Les Etats-Unis ont un déficit équivalent, en taille, à celui de la Grèce ; mais ne vous arrêtez pas à ce détail, déclare Krugman. Les deux pays ne sont pas les mêmes, insiste-t-il, parce que les Etats-Unis ont "un niveau de dette bien inférieur". Il se trompe sur ce point. Si on ajoute à la dette nationale américaine les dettes de Fannie Mae, GM et tous les autres trous financiers que le gouvernement devra combler, le cratère se monte à environ 120% du PIB — le même qu’en Grèce
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Après avoir montré — de la part de dirigeants politiques — un degré de conviction et d’intégrité budgétaire impressionnants face aux émeutiers hellènes, les dirigeants européens se sont effondrés comme un château de cartes. Leur plan de stabilisation promet 560 milliards de dollars de nouveaux prêts (dettes) et 76 milliards de dollars dans le cadre des programmes de prêt existants (encore des dettes)
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Nous supposons que l’or commence à grimper — que les nouvelles soient bonnes OU mauvaises. Inflation ? Déflation ? Peu importe, apparemment. L’or réagit de plus en plus comme une véritable devise, pas simplement comme un objet de spéculation
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Aujourd’hui, la dette souveraine est notre épée de Damoclès. Elle affaiblit notre devise, fait trembler les marchés. Investir en Grèce est désormais plus risqué qu’investir dans les pays dits émergents ! Conséquence logique : pour investir plus sereinement, il faut aller là où la dette ne pose pas problème, où la croissance est bonne et les opportunités nombreuses. C’est ce que je vous propose aujourd’hui
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Nous ne nous attarderons pas trop sur la série de rumeurs qui a affolé les marchés (dégradation démentie de la note AAA de la France par Fitch, bras de fer entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel le week-end dernier pour obtenir le plein soutien de l’Allemagne à la constitution d’un Euro-TARP) : susciter l’effroi, tout en bénéficiant d’une parfaite impunité, reste l’une des stratégies les plus efficaces en période de stress intense
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Bill Bonner en parlait hier : l’or revient… une fois de plus. Sauf que par rapport à son dernier sommet, les choses ont changé. Cette fois-ci, un krach obligataire et une méfiance naissante à l’égard des monnaies fiduciaires font que l’or n’est plus un simple refuge ou objet de spéculation. Cette fois-ci… c’est différent
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Epargne
Sell in May and go away ? Est-ce le moment pour vous de quitter les marchés actions ?
par fredericlaurent 14 mai 2010Même si les dirigeants tentent, par un moyen ou un autre, de leurrer les électeurs et les épargnants. Car tout est fait pour que les marchés ne voient pas les réels problèmes. Certes, la Grèce est dans une situation intenable et elle risque fort de tomber de Charybde en Scylla. Les 45 milliards proposés à la fois par l’Union européenne et le FMI vont sans doute aider à terminer l’année. Mais après ?
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L’or est à des sommets — tandis que les actions stagnent depuis 11 ans. Et maintenant, l’or grimpe suite aux bonnes nouvelles comme aux mauvaises. De l’inflation ? L’or grimpe. De la déflation ? L’or grimpe. Lorsque les actions montent… l’or grimpe plus. Lorsque les actions baissent, l’or grimpe malgré tout
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Epargne
Connaissez-vous le coup de la descente de police dans un "clandé" ?
par Philippe Béchade 14 mai 2010Pour éviter un krach obligataire — un scénario qui n’est pas qu’une vue de l’esprit ni un scénario théorique car cela s’est déjà produit fin janvier 1994 –, la BCE n’aura d’autre choix que de racheter les bons du Trésor en circulation dans les pays de la Zone euro. Ou plus clairement, de monétiser la dette de la même façon que la Fed ou la Bank of England depuis l’automne 2008 ; c’est ce que les économistes baptisent pudiquement l’"assouplissement quantitatif"
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Investir dans l’or, l’argent et le pétrole quand le gouvernement dépense tant dans l’impression de billets par la Réserve fédérale rend l’investissement si facile que vous pouvez crier joyeusement : "l’or, l’argent et le pétrole ! Génial ! L’investissement c’est facile"
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Epargne
Le vernis d'euphorie commence à craqueler… Qui va colmater les brèches cette fois ?
par jeanchabru 12 mai 2010Il est intéressant de noter que la forte baisse des marchés corrobore une étude de State Street selon laquelle l’indice mondial de la confiance des investisseurs a enregistré une baisse en avril de 7,7 points, s’établissant à 99,7 points contre 107,4 relevés en mars
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Le 22 avril dernier, la plate-forme de forage de la compagnie pétrolière BP sombre au large des côtes américaines. Selon les estimations, ce sont pas moins de 800 000 litres de pétrole qui se déversent chaque jour dans le golfe du Mexique. La réaction de la Maison Blanche ne s’est pas faite pas attendre : Barack Obama exige que la compagnie pétrolière assume l’entière responsabilité de ce préjudice. La compagnie doit faire profil bas : elle paiera
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Un jour, tout le monde est convaincu que les banques centrales et les empêcheurs de tourner en rond d’Europe ont la clé du succès. Le lendemain, ils changent d’avis. Il s’avère que les autorités européennes n’ont pas résolu le problème, en fait. L’euro baisse à nouveau
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L’Europe généralement — en excluant la Grande-Bretagne — n’a pas de niveaux élevés de dette privée. La dette concerne le secteur public. Ceci dit, la dette gouvernementale européenne, en moyenne, n’est pas pire que celle des Etats-Unis. Dans son ensemble, l’Eurozone a un ratio dette gouvernementale/PIB de 88%
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Les grands pontes de la Zone euro s’imaginent acheter la confiance des investisseurs pour 1 000 milliards de dollars… Je crois plutôt que les investisseurs sont en train de jouer les 1 000 milliards "tombés du ciel" à la hausse pour maximiser leurs profits ; ça va durer quelques jours et une fois la nouvelle exploitée, on oublie : retour aux fondamentaux
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Bruxelles vient de mettre au point un hybride de fonds TARP alimenté par les contributions de l’ensemble des pays européens (à concurrence de leur capacité de financement respective… reste à déterminer avec quels actifs en garantie) tandis que la BCE serait autorisée exceptionnellement à racheter des dettes d’Etat (grecques dans l’immédiat) sans que cette mesure ne contrevienne formellement aux dispositions du Traité de Lisbonne
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La création d’un fonds de stabilisation de la Zone euro (750 milliards d’euros d’aide aux pays actuellement sur la sellette) était déjà dans les tuyaux dès le 7 mai. Des chiffres allant de 600 à 800 milliards d’euros circulaient comme autant de rumeurs accréditant un scénario de faillite imminente des "PIGS" en cas de désaccord ce week-end. Si les sommes évoquées donnent le tournis, nos sherpas de Bruxelles et de la BCE nous assurent qu’il ne s’agit pas de créer un euro supplémentaire
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Il nous semble que nous sommes dans un marché baissier depuis 10 ans. Le sommet a été atteint en 1999 — lorsque les valeurs technologiques s’échangeaient à des prix incroyables. Durant les années qui suivirent, le Dow grimpa en fait considérablement. Mais si l’on tient compte de l’inflation, le Dow n’a en fait jamais établi de nouveau record. La période de 2000-2007 ressemblait un peu à la période qui a suivi le sommet de 1966. Il était difficile de voir ce qui se passait, à cause de niveaux d’inflation élevés