« Bill, vous ne comprenez vraiment pas ce que nous ressentons. Tout le pays allait à vau-l’eau. A présent, nous avons quelqu’un, à la Maison Blanche, qui pourrait bien le sauver. »
Ce week-end, nous avons fait la route jusqu’en Virginie, pour assister au 50è anniversaire de mariage de notre soeur. Là, nous nous sommes embarqués dans une longue discussion avec un beau-frère, un fervent partisan de Trump.
Cela nous aide à comprendre pourquoi les lecteurs sont si exaltés par ce nouveau gouvernement.
Cela nous a également aidé à parfaire une méthode faisant abstraction de l’émotion, et permettant de « noter » les décisions de la Team Trump.
Trois premières mesures positives
Quelles sont les mesures susceptibles de restituer sa grandeur à l’Amérique, et celles qui ne le sont pas ?
Nous exposons la logique.
Jusqu’à présent, nous avons relevé que la Team Trump avait pris au moins trois décisions positives du point de vue économique : le gel de la mise en oeuvre de l’Obamacare, le retrait de l’accord de partenariat commercial Trans-Pacifique (TPP), et la suppression des financements versés à l’ONU.
Tout cela pourrait alléger le fardeau pesant sur les familles américaines… du moins dans une certaine mesure.
Demain, nous nous intéresserons à certaines décisions susceptibles d’aller dans l’autre direction.
Mais pour l’instant, souvenez-vous de notre formule :
R = vr (gg – gp)
La Richesse est égale à la valeur réelle des échanges gagnant-gagnant moins celle des échanges gagnant-perdant.
Entre-temps, nous nous somme rendu compte de deux choses…
D’abord, cette formule est bien plus fertile que nous ne le pensions. Et deuxièmement, il convient de la modifier.
Lorsque nous parlons de « richesse », nous ne parlons pas du PIB. Nous parlons de « croissance ». Nous ne tentons pas de deviner le cours des actions ou les taux d’intérêt.
Nous avons l’intention – modestement— de rejeter toutes les théories économiques modernes et d’analyser de façon plus approfondie ce que les gens du quotidien veulent vraiment.
La quantité ou la qualité, que mesurer ?
J’ai une question à vous poser : que préférez-vous ?
Vous grandissez avec un complexe d’infériorité. Vous détestez votre mère. Elle vous déteste. Vous compensez en lançant avec succès une entreprise, en embauchant des milliers de personnes, et en gagnant des millions de dollars.
Vous travaillez jour et nuit. Votre femme vous déteste aussi. Et personne ne se soucie vraiment que vous mouriez subitement à 40 ans après vous être battu pendant des années contre une terrible maladie qui vous défigure.
Ou…
Vous venez d’une bonne famille. Vous vous êtes toujours senti choyé. Vous épousez la femme de vos rêves. Vous fondez tous deux une petite famille et vivez dans une ferme modeste.
Vous ne gagnez jamais beaucoup d’argent. En fait, vous vous nourrissez essentiellement de ce que vous cultivez dans votre jardin. Mais vous êtes en bonne santé et vous vivez heureux jusqu’à plus de 90 ans.
Que choisissez-vous ?
Le problème, avec l’économie – et surtout l’économie vaudou telle que pratiquée par les sorciers, dans les universités et à la Fed – c’est qu’elle ne fait pas la différence. Elle ne mesure pas la qualité. Elle ne mesure que la quantité.
Par conséquent, elle se focalise sur les volumes de production : les nouvelles routes… le commerce… et les dollars gagnés et dépensés.
Tout le monde part du principe que c’est mieux. Alors les économistes tentent toujours d’intégrer plus de monde dans le premier exemple ci-dessus, et pas dans le deuxième. Davantage d’emplois, d’usines, de centres commerciaux, de crédit.
Le type qui bâtit et dépense une fortune est le héros. Il a plus de choses.
Ce concept de « l’économie » est déformé et confus.
Et cela donne lieu à des illusions répandues : par exemple, qu’un surcroît de dépenses d’infrastructures, « c’est bon pour l’économie », ou que les déficits publics « stimulent » la croissance, ou que davantage d’inflation « crée de l’emploi ».
Des milliers de milliards de dollars sont ainsi gaspillés.
Affreusement révolutionnaire
Nous avons une solution d’une simplicité à couper le souffle… si séduisante et utile… et si affreusement révolutionnaire… que nous avons du mal à croire que nous ne l’ayons pas volée à quelqu’un d’autre.
Et peut-être bien que c’est ce que nous avons fait. Mais nous ne savons plus à qui.
Alors, passons à la modification de la formule :
S = vr (gg – gp)
Nous avons remplacé le “R” de richesse par le “S” de satisfaction.
La Satisfaction est égale à la valeur réelle des échanges gagnant-gagnant moins celle des échanges gagnant-perdant.
Tout le secret est ici : les économistes peuvent mesurer la richesse, mais pas la satisfaction.
Mais notre formule nous révèle – sans aucun doute – comment obtenir de la satisfaction… et comment savoir, sans faute, si les programmes du gouvernement Trump nous aideront à l’accroître.
2 commentaires
« quelles sont les mesures susceptibles de restituer sa grandeur à l’Amérique ? »
Heuuu.. Est ce que vous vous posez vraiment la question ?
C’est vrai que Trump a dit vouloir « rendre sa grandeur aux US ». Mais ça, c’est Trump !
Je suis probablement moins fort que vous en histoire.. mais aussi plus jeune 😉
Ceci dit, j’aimerai bien avoir l’exemple d’un empire en déclin ayant retrouvé son lustre d’antan. A ma connaissance, il n’y en a pas.
Donc, dans le cas de « l’empire de dette », arrêter simplement le déclin serai déjà un miracle !! Celui ci prouverait que « God bless america » et la FED pourrait bien ajouter sur le billet « and Donald Trump » s’il y arrivait… en 4 ans ou 40 ans.
le pib en instantané ne tient pas compte des destructions
par ex
katrina que du positif (sauf les pertes des assureurs <primes versées)
heroine que du positif