Pour l’instant, l’économie ne donne pas signe de "reprise" normale. Nous serions profondément inquiet si c’était le cas. Parce que ce qu’il y avait avant la crise de 2007-2009 n’est pas une chose qu’on voudrait revoir. L’économie avait la fièvre de la bulle, si vous voyez ce que nous voulons dire. Actuellement, l’économie donne tous les signes d’être dans une Grande Correction. L’emploi ne reprend pas. En fait, il semble empirer. Il ne serait guère surprenant de voir le taux de chômage officiel grimper jusqu’à 12% aux Etats-Unis durant la prochaine phase de baisse
Des véhicules particuliers de plus en plus chers
Et si c’était fait exprès ? Des données apparemment contradictoires se télescopaient, ce mardi 30 avril… et nous résistons difficilement à la tentation de recourir à la figure stylistique humoristique qui consiste…
La pauvreté à feu doux
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Une chose que tout le monde comprend, ce sont les tendances. Voilà pourquoi je respecte ce que les analystes techniques appellent en anglais le Golden Cross et le Dark Cross, qui pourraient être traduits en Croisement Doré et Croisement Sombre. Voilà comment ça marche. Vous prenez le prix moyen d’un indice ou d’une action pendant les 200 derniers jours de marché, et vous comparez ce que l’on appelle donc "moyenne mobile à long terme" — à la Bourse, 200 jours c’est du long terme — à une autre, à plus court terme, comme la moyenne mobile à 50 jours par exemple.
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Krugman a été très contrarié de voir le Sénat US refuser de prolonger les allocations chômage, par exemple.Mais est-ce vraiment une mauvaise chose ? Si vous êtes assis dans une agence pour l’emploi, vous serez probablement pour une augmentation des allocations. Si vous payez des impôts et que vous luttez pour joindre les deux bouts, vous rechignerez peut-être à payer plus pour d’autres qui ne travaillent pas. Krugman souligne que ce n’est pas de leur faute. Les allocations chômage ne diminuent pas le désir des gens de trouver un travail — pas quand il y a cinq candidats pour chaque poste. Mais il faut faire des ajustements… et quand on n’a pas d’argent qui rentre, ça ne peut que motiver à les faire
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Epargne
Chine : la bulle de l'immobilier n'est pas synonyme de crise économique
par joelbowman 12 juillet 2010L’économie chinoise était, nous pouvons le dire, dans une bulle. Les prix de l’immobilier, par exemple, augmentaient à un rythme soutenu, ce qui a poussé de nombreux économistes de renom à déclarer le secteur immobilier résidentiel comme étant la mère de toutes les bulles. Jim Chanos est même allé jusqu’à comparer ça à "Dubaï… en mille fois plus grand", ajoutant ensuite que l’économie de l’empire du Milieu s’était complètement emballée et qu’elle était sur "la route vers l’enfer"
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Epargne
Si Mao avait vu sa banque mobiliser 400 milliards de dollars…
par Philippe Béchade 12 juillet 2010Tout va bien se passer au second semestre, martèle J.C. Trichet… La consommation américaine va demeurer suffisamment vigoureuse selon M. Fisher, de la Fed… La croissance mondiale va dépasser les attentes en 2011 selon le FMI… La Chine ne connaîtra pas de coup de frein conjoncturel majeur dans un avenir prévisible — et l’introduction de la Banque agricole de Chine (l’Agricultural Bank of China a été fondée par Mao dans les années 50) a été sur-souscrite 20 fois. Ce phénoménal succès résulte d’abord d’une participation record des banques occidentales ; les épargnants chinois, quant à eux, boudent l’opération. Jugeraient-ils que cette méga-banque, avec ses 320 millions de clients (plus que de citoyens américains sur le sol des Etats-Unis), n’est pas particulièrement sexy
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"Et si on effaçait toutes les dettes ?" demandait ainsi l’un de nos lecteurs il y a quelques semaines. Après tout pourquoi pas ? Lors d’un G20 où tout le monde est de bonne humeur, on met tous les chefs d’Etat autour de la table, on s’organise un brin (on explique par exemple aux Chinois qu’ils ont bien assez de dollars comme ça, et qu’il est tout dans leur intérêt d’avoir des débiteurs en mesure de dépenser à nouveau de l’argent chez eux…), et hop ! Un système tout beau tout neuf. On remet les compteurs à zéro.
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Epargne
Dollar, yen, franc suisse : trois signes d'angoisse qui ne trompent pas…
par Jérôme Revillier 9 juillet 2010Le dollar américain fait de moins en moins illusion ces derniers jours et les craintes de voir la reprise s’effilocher se renforcent. Outre-Atlantique, l’emploi est toujours en difficulté plombant les perspectives de reprise. De plus, les Etats-Unis ne montrent aucune volonté de maîtrise des déficits, ce qui commence à peser sur le moral de leurs créanciers
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L’économie semble plus simple à comprendre et prévoir. Et les économistes ? C’est là que nos doutes disparaissent. Nous savons que la plupart d’entre eux se trompent la plupart du temps. Paul Krugman se lance dans des tirades enflammées. Il pense que les gouvernements font une grave erreur. Ils devraient oublier l’épargne et la réduction des déficits, dit-il. Ils auront tout le temps de s’en soucier plus tard. Ce dont ils doivent s’occuper maintenant, c’est de la dépression. Si les autorités ne se décident pas à dépenser de l’argent, nous pourrions sombrer dans une nouvelle Grande Dépression, prévient-il
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Epargne
Un nouveau type de défi pour Paul le Poulpe : prédire le sens des prochains délires de Wall Street
par Philippe Béchade 9 juillet 2010La population des pays développés vieillit et souffre dans sa chair… il y a de plus en plus d’acheteurs solvables dans les pays émergents… des systèmes de santé plus élaborés (et protecteurs) voient le jour en Chine et en Amérique du sud : rien que du bonheur pour les leaders mondiaux de l’industrie du médicament. Malheureusement, il ne faut pas trop compter sur eux pour créer de l’emploi. Le géant pharmaceutique américain Merck (qui vient de fusionner l’an dernier avec son concurrent Schering-Plough) annonçait ce jeudi la fermeture de huit sites de recherche et huit sites de production (il faut certainement supprimer quelques doublons). La facture sociale s’annonce particulièrement salée
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Je ne l’ai pas entendu directement, mais j’ai lu que Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale satanique, avait admis que "la situation budgétaire [des Etats-Unis] s’est détériorée de manière inquiétante depuis le début de la crise financière et de la récession". Bien évidemment, ni lui ni la Réserve fédérale ne vont en porter la responsabilité, même s’ils sont les seuls responsables, et il dit que le problème, c’est la situation budgétaire du gouvernement, puisque "l’augmentation exceptionnelle du déficit a en grande partie reflété les effets d’une économie faible au niveau des revenus d’impôts et des dépenses, ainsi que les actions politiques nécessaires prises pour éviter la récession et stabiliser les marchés financiers"
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Le reste du monde épargne. Qu’arrive-t-il à l’épargne en question ? Les épargnants peuvent remercier les Etats-Unis, qui leur enlèvent leurs économies. Alors que le reste du monde met son argent de côté, les Etats-Unis continuent d’emprunter… aidant le monde à se débarrasser de son excès d’épargne. Dans les faits, le gouvernement américain joue désormais le rôle du Japon dans sa longue épopée de désendettement. Nous pensions que les Etats-Unis finiraient par suivre le Japon dans un long ralentissement, lent et modéré. D’accord, nous avions dix ans d’avance. Mais c’est bien ce qui semble se produire actuellement
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Après avoir manqué de peu l’inscription d’une huitième séance de repli consécutive la veille, alors que les opérateurs ne semblaient ne rien discerner qui puisse les sortir de leur déprime, il a suffi que la banque State Street révise ses estimations de résultats du deuxième trimestre à la hausse pour que Wall Street explose de +3%. Si le Dow Jones prend "seulement" 2,8%, la barre symbolique des 10 000 points est refranchie — et 28 titres sur 30 terminent dans le vert. Plus volatil, le Nasdaq s’envole de 3,15% (+65 points à 2 160 points) avec un ratio hausses/baisses de 95/5
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Epargne
Se préparer à l'impensable aujourd'hui… ou risquer de tout perdre
par marcmayor 7 juillet 2010Il y a quelques jours dans le Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard nous rappelle que Ben Bernanke est l’auteur du manuel "Déflation : comment s’assurer que cela n’arrivera pas ici". Il y écrit que "le gouvernement des Etats-Unis dispose d’une technologie nommée planche à billets, qui lui permet de produire autant de dollars américains qu’il le souhaite à un coût essentiellement nul
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Epargne
Du grabuge dans les vestiaires… de lourdes sanctions menacent le dollar
par Philippe Béchade 7 juillet 2010Le changement d’ambiance sur les places européennes (elles affichent +2,8% en moyenne) en 24 heures est assez saisissant. Il tranche avec la morosité la plus complète qui régnait la veille, alors que les marchés américains étaient fermés et qu’il n’y avait ni bonnes ni mauvaises nouvelles pour justifier une variation de 0,5% (à la baisse) en clôture
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En termes de pourcentages, le Dow Jones a baissé de 10,0% au cours du trimestre qui vient tout juste de se terminer, ce qui est à peine mieux que la terrible chute de 11,9% enregistrée par le S&P 500. Ce n’est pas ce que nous avaient prédit les voyants de Wall Street au début de l’année. En février, Abby Joseph Cohen, de chez Goldman (vous vous souvenez d’elle ?) a annoncé que l’indice S&P 500 atteindrait les 1 300 points d’ici la fin de l’année 2010. Nous en sommes à la moitié de l’année, et le S&P est à son niveau le plus bas sur neuf mois, 1 030 points
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Il y avait moins d’emplois aux Etats-Unis à la fin juin qu’au début du mois — 625 000 en moins. Le département du Travail US a annoncé que le taux de chômage a baissé, passant à 9,5%, mais tout le monde sait que ces chiffres sont frauduleux. Les autorités font simplement disparaître des gens des listes de demandeurs d’emploi. En fait, elles ont rayé un million d’Américains sur les listes au cours des deux derniers mois. Ces gens ne cherchent pas "activement" un emploi, disent les autorités
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Epargne
L’Oncle Sam s’apprête derechef à faire les poches du reste de la planète !
par Philippe Béchade 6 juillet 2010La liste des municipalités en situation de faillite comptable est aussi épaisse que le dossier Madoff. Cette comparaison n’est d’ailleurs pas fortuite car le budget des collectivités locales (nous parlons de villes comme Détroit, Sacramento, New York et de milliers d’autres plus ou moins célèbres) est une véritable arnaque pyramidale à la puissance 10. L’insolvabilité qui était encore l’exception en 2006 — à part la Nouvelle-Orleans dévastée par Katrina — est devenue la règle. L’encours des "muni-bonds" dépasse largement les 2 500 milliards de dollars. Il se présente le plus souvent sous forme de produits structurés complexes (de type VRDO, TOB ou ARS), lesquels sont devenus totalement illiquides, comme de vulgaires subprime californiens
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Les milliers de milliards de relance vont déboucher sur… rien, mais c’est de la faute de l’euro. Il est urgent pour la Fed de préparer le terrain pour expliquer l’échec de sa politique keynésienne qui va bientôt apparaître au grand jour