"Et si on effaçait toutes les dettes ?" demandait ainsi l’un de nos lecteurs il y a quelques semaines. Après tout pourquoi pas ? Lors d’un G20 où tout le monde est de bonne humeur, on met tous les chefs d’Etat autour de la table, on s’organise un brin (on explique par exemple aux Chinois qu’ils ont bien assez de dollars comme ça, et qu’il est tout dans leur intérêt d’avoir des débiteurs en mesure de dépenser à nouveau de l’argent chez eux…), et hop ! Un système tout beau tout neuf. On remet les compteurs à zéro.
Pauvreté record, solutions absurdes
Et si, au fond, l’inégalité n’était pas le problème – mais le masque d’un système de faux-semblants où chaque « solution » aggrave la situation ?
Minières aurifères : le moment doré de « l’or de performance » ?
Telle est la question que posent Ronald Stöferle et Mark Valek dans le rapport In Gold We Trust 2025.
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Epargne
Dollar, yen, franc suisse : trois signes d'angoisse qui ne trompent pas…
par Jérôme Revillier 9 juillet 2010Le dollar américain fait de moins en moins illusion ces derniers jours et les craintes de voir la reprise s’effilocher se renforcent. Outre-Atlantique, l’emploi est toujours en difficulté plombant les perspectives de reprise. De plus, les Etats-Unis ne montrent aucune volonté de maîtrise des déficits, ce qui commence à peser sur le moral de leurs créanciers
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L’économie semble plus simple à comprendre et prévoir. Et les économistes ? C’est là que nos doutes disparaissent. Nous savons que la plupart d’entre eux se trompent la plupart du temps. Paul Krugman se lance dans des tirades enflammées. Il pense que les gouvernements font une grave erreur. Ils devraient oublier l’épargne et la réduction des déficits, dit-il. Ils auront tout le temps de s’en soucier plus tard. Ce dont ils doivent s’occuper maintenant, c’est de la dépression. Si les autorités ne se décident pas à dépenser de l’argent, nous pourrions sombrer dans une nouvelle Grande Dépression, prévient-il
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Epargne
Un nouveau type de défi pour Paul le Poulpe : prédire le sens des prochains délires de Wall Street
par Philippe Béchade 9 juillet 2010La population des pays développés vieillit et souffre dans sa chair… il y a de plus en plus d’acheteurs solvables dans les pays émergents… des systèmes de santé plus élaborés (et protecteurs) voient le jour en Chine et en Amérique du sud : rien que du bonheur pour les leaders mondiaux de l’industrie du médicament. Malheureusement, il ne faut pas trop compter sur eux pour créer de l’emploi. Le géant pharmaceutique américain Merck (qui vient de fusionner l’an dernier avec son concurrent Schering-Plough) annonçait ce jeudi la fermeture de huit sites de recherche et huit sites de production (il faut certainement supprimer quelques doublons). La facture sociale s’annonce particulièrement salée
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Je ne l’ai pas entendu directement, mais j’ai lu que Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale satanique, avait admis que "la situation budgétaire [des Etats-Unis] s’est détériorée de manière inquiétante depuis le début de la crise financière et de la récession". Bien évidemment, ni lui ni la Réserve fédérale ne vont en porter la responsabilité, même s’ils sont les seuls responsables, et il dit que le problème, c’est la situation budgétaire du gouvernement, puisque "l’augmentation exceptionnelle du déficit a en grande partie reflété les effets d’une économie faible au niveau des revenus d’impôts et des dépenses, ainsi que les actions politiques nécessaires prises pour éviter la récession et stabiliser les marchés financiers"
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Le reste du monde épargne. Qu’arrive-t-il à l’épargne en question ? Les épargnants peuvent remercier les Etats-Unis, qui leur enlèvent leurs économies. Alors que le reste du monde met son argent de côté, les Etats-Unis continuent d’emprunter… aidant le monde à se débarrasser de son excès d’épargne. Dans les faits, le gouvernement américain joue désormais le rôle du Japon dans sa longue épopée de désendettement. Nous pensions que les Etats-Unis finiraient par suivre le Japon dans un long ralentissement, lent et modéré. D’accord, nous avions dix ans d’avance. Mais c’est bien ce qui semble se produire actuellement
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Après avoir manqué de peu l’inscription d’une huitième séance de repli consécutive la veille, alors que les opérateurs ne semblaient ne rien discerner qui puisse les sortir de leur déprime, il a suffi que la banque State Street révise ses estimations de résultats du deuxième trimestre à la hausse pour que Wall Street explose de +3%. Si le Dow Jones prend "seulement" 2,8%, la barre symbolique des 10 000 points est refranchie — et 28 titres sur 30 terminent dans le vert. Plus volatil, le Nasdaq s’envole de 3,15% (+65 points à 2 160 points) avec un ratio hausses/baisses de 95/5
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Epargne
Se préparer à l'impensable aujourd'hui… ou risquer de tout perdre
par marcmayor 7 juillet 2010Il y a quelques jours dans le Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard nous rappelle que Ben Bernanke est l’auteur du manuel "Déflation : comment s’assurer que cela n’arrivera pas ici". Il y écrit que "le gouvernement des Etats-Unis dispose d’une technologie nommée planche à billets, qui lui permet de produire autant de dollars américains qu’il le souhaite à un coût essentiellement nul
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Epargne
Du grabuge dans les vestiaires… de lourdes sanctions menacent le dollar
par Philippe Béchade 7 juillet 2010Le changement d’ambiance sur les places européennes (elles affichent +2,8% en moyenne) en 24 heures est assez saisissant. Il tranche avec la morosité la plus complète qui régnait la veille, alors que les marchés américains étaient fermés et qu’il n’y avait ni bonnes ni mauvaises nouvelles pour justifier une variation de 0,5% (à la baisse) en clôture
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En termes de pourcentages, le Dow Jones a baissé de 10,0% au cours du trimestre qui vient tout juste de se terminer, ce qui est à peine mieux que la terrible chute de 11,9% enregistrée par le S&P 500. Ce n’est pas ce que nous avaient prédit les voyants de Wall Street au début de l’année. En février, Abby Joseph Cohen, de chez Goldman (vous vous souvenez d’elle ?) a annoncé que l’indice S&P 500 atteindrait les 1 300 points d’ici la fin de l’année 2010. Nous en sommes à la moitié de l’année, et le S&P est à son niveau le plus bas sur neuf mois, 1 030 points
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Il y avait moins d’emplois aux Etats-Unis à la fin juin qu’au début du mois — 625 000 en moins. Le département du Travail US a annoncé que le taux de chômage a baissé, passant à 9,5%, mais tout le monde sait que ces chiffres sont frauduleux. Les autorités font simplement disparaître des gens des listes de demandeurs d’emploi. En fait, elles ont rayé un million d’Américains sur les listes au cours des deux derniers mois. Ces gens ne cherchent pas "activement" un emploi, disent les autorités
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Epargne
L’Oncle Sam s’apprête derechef à faire les poches du reste de la planète !
par Philippe Béchade 6 juillet 2010La liste des municipalités en situation de faillite comptable est aussi épaisse que le dossier Madoff. Cette comparaison n’est d’ailleurs pas fortuite car le budget des collectivités locales (nous parlons de villes comme Détroit, Sacramento, New York et de milliers d’autres plus ou moins célèbres) est une véritable arnaque pyramidale à la puissance 10. L’insolvabilité qui était encore l’exception en 2006 — à part la Nouvelle-Orleans dévastée par Katrina — est devenue la règle. L’encours des "muni-bonds" dépasse largement les 2 500 milliards de dollars. Il se présente le plus souvent sous forme de produits structurés complexes (de type VRDO, TOB ou ARS), lesquels sont devenus totalement illiquides, comme de vulgaires subprime californiens
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Les milliers de milliards de relance vont déboucher sur… rien, mais c’est de la faute de l’euro. Il est urgent pour la Fed de préparer le terrain pour expliquer l’échec de sa politique keynésienne qui va bientôt apparaître au grand jour
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Quelques gouvernements — dont les Etats-Unis et la Grande-Bretagne — ont réussi à réduire leurs dettes dans les années 80 et 90. Mais leurs économies étaient alors en plein boom. Tant que l’économie se développe plus rapidement que la dette, cette dernière décline en tant que pourcentage du PIB. Les années 80 et 90 étaient des années de boom. Le crédit se développait. Les gens achetaient de plus en plus de choses dont ils n’avaient pas besoin avec de plus en plus d’argent qu’ils n’avaient pas
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Une situation spécifique, c’est un investissement dans lequel un événement — ou un catalyseur — promet de vous rapporter des bénéfices sur l’action, même si le marché n’évolue pas. Cela ne signifie pas que les situations spécifiques soient insensibles aux forces du marché. Elles ne le sont pas. Mais comme le dit Graham, dans une situation spécifique typique, "le résultat dépend des développements de l’entreprise, et pas du prix du marché". Vos gains sont liés au catalyseur, et à son éventuelle apparition. Idéalement, comme l’écrit Graham, vous voulez vous trouver dans une situation où "si l’opération fonctionne, vous êtes sûr de faire des bénéfices, mais si elle ne fonctionne pas, vous faites quand même des bénéfices"
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Comme vous l’avez certainement lu ces derniers jours dans l’une des chroniques de Philippe Béchade, le S&P 500 a enfoncé un important niveau de support à 1 045 points. L’indice leader de la première économie mondiale a ainsi terminé son premier semestre de l’année 2010 sur sa plus mauvaise clôture des six derniers mois : à 1 030,71 points, son recul depuis le début de l’année est à présent de -7,57% au 30 juin
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Après la déferlante de mauvaises statistiques qui a débuté dès lundi dernier aux Etats-Unis — puis en Chine et au Japon mardi –, les investisseurs et les économistes ont commencé à revoir leur copie en matière de croissance. C’est là un véritable déchirement psychologique car aucun gérant ou stratège en exercice depuis l’après Seconde guerre mondiale n’a jamais été confronté au scénario du "double creux".
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Epargne
Dette, inflation, déflation… et leurs conséquences inattendues
par Bill Bonner 5 juillet 2010Pourquoi l’or baisse-t-il ? Parce que les gens réalisent enfin que la déflation est le véritable risque, non l’inflation. Le métal jaune pourrait continuer à dégringoler pendant encore longtemps… mais c’est difficile à dire. Il peut grimper durant une déflation, mais tout dépend des marchés — de leur volatilité et de leur incertitude. Durant un ralentissement stable à la japonaise, l’or pourrait baisser et rester bas pendant des années.