William "Willie" Sutton était un célèbre braqueur de banques américain. Mais Sutton était aussi honnête d’un point de vue intellectuel qu’il était malhonnête d’un point de vue criminel. Quand un journaliste a demandé à Sutton : "pourquoi braquez-vous des banques ?" Willie a répondu : "parce que c’est là qu’il y a de l’argent". Dans sa biographie, Willie Sutton a développé son point de vue. Il a dit : "allez là où il y a de l’argent… et allez y souvent". En tant qu’investisseur, j’ai adopté la même philosophie : aller là où il y a des ressources naturelles… et y aller souvent
Des véhicules particuliers de plus en plus chers
Et si c’était fait exprès ? Des données apparemment contradictoires se télescopaient, ce mardi 30 avril… et nous résistons difficilement à la tentation de recourir à la figure stylistique humoristique qui consiste…
La pauvreté à feu doux
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Devinez ce qui s’est passé hier ? Rien du tout. Les investisseurs retiennent leur souffle. Pourquoi ? Parce que Ben Bernanke devrait entrer dans l’histoire aujourd’hui. Tout le monde est accroché au rebord de son fauteuil, à se demander quel genre d’histoire ce sera. "Un assouplissement enchanté", c’est ainsi que le décrit le Financial Times. Le Financial Times est d’avis que les derniers chiffres sur la croissance trimestrielle américaine — 2% — sont simplement insuffisants
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Encore un mois écoulé. Encore un mois qui nous rapproche de la faillite. Pas vous, cher lecteur. Nous parlons du gouvernement américain. De nombreux faits sont interprétés, faussés et bidouillés. Mais les chiffres continuent de grimper. Dans le rouge. C’est à peine si la presse américaine en parle. Les journaux savent que les Américains ne sont pas intéressés. Aux Etats-Unis, les gens pensent qu’on finira par s’en sortir… qu’on trouvera un moyen de se sortir de la dette…
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Epargne
La Chine, bientôt vainqueur sur un tapis rouge de cuivre ?
par Philippe Béchade 2 novembre 2010Pékin remet ça. A 48 heures du communiqué final du FOMC de la Fed, un ministre de haut rang de l’Empire du Milieu dénonce la campagne de destruction ordonnée du dollar par les Etats-Unis. La Chine considère — et elle n’est pas la seule — que la création monétaire américaine est hors de contrôle. Toujours selon la Chine, les appels américains visant à obtenir une politique des changes plus volontariste, qui viserait à une réévaluation plus rapide du yuan, ne sont que des gesticulations dictées par le calendrier politique en cette veille de législatives
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Epargne
QE1, QE2… et la fête à laquelle vous devez absolument participer (1)
par Simone Wapler 2 novembre 2010QE = quantitative easing. Cette opération consiste pour la Banque centrale américaine à racheter des créances douteuses. La Fed donne du bel argent tout frais tout vert aux banques qui, en échange, lui refilent des mauvaises créances. L’opération soulage les banques et les prêteurs comme les emprunteurs et soutient le marché immobilier américain. C’est l’équivalent (plus sophistiqué) de l’impression de monnaie, de la création monétaire pure. Le but est de soutenir l’économie américaine et l’immobilier américain
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Les indices européens ont franchi des niveaux clés ces dernières semaines. Ces événements mettent un terme au risque baissier latent et ouvrent désormais la voie à un mouvement haussier prononcé. Il existe toutefois de nombreuses disparités entre les valeurs et les secteurs. D’où l’intérêt d’utiliser l’analyse technique, un outil précieux pour sélectionner les bonnes actions, et ce au moment opportun. Le moment est donc venu de vous faire un point sur les deux valeurs moyennes qui, à mon sens, disposent d’un potentiel d’appréciation intéressant à court comme à moyen terme
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Vu dans le Wall Street Journal : "l’or contre la Fed : les chiffres sont clairs". Oui, les chiffres sont clairs. La devise de la Fed perd du terrain par rapport à la devise de la nature depuis 10 ans. En gros, si vous vous en étiez tenu à l’or, vous auriez cinq fois le pouvoir d’achat que vous avez avec le dollar. Plutôt clair, non ? Mais on pourrait revenir en arrière et observer l’histoire de toutes les devises purement "papier"
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Pas encore d’érables d’un rouge flamboyant ni de gingko aux feuilles d’or dans les jardins de Kyôto… mais un peu partout fleurissent les signes et les publicités pour le shichi-go-san — littéralement le "sept-cinq-trois". Il ne s’agit ni d’un jeu de dés ni de la forme nippone de la sieste crapuleuse… mais d’une fête shintô destinée à honorer les enfants de sept, trois et cinq ans. Les enfants ont une importance particulière, au Japon — évidemment. Le pays du Soleil Levant est aussi considéré comme "la nation la plus vieille du monde"… et de la démographie à l’alimentation, il n’y a qu’un pas
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Epargne
Ben Bernanke va devenir le propre pire ennemi de Wall Street
par Philippe Béchade 29 octobre 2010Eh bien, que ne voilà-t-il pas une belle série de six séances de type "clones tristes" ! Elles se ressemblent toutes… et on s’y ennuie comme dans une salle de jeux vidéo victime d’une panne de courant. A Wall Street, le petit jeu consistant à écraser méthodiquement la volatilité comme un havane consumé jusqu’à la bague se perpétue depuis le 21 octobre. Les scores moyens quotidiens, tels des ronds de fumée, tournent autour de zéro depuis le début de la semaine. Toute velléité haussière ou baissière est soigneusement étouffée
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Le prince paye le même montant que le pauvre pour acheter sa baguette quotidienne. Mais par rapport à leurs revenus respectifs, la baguette coûte beaucoup plus cher au pauvre. Ce contraste est évident, mais l’impact de ce contraste sur les prix alimentaires mondiaux n’est peut-être pas aussi évident. Etant donné que le coût de la nourriture n’augmente pas proportionnellement aux revenus de chacun, ce coût est tellement minime pour les riches qu’ils n’ont aucun scrupule à jeter la nourriture à la poubelle
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Quelles sont les nouvelles ? Les titres des journaux signifient tous la même chose : tous les regards sont sur Ben Bernanke. Notre homme est censé annoncer un programme d’assouplissement quantitatif. Il est supposé le faire la semaine prochaine. Et si son annonce est insuffisante, les investisseurs vendront les placements risqués — notamment les actions et les matières premières. En attendant, ils jouent aux devinettes
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La demande en viande ne cesse de croître, tirée par les classes moyennes des économies émergentes. Les surfaces arables sont limitées — ce qui imposera, à terme, les cultures les plus productives. L’agri-tech a le vent en poupe, et la "fève miracle" en est l’un des éléments les plus prometteurs et versatiles. Tous ces éléments sont favorables à l’essor du soja sur le long terme
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Epargne
Le projet d’assouplissement quantitatif de la Fed déclenche une "Gross" colère
par Philippe Béchade 28 octobre 2010Nous avons expliqué, sans varier d’argumentation depuis la mi-septembre, que la hausse simultanée de l’ensemble des classes d’actifs trahissait un arbitrage massif au détriment du dollar. Elle reposait sur de l’argent qui n’existe pas encore et devrait — dans la meilleure des hypothèses — sortir des imprimeries de la Fed à partir du 3 novembre. Car il s’agit bien de cela : des liquidités qui n’ont qu’une existence virtuelle
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"Les ventes de dette soulignent des conditions anormales", titrait le Financial Times cette semaine. Anormales ? Farfelues. Bizarres. Etranges. La dernière vente aux enchères de TIPS — de la dette du Trésor US protégée contre l’inflation — a produit une curiosité. Les investisseurs étaient prêts à payer 105 $ pour 100 $ de notes protégées contre l’inflation. Qu’est-ce que ça signifie ? De quoi s’inquiètent les investisseurs ? A vue de nez, ils se préparent à une perte intégrée au produit
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Le Brésil a mené tambour battant une "révolution verte" qui a remodelé de fond en comble son tissu agricole en l’espace de quelques décennies : désacidification des plaines ; acclimatation de graminées fourragères africaines pour l’élevage ; tropicalisation du soja ; concentration des exploitations. Ce modèle productiviste, patiemment ajusté aux spécificités de la plaine brésilienne, connaît aujourd’hui des résultats spectaculaires
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Il ne vous a pas échappé que les interventions monétaires dites compétitives se multipliaient. En pratique, il ne s’agit que de destruction monétaire en règle. Un banquier central soutient une monnaie étrangère en en achetant suffisamment sur le marché pour faire monter son cours et donc faire baisser sa propre monnaie. Seul problème : ce qu’il achète se crée — s’imprime — à volonté. Ce ne sera donc jamais assez
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Le CAC 40 cédait ce mardi 1% à la mi-séance et 0,45% au final. Cela ne suffit certainement pas à invalider la tendance haussière en vigueur depuis fin août… mais deux mois, c’est long. Un indice comme le Nasdaq ou le S&P ont grimpé durant sept semaines sur une série de huit sans jamais reperdre plus de 2%. Ne cherchez pas dans ce genre de progression la moindre trace de "psychologie" : l’évolution des indices reste entièrement dictée par la liquidité disponible
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"C’est logique : quand on a une pénurie de matières premières dans le monde, cela entraîne généralement une guerre". Voici ce que disait le motard de l’investissement et vétéran de Vancouver Jim Roger lors d’une récente conférence à l’Institut Mises en Alabama. Il y a quelques générations, le Japon a attaqué Pearl Harbor dans les mois qui ont suivi un embargo américain sur le pétrole. Lundi, la Chine a lancé un embargo sur les exportations d’éléments de terres rares vers les Etats-Unis