Un de nos lecteurs nous a écrit dimanche dernier, lors de son voyage en Inde :
« Nous sommes en voyage en Inde depuis quelques jours et la situation est vraiment catastrophique côté espèces. Les DAB sont fermés la plupart du temps (manque de billets) et, lorsqu’ils sont ouverts, il y a de longues queues (qui commencent avant l’ouverture du DAB), les changeurs de billets sont généralement fermés (manque de billets), nous sommes même allés dans un palace offrant des suites à près de 9 000 euros la nuit, chez eux même punition : pas de cash disponible au guichet ‘change’.
Hier c’était dimanche, banques fermées donc aucun réapprovisionnement.
Même chose aujourd’hui pour cause de jour férié.
Lors de notre arrivée à l’aéroport de Delhi, il a fallu attendre 1,5 h pour changer… 73 euros par personne (c’est la limite hebdomadaire, un texte de loi régissant cela). Il a parfois été difficile d’écouler nos billets de 2 000 roupies car les commerçants manquent de monnaie (ou ne veulent pas se démunir si on ne fait qu’un petit achat). Nous avons vu des touristes quitter l’Inde car c’est vraiment trop dur avec cette situation. Nous disposons de plusieurs cartes de paiement et de cash étranger mais nous sommes dans une situation où l’on fait très attention à la dépense, les roupies étant si dures à se procurer (sauf à des taux très désavantageux). L’économie doit en prendre un sacré coup et je suis surpris que le peuple ne se soit pas révolté, ou n’ait pas au moins manifesté (il ne l’a pas fait à ma connaissance).
Je me suis inscrit sur le site des chemins de fer indiens, cela évite les déplacements dans les gares pour acheter les billets et aussi, et surtout, cela permet de payer avec une carte bancaire. Tout à l’heure, en me connectant, j’ai eu le message en PJ vantant l’intérêt d’une société sans cash »
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Ce message indique qu’il faut aider le gouvernement indien à instaurer une économie numérique et sans espèces pour éradiquer l’argent au noir.
Nous sommes en Inde et donc pas de référence aux dangereux terroristes comme en France, pour justifier une société sans espèces sonnantes et trébuchantes ; l’accent est mis directement sur une supposée évasion fiscale. L’emballage marketing va bien droit au but : la fiscalité.
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Sur les neuf arguments présentés, un seul est commercial et précise que 58% des places de train seront réservées aux achats électroniques. Sur les huit arguments restants cinq sont relatifs à la corruption, à la lutte contre le blanchiment, à la traçabilité des transactions, etc.
Effectivement, même en Europe ou aux Etats-Unis, la clé est là : pour tondre les moutons, il faut pouvoir les enfermer, les « corraliser ». La Parasitocratie veut rendre l’impôt le plus automatique et invisible possible. Ceci permet, fort commodément, d’oublier le socle des véritables démocraties qui est le consentement à l’impôt. Faute de ce consentement, la taxation devient un vol légal, un racket. C’est bien la voie qui est désormais choisie par beaucoup de politiciens, en toute connaissance de cause.
En effet, en Occident, la lâcheté politique a fait préférer la dette publique à la taxation. Lever l’impôt requiert des débats en assemblée, permet – si le système fonctionne – de s’interroger sur son utilité et la validation donne lieu à un vote.
En revanche, lever de la dette ne nécessite que des fonctionnaires et un système financier et bancaire complaisants. Aujourd’hui, le surendettement public criant et la hausse des taux ferment cette voie du déficit facile. Il reste aux responsables politiques celle de l’augmentation arbitraire des impôts. La mise en place de ce vol légal passe par l’établissement de la société sans cash, la bancarisation forcée, l’échange de données automatisées et la destruction de la sphère privée.
Chers lecteurs, nous sommes désormais 30 000 à avoir signé notre pétition « non à la société sans cash« . Je vous remercie sincèrement si vous faites partie des signataires — mais ce n’est qu’un début face aux enjeux. Le sujet dépasse la campagne présidentielle, la crise bancaire ou même le gel de l’assurance-vie prévu par la loi Sapin, officialisé le 10 décembre 2016.
En effet, personne ne vous oblige à souscrire à une assurance-vie en euro et à acheter des emprunts de l’Etat français. En revanche, la loi vous oblige à avoir un compte bancaire. Bientôt, si nous n’y veillons pas, nous n’aurons plus aucune échappatoire en cas de crise grave ou de faillite de l’Etat.
Merci donc de signer et largement diffuser notre pétition. La lutte ne fait que commencer. Cliquez ici sans attendre.
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Bitcoin, voilà la solution.