"Ces dernières années, j’ai souvent dit à mes amis européens : vous n’aimiez pas un monde où les Etats-Unis avaient trop de pouvoir ? Eh bien, on va voir si vous appréciez un monde où les Américains n’ont pas assez de pouvoir — parce c’est ce qui attend la géopolitique. Oui, les Etats-Unis sont passés de vainqueur suprême de la Deuxième Guerre mondiale, avec des fusils et du beurre pour tous, à l’une des deux super-puissances de la guerre froide, puis à la nation indispensable après avoir gagné ladite guerre froide, et enfin à la ‘Superpuissance frugale’ d’aujourd’hui. Il faut vous y faire. C’est notre nouveau surnom
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On le sait, crise mondiale oblige, les indices boursiers occidentaux sont à la peine mais, rassurons-nous, toutes les places financières ne sont pas pour autant dans le même cas. Je vous vois venir. Vous pensez que nous allons parler BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) car tout comme moi vous savez que l’investissement via des trackers sur ces marchés émergents offre un intérêt évident tant en raison de leur potentiel que pour la diversification. Eh bien non. Aujourd’hui, je vous propose d’étudier d’autres pays tout aussi intéressants. Parmi eux, et proche du Vieux Continent, figure la Turquie
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Si la Deuxième Guerre mondiale a aidé l’économie américaine, imaginez ce qu’elle a fait pour le Japon. Proportionnellement, ses efforts de relance ont écrasé ceux des Etats-Unis… et ont commencé bien plus tôt. Les dépenses militaires sont passées de 31% du budget au début des années 30 à près de 50% cinq ans plus tard. Au début des années 40, elles frôlaient les 70%, pour ensuite atteindre 100%. Les déficits et la dette ont grimpé en flèche
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La lettre d’information Market Oracle ["L’Oracle des Marchés", NDLR] intervient dans le débat inflation-déflation et déclare : "la déflation liée au processus de désendettement ignore complètement le fait que nous ne vivons PAS dans les années 1930, mais dans une économie mondiale globalisée qui voit la convergence des PIB réels, puisque le monde en voie de développement dévore les ressources mondiales à un rythme plus rapide que celui auquel l’Occident réduit sa consommation"
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Epargne
L'ignorance, c'est la force, la liberté, c'est l'esclavage
par Philippe Béchade 22 septembre 2010Pour que la Réserve fédérale agisse, il faut précisément que le tableau économique soit le plus sombre possible. Il ne l’est manifestement pas encore assez puisque la Fed n’a donné aucun indice sur le fruit de ses réflexions concernant de nouvelles mesures de soutien. Comme dans le 1984 d’Orwell, nous assistons à un renversement du sens. "L’ignorance, c’est la force", "la liberté, c’est l’esclavage", "le pire, c’est le meilleur", "la récession, c’est la prospérité"
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L’argent-métal à 50 $ ? Ce serait peut-être déjà une réalité si le cours n’était pas manipulé au profit de l’administration américaine. Vous pensez que je succombe une nouvelle fois à la théorie du complot ? C’est en tout cas ce que montre l’édition de juillet du "Bank Participation Report" de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission), le régulateur des marchés des matières premières américains. Ce rapport détaille chaque mois combien de banques, américaines ou non — ont des positions longues et short sur différents métaux, et sur combien de contrats ces positions portent
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Epargne
Les seules valeurs américaines qu'il faut acheter aujourd'hui
par Bill Bonner 21 septembre 2010Devez-vous acheter des actions ? Certainement pas. Enfin, pas "certainement pas". Peut-être pas. Les actions américaines vont probablement sous-performer au cours des 10 prochaines années. Comme nous le répétons souvent, elles n’ont pas encore été à leur rendez-vous avec le destin baissier. Lorsque ça se produira, les investisseurs boursiers souhaiteront avoir investi leur argent ailleurs. Les seules exceptions concernent probablement ceux qui visent le très très long terme. Actuellement, certaines bonnes entreprises américaines sont disponibles à des prix raisonnables. Altria. Johnson & Johnson. Diamond Offshore Drilling. Leur cours actuel n’est sans doute PAS le meilleur cours que vous obtiendrez. Mais peut-être ne vous en souciez-vous pas
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Epargne
Quand le QE remplace le QI, attendez-vous à un gros couac !
par Philippe Béchade 21 septembre 2010L’évolution du CAC 40 illustre à merveille le comportement totalement moutonnier du marché. L’indice national n’affichait guère plus de 0,4% de hausse à l’ouverture des marchés américains, mais il a ensuite explosé de +1,8%, à 3 788 points, sa meilleure clôture depuis le tout début du mois de mai dernier. Il a ainsi effacé en moins d’une heure de cotation l’intégralité du terrain perdu au cours des trois séances précédentes, sans que quiconque puisse citer le moindre fait d’actualité justifiant ce prodige
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Nouveau désaveu pour Ipsen et son partenaire Roche. Décidément, l’avenir du taspoglutide, une molécule destinée au traitement du diabète, n’est pas assuré. Avec du retard, le candidat médicament en était tout de même arrivé à la Phase III, dernier test clinique avant toute demande de mise sur le marché auprès des autorités sanitaires. Une étape décisive pour le produit mais aussi pour son fabricant, qui, après des années de labeur et de lourds frais de recherche et développement, se demande si les investisseurs seront au rendez-vous
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Les nouvelles économiques ne sont pas bonnes en ce moment, mais les choses sont plus encourageantes dans le commerce mondial. Aux Etats-Unis, un secteur va profiter en priorité de bénéfices exceptionnels sur les exportations, cette année. Et ce secteur, c’est l’agriculture. En 2009, le commerce mondial a pris une grande claque suite à la crise financière. Les exportations mondiales ont chuté de 12%. Les gouvernements ont essayé de protéger leurs équipes nationales ; s’en est suivi une vague de hausse des tarifs douaniers et de mesures protectionnistes. Il s’est passé la même chose durant la Grande Dépression, lorsque le Smoot-Hawley Tariff Act a augmenté les tarifs douaniers sur plus de 900 produits
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Les opérateurs ont à peine levé un sourcil en découvrant le métal précieux au-dessus des 1 280 $ l’once, établissant un nouveau record historique (en dollar) à 1 282 $ l’once. Ils persistent à considérer que l’or ne constitue pas un placement digne de ce nom… que cette hausse est motivée par une peur de l’avenir irrationnelle… et qu’il s’agit, comme l’affirmait George Soros fin janvier depuis Davos, d’une nouvelle "bulle" — à laquelle il a pourtant activement participé : regrettait-il à l’époque d’avoir vendu trop tôt une once qui cotait alors 1 220 $
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L’euro revient… et il n’est pas le seul. Le yen s’envole, grimpe et plane. En cause : l’inversement du carry trade entre le yen et le dollar — mais aussi, plus étonnant, les rachats massifs de yens par la Banque de Chine. La Chine a donc décidé de diversifier le contenu de ses coffres. Elle avait déjà augmenté ses détentions d’euros, maintenant, c’est au tour de la devise nippone
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Trois renflouages n’auront pas suffi à sauver le navire. La banque irlandaise Anglo Irish Bank est en liquidation. Les finances du pays, exsangues. Remarquez le langage. Les autorités irlandaises se demandent si elles doivent créer une bonne et une mauvaise banque ou créer une banque de financement et une banque de recouvrement d’actifs, pour sauver les apparences
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Les lecteurs qui ont acheté de l’or en 1999 on multiplié leur mise par quatre environ. Rien que cette année, le métal jaune a déjà pris 15%, un rendement très respectable. La majeure partie de cette hausse provient de la baisse des devises papier. Les investisseurs achètent de l’or pour se protéger
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Epargne
Vers une grande bataille "pâtés impériaux et sushis" contre hamburger ?
par Philippe Béchade 17 septembre 2010Pékin fait d’une pierre deux coups. Ses réserves en devises japonaises étaient notoirement sous-pondérées : à peine 3% contre 66% en dollar, alors que les échanges commerciaux sont d’ampleur assez comparable. La Banque centrale chinoise a bien compris qu’en l’absence de croissance durable aux Etats-Unis, la Fed serait tentée de faire tourner la planche à billets
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les actions américaines ont fait n’importe quoi ces derniers jours. Ce n’est pas le cas de l’or, en revanche, puisqu’il a atteint un nouveau record nominal. La couverture historique contre le dollar n’en est encore qu’à mi-chemin de son "vrai" record — c’est-à-dire ajusté à l’inflation — mais c’est déjà un bon début
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Epargne
Que faire quand des experts de prévisions économiques nous annoncent 10 ans de baisse des marchés actions ?
par jeanchabru 16 septembre 2010Nous voici donc encore une fois à la croisée des chemins : d’un côté la perspective d’un "double creux", et de l’autre celle d’une poursuite lente, certes, mais continue de l’économie mondiale. Reste que, si l’on en croit une étude récente de Longview Economics, un cabinet très respecté en matière de prévisions de marché, l’avenir ne s’annonce pas rose pour les actions occidentales. Longview estime que les Bourses occidentales pourraient encore connaître une nouvelle décennie de baisse, à l’instar du CAC 40 qui entre 2000 et 2010 a perdu 13%. Mais faut-il rappeler que sur la même période l’indice de référence des valeurs moyennes a progressé de plus de 40%
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La faillite de Lehman, c’était il y a deux ans jour pour jour. Avec le recul, la plupart des témoins et des acteurs de cet événement — qui marquera un tournant dans l’histoire du capitalisme — auraient aussi bien pu ne pas avoir lieu. En effet, l’argument du coût du sauvetage ne tient pas la route lorsque l’on fait les comptes de l’argent public englouti dans le sauvetage d’AIG (sans parler de Freddie Mac et Fannie Mae), dont les pertes furent générées par des activités spéculatives n’ayant pas grand-chose à voir avec son coeur de métier
