pétrole ! Et l’or ! Et même l’immobilier londonien ! Les agents immobiliers, à Londres, annoncent qu’ils sont en rupture de stocks… tandis que les prix atteignent des records. Enfin… les prix demandés, en tous cas. Les prix de vente, c’est une autre histoire
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Epargne
Elle fait fureur, rapporte gros, et affiche une santé insolente. Qui est-ce ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 20 octobre 2009Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’une monnaie qui va vous intéresser à coup sûr. C’est une monnaie qui a gagné depuis novembre dernier 35% face au dollar américain. Vous me direz que de toutes façons, le dollar dérape contre la plupart des grandes monnaies. Sauf peut-être contre la livre, encore plus mal en point que le billet vert. Certes. Oui mais voilà. Cette fameuse monnaie a également gagné 22% contre notre euro depuis novembre
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Un déluge de mauvaises nouvelles avait fait plier Wall Street de 0,8% et les places européennes de 1,5% vendredi. En cause, le moral des ménages américains. L’actualité du week-end était un désert . Quant aux nouvelles ce lundi, elles se résumaient à une étude négative de la NAHB : sur le sentiment des constructeurs de maisons individuelles : il retombe vers 18 contre 19 en octobre et 72 fin 2006
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Durant les 10 années entre 1997 et 2007, les consommateurs américains ont vécu au-dessus de leurs moyens. Puis, soudain, le choc de 2007-2008 les a réveillés. A présent, ils épargnent… et c’est le gouvernement qui vit au-dessus de ses moyens. Le New York Times nous apprend que le renversement de tendance est à couper le souffle. Cette année, le ménage américain moyen devrait épargner 4 643 $. Comme toujours, le New York Times est complètement à côté de la plaque
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Epargne
Démographie et fonds de pension : CalPERS de mauvais augure pour les marchés actions
par Eric J. Fry 19 octobre 2009Le California Employee’s System (CalPERS), avec 181 milliards de dollars au dernier comptage, se classe quatrième sur la liste des plus gros fonds de pension du monde. Aujourd’hui, l’équipe réduit de façon radicale son allocation en valeurs boursières. En juin dernier, CalPERS a réduit son objectif en valeurs boursières, qui est passé de 56% à 49% — l’allocation la plus basse depuis 1993
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7,5%, 7,625%, 8,25% : comment engranger de telles performances ? En investissant dans les obligations d’entreprises, revenues en grâce sur fond de crise du financement. Détenir facilement des obligations en direct n’est pas réservé aux gros portefeuilles. L’assurance vie le permet, avec moult avantages à la clé
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Les actions sont en hausse ; l’emploi est en baisse… Et n’oubliez pas les saisies. Aux Etats-Unis, elles sont 23% plus élevées que l’an dernier… même si elles n’étaient pas aussi épouvantables en septembre que le mois précédent. "La crise des saisies américaines a affecté près de 938 000 propriétés […]", selon Associated Press. Vous parlez d’une économie
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De sérieux doutes commencent à refaire surface au sujet de la santé de l’économie réelle. La palme des pires trimestriels revient à MGIC. Le premier assureur obligataire aux Etats-Unis a publié vendredi une perte trimestrielle de 517,8 millions de dollars, ou 4,17 $ par action contre 1,62 $ anticipés. C’est à comparer avec une perte nette de 115,4 millions de dollars et -0,93 $ par action un an plus tôt
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Un lecteur nous écrivait récemment : "Sur cette ‘crise’ qui ne peut que finir par être reconnue comme dépression ainsi que vous le dites, je m’étonne que personne n’ait donné, en ce qui concerne les flots de liquidités déversés, l’image suivante : ‘on soigne une cuite par une cure sans fin de boissons alcoolisées’." Eh bien, c’est à mon avis une image tout à fait parlante de la situation actuelle… au moins aussi parlante que celle mon collègue Dan Denning à propos d’un malade avec un coeur en sale état
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Le coût marginal moyen pour produire 84 millions de barils de pétrole par jour — la demande actuelle — est de 70 $ par baril. En d’autres termes, si le prix du pétrole passe au-dessous de ce niveau et y reste un certain temps, la production marginale devient coûteuse… ce qui signifie que la production va certainement chuter
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Epargne
L'étau se resserre. Nous sommes pris à la gorge. L'opportunité est unique
par Isabelle Mouilleseaux 16 octobre 2009La Chine a toujours inondé la planète de terres rares. Mais aujourd’hui, c’est fini. La Chine veut les garder pour elle, et elle réduit massivement ses exportations. En 2004, elles s’élevaient à 60 000 tonnes. En 2007, elles ont été limitées à 40 000 tonnes. Soit une baisse de 33%
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Epargne
Consommation : les prix cassés sont plus efficaces que les chèques gouvernementaux !
par Philippe Béchade 16 octobre 2009Le Dow Jones semblait vouloir s’installer pour de bon au-dessus de la barre des 10 000 points jeudi soir après avoir cédé jusqu’à 0,4% au cours des premiers échanges. Les transactions hors séance préfiguraient une nouvelle progression de Wall Street, mais la publication des trimestriels de Goldman Sachs et Citigroup a déclenché des ventes de "fait accompli"
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Selon le International Herald Tribune, les profits de la banque JP Morgan sont un nouveau signe de reprise majeure. Les investisseurs semblent être du même avis. "L’optimisme sur les revenus" nourrit les achats, selon un courtier. Mais est-ce vrai ? L’économie réelle est-elle en train de croître, de se développer et de gagner de l’argent
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Que vous soyez trader et souhaitiez spéculer sur les taux d’intérêt ou que vous prévoyiez d’acheter un bien immobilier, vous vous posez la question : quand ces taux vont-ils remonter ? Car il s’agit de se positionner pour gagner de l’argent, ou du moins éviter la boucherie pour celui qui se retrouve du mauvais côté de la transaction
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L’or bat de nouveaux records ; cette semaine, il a dépassé les 1 065 $. "Pourquoi si haut… si vite ?" Telle était la question que nous nous sommes posée durant notre réunion d’analystes. "Durant le dernier grand boom de l’or, celui-ci suivait l’inflation… et la banque centrale. Les investisseurs voyaient l’inflation augmenter. Et ils voyaient que la banque centrale ne réagissait pas assez rapidement. Ils ont acheté de l’or pour se protéger. Mais alors, de quoi ont-il peur aujourd’hui