Bienvenue à bord du train fantôme de la Fed
Bonjour,
▪ L’or vient de franchir la barre des 1 450 $ l’once et semble prêt à chatouiller les 1 500 $ l’once. Pourtant, alors que la crise de la dette souveraine européenne fait rage, il est loin de son record du 7 décembre 2010 à 1 078,20 euros l’once puisqu’il s’affiche modestement à 1 022 euros à Londres.
Avant de nous pencher sur des accidents de court terme, ancrons le long terme.
▪ Pourquoi l’or est sur une tendance haussière de long terme
Toutes les monnaies fiduciaires ont toujours fait faillite. Elles sont atteintes dès leur naissance d’une maladie génétique incurable : l’inflation. Comprenez par inflation la propension des Etats à multiplier la monnaie pour essayer de vivre au-dessus de leurs moyens.
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Des gains de 300 euros, 212 euros, 269 euros et même 600 euros… parfois en une seule séance !
Quel est le marché qui permet de tels gains ?
La réponse à cette question se trouve ici… et elle pourrait vous rapporter des centaines d’euros de plus-values : n’attendez pas pour la découvrir.
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Le dollar fiduciaire (délivré de sa convertibilité en or depuis la fin des accords de Bretton Woods) a presque un demi-siècle d’existence. Un record de longévité. L’euro super fiduciaire (agrégat de monnaies fiduciaires nationales) est beaucoup plus jeune, mais n’a pas plus de valeur.
L’inflation est toujours et partout un phénomène exclusivement monétaire qui pénalise le prêteur et favorise l’emprunteur. Les Etats ont donc intérêt à l’inflation qui va leur permettre de rembourser en monnaie érodée une dette antérieurement contractée.
Pour enfumer le bon peuple, la hausse des salaires suit en général la hausse des prix, mais avec un léger retard. La citoyenne cigale (celle qui emprunte) est dans la même barque que son Etat et ne s’en plaint pas. La citoyenne fourmi (celle qui économise) est lésée. Mais la fourmi est une grincheuse (voire avaricieuse) sur le sort de laquelle personne n’a jamais versé une larme.
Pour compléter le tableau, notez que vous avez des « fourgales », espèce mutante qui s’endette, non pour consommer, mais pour acheter un bien durable susceptible de conserver son épargne. Vous avez reconnu l’immobilier.
Qu’est-ce qui maintient la confiance dans la monnaie fiduciaire ? Le taux d’intérêt en vigueur dans cette monnaie. Si les prêteurs pensent que le taux d’intérêt est supérieur à l’inflation, tout va bien. Dans le cas contraire, les prêteurs se méfient : la monnaie fiduciaire ne stocke pas convenablement la valeur dans le temps. Il y a des fuites… Vous voilà maintenant armé pour faire une conférence face aux banquiers centraux du cartel des taux bas (Etats-Unis, Europe, Japon).
Que se passe-t-il lorsque la confiance s’érode, qu’on soupçonne que l’épargne est punie car les taux d’intérêt sont ou seront inférieurs à l’inflation ? L’or monte ! Bingo ! C’est ce qui se passe depuis 2000.
▪ Pourquoi l’or n’a pas fini de monter
Alors me direz-vous, très simple, il suffit de remonter les taux. Hep, pas si vite ! Imaginez seulement que les taux d’intérêt reviennent à leur moyenne historique de l’après-Seconde Guerre mondiale : 6,9%…
Tout le monde occidental ferait faillite : Etats-Unis, Europe (y compris la vertueuse fourmilière teutonne, pas que les cigales méditerranéennes), Japon…
Le service de la dette — c’est-à-dire le seul paiement des intérêts — absorbe plus de 40% des revenus fiscaux des Etats. Imaginez que vous consacriez 40% de vos revenus à rembourser l’intérêt d’un emprunt…
Les banques européennes et les Etats auront besoin de 1 500 milliards d’euros par an pendant les quatre prochaines années, selon un document préparé pour une réunion des ministres des Finances de la Zone euro dont Reuters s’est fait l’écho. L’Agefi du 7 avril reprend une citation : « le calme relatif sur les marchés obligataires européens (…) arrive à sa fin ».
▪ Pourquoi une telle différence entre l’or en euro et en dollar ?
Le dollar est une star. C’est la monnaie d’échange des matières premières. La Fed pratique ouvertement la politique de la planche à billets et tout le monde le sait. Les gens couvrent leurs dollars par de l’or. Il y a plus de dollars en circulation que d’euros.
A côté du dollar, les autres monnaies fiduciaires ont un rôle secondaire. Il y a donc plus de gens qui cherchent à couvrir des dollars que des euros. Ces gens sont les créditeurs étrangers de ces monnaies respectives. Mais il y a selon nous une donnée très importante que les marchés ne prennent pas actuellement en compte : le ratio dette publique sur recette fiscale.
Les ratios dette sur PIB s’étalent dans la presse. Mais un Etat ne peut considérer tout le PIB comme une « recette ». Ses recettes ne peuvent augmenter que s’il y a croissance (sur ce front ce n’est pas suffisant) ou augmentation de la pression fiscale. Mais beaucoup d’Etats européens ont déjà une pression fiscale très élevée. La marge de manoeuvre est quasi inexistante.
▪ L’or en euro va décoller à l’automne
La BCE n’a officiellement fait marcher la planche à billets (monétisation de la dette souveraine des différents Etats en difficulté) que pour 76 milliards d’euros, une somme ridicule comparée aux 2 150 milliards de dollars des Etats-Unis. Nous pensons que la BCE va devoir intensifier ses rachats dès l’automne face à la montée des taux longs qu’elle ne peut maîtriser.
Les débiteurs de la Zone euro voudront alors couvrir cette émission de fausse monnaie par de l’or. Au prix actuel, il est donné.
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Vive les philosophes (surtout français) !
▪ Nous sommes en France, où les choses sont à peu près telles que nous les avons laissées.
C’est bien là le problème avec la France. Rien n’y change vraiment — du moins pas en bien. C’est comme si le pays avait atteint son sommet sous la troisième République, et déclinait depuis.
« La France est presque un pays de zombies », avons-nous dit à une amie aux Etats-Unis. « Des morts-vivants ».
« Citez-moi un seul cinéaste français au statut international », l’avons-nous défiée. « Ou un compositeur ? Un groupe musical, de quelque sorte que ce soit ? Ou un écrivain ? »
« Essayez de décrire le dernier ‘style français’ en matière de design… d’architecture… ou de quoi que ce soit d’autre »…
« Et le théâtre ? La fête ? Paris avait des salles de spectacles populaires… le Moulin-Rouge… les Folies-Bergères… il y a un siècle. Et puis il y a eu les pièces de boulevard des années 20… mais ensuite ? Je ne sais pas… En attendant Godot — écrite par un Irlandais. Et puis il y a ces pièces des années 60 comme Les Mouches ou Huis-Clos. Elles semblent presque ridicules, aujourd’hui. Il y a peut-être du bon théâtre en France, mais il ne voyage sans doute pas très bien. Il n’est pas connu en dehors du pays ».
« J’ai déjà parlé des films… mais qu’en est-il de la philosophie ? C’est peut-être là que le déclin est le plus notable. En philosophie, les Français ont commencé bas et creusé profond ».
« Au moins la philosophie française était-elle populaire dans les années 60. On essayait de comprendre de quoi il s’agissait. Aujourd’hui, qui s’en soucie ? »
« Peu de gens peuvent nommer un domaine où les Français sont en tête, et de loin — sinon la dette publique, où ils sont à peu près au coude-à-coude avec les Etats-Unis ».
▪ Et que voyons-nous là ? Le plus grand philosophe télévisé français — BHL, Bernard-Henri Lévy — est de retour en couverture. Quelle est sa philosophie, exactement ? Nous n’en avons pas la moindre idée. Nous avons rencontré BHL il y a 30 ans. Nous avons essayé de déchiffrer ce dont il parlait à ce moment-là ; nous n’avons jamais réussi à en tirer ni queue ni tête.
Au cours des trois décennies qui s’en sont suivies, BHL est devenu une star. Il passe à la télé. Il écrit des livres. Il a épousé une célèbre actrice. Et il a encore tous ses cheveux. Nous pouvons lui pardonner beaucoup de choses, sauf ça. Si nous devons perdre nos cheveux, aucun homme n’a le droit de conserver les siens.
Mais il fait partie des people — il est riche, talentueux, beau et intelligent. Plus important, c’est un activiste !
Oui, cher lecteur, voilà où en est la philosophie française. L’activisme ! Les empêcheurs de tourner en rond ! L’amélioration du monde ! Mais BHL n’est pas arrivé là tout seul. Des générations de philosophes français ont dû creuser pour tomber si bas.
Nous accusons Descartes d’avoir porté le premier coup de pioche. « Je pense donc je suis » résolvait peut-être un problème important pour les philosophes, mais ça a mené le secteur tout entier dans la mauvaise direction. Imaginons qu’il ait pensé qu’il était un oignon. Aurait-on pu en faire une soupe ? Non, toute cette histoire de philosophie française était condamnée dès le début.
Et ce n’est pas allé en s’améliorant. A l’époque moderne, Jean-Paul Sartre a déclaré qu’une personne devait se mêler des affaires des autres pour exister. C’était la différence entre « l’être et le néant ». Il fallait « s’engager » dans la politique, disait-il. Naturellement, il a épousé les marxistes… et ne s’en est jamais remis.
Et voilà que BHL monte au front. Selon la presse, il est monté à bord d’un camion de légumes pour passer la frontière libyenne en douce. Il a ensuite arrangé une réunion clandestine avec les rebelles. Sa mission ? Eh bien, nous ignorons quelle était sa mission. Mais si l’on en croit un article dans Le Point, il agissait comme une sorte de ministre sans papier pour le gouvernement français. Sarkozy l’a invité à rencontrer les rebelles. BHL s’est exécuté, et en a conclu qu’ils étaient des combattants pour la liberté — ayant grand besoin du soutien de l’Occident. Et l’armée de l’air française n’a pas tardé à larguer des bombes sur la Libye… entraînant les Américains avec eux dans cette guerre.
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Hausse des taux et carry trade : où et comment ?
▪ Cela a commencé en Asie. A présent, cela s’étend vers l’ouest et touche l’Europe. Et en un rien de temps, cela pourrait même atteindre les Etats-Unis.
La grippe porcine ?
Non. « Cela », ce sont les taux d’intérêt qui augmentent et la fin de la libre circulation de l’argent facile qui s’est répandue sur la planète en réaction à la crise financière de 2007-08. Les mandarins de la monnaie au niveau mondial décident, l’un après l’autre, qu’il est temps de fermer le robinet, ne serait-ce qu’un peu.
Cela a commencé en octobre dernier, lorsque la Chine a augmenté les taux d’intérêt. Trois augmentations supplémentaires ont suivi, dont la plus récente mardi dernier.
En Europe, malgré un accord pour renflouer le Portugal avec la coquette somme de 100 milliards de dollars, la Banque centrale européenne (BCE) a voté mercredi le relèvement de son taux d’intérêt principal pour la première fois depuis juillet 2008 — de 1% à 1,25%.
▪ « Les banques centrales augmentent les taux d’intérêt lorsqu’elles veulent ralentir une économie qui pourrait surchauffer et générer trop d’inflation », explique notre trader de devises Abe Cofnas. « Le relèvement du taux des banques centrales révèle un nouveau sentiment fréquemment partagé : la peur de l’inflation ».
« C’est avant tout un grand bouleversement des forces fondamentales qui font bouger les monnaies. Pour les traders et les investisseurs, c’est également une belle opportunité. Lorsqu’une banque centrale modifie ses taux d’intérêt, cela crée un déséquilibre des flux de capitaux. Ces déséquilibres se répercutent sur quasiment toutes les devises échangées ».
« Ceci est dû au carry trade, stratégie par laquelle les investisseurs vendent ou empruntent des devises à faibles taux d’intérêt et utilisent ce capital pour acheter des devises avec des taux d’intérêt plus élevés ».
« Le carry trade était une opération qui rapportait beaucoup il y a encore quelques années », affirme Abe. Le Japon a maintenu des taux extrêmement bas dans une tentative vaine de stimulus. « Emprunter des yens pour investir dans des devises à taux plus hauts était un moyen quasi certain de gagner de l’argent ».
Cette situation a pris fin avec la Panique de 2008. Le monde entier a commencé à imiter les Japonais, réduisant radicalement les taux. Et les emprunteurs ont dû rapatrier leur capital pour rembourser leurs dettes.
Comment alors prendre le pouls du carry trade ? « Il suffit d’observer l’iPath Optimized Currency Carry ETN (ICI) », répond Abe. Cet ETN (exchange-traded note) — c’est la même chose qu’un ETF (exchange-traded fund) — utilise le carry trade comme discipline d’investissement. Tout bénéfice dans un ICI reflète un carry trade renforcé ».
Abe surveille de près le niveau à 47 $ sur son graphique. « Si ce niveau est dépassé, c’est un signal clair que le carry est de retour ! »
Et si le carry trade est de retour, quelles sont les conséquences ? Abe en voit trois…
« Le yen sera encore une fois une cible privilégiée des adeptes du carry trade. La reconstruction après le séisme étant une priorité, le Japon favorise un yen plus faible ».
« Si le taux dans les autres pays du G7 continue à monter dans les mois à venir, le real brésilien deviendra plus vulnérable à une liquidation ». Les taux d’intérêt brésiliens sont à un pourcentage exorbitant de 11,75%, mais un simple rétrécissement du spread avec d’autres pays pourrait finir par affaiblir le real.
« Le dollar est encore une devise à taux bas et pourrait également souffrir de l’effet carry trade. Autrement dit, les traders pourraient pousser vers le bas la valeur du dollar à mesure qu’ils vendent des billets verts et achètent d’autres devises ».
Mais attention : « si le président Ben Bernanke signale que l’assouplissement quantitatif ne sera sans doute pas prolongé, ou s’il signale une vigilance sur l’inflation, les traders pourraient anticiper une forte montée des taux ».
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Bienvenue à bord du train fantôme de la Fed
▪ Pour la première fois de la semaine, les indices américains ont terminé à l’exact opposé de leurs homologues européens. Le Dow Jones s’effrite de 0,25%, le S&P a perdu 0,4% et le Nasdaq 0,55%. Voilà un magnifique quintuple échec sous les 2 800 points… mais le bilan hebdomadaire est proche du zéro absolu (-0,33%).
Quelle semaine palpitante… Le jeu a consisté à faire en sorte que les indices boursiers n’aillent nulle part, ou tout du moins ne consolident pas ; ce fut particulièrement visible jeudi soir à Wall Street, après le séisme japonais et la menace de shutdown budgétaire des Etats-Unis.
Les investisseurs américains n’ont relâché la pression sur la touche « achat » qu’à contrecoeur vendredi. Le baril de pétrole WTI fusait à la hausse (+2,5% vers 113,1 $). En tout, l’or noir s’envole de 4% sur la semaine : le Brent déborde les 125 $, soit +4,5% en cinq séances. De son côté, le métal précieux pulvérise un nouveau record absolu à 1 475 $.
▪ Aux dernières nouvelles, la situation militaire s’enlise en Libye. Les combats qui s’intensifient sur la zone côtière menacent l’intégrité des installations pétrolières.
L’euro a confirmé le franchissement de la résistance des 1,43 $. Il a établi un nouveau record annuel à 1,44350 $ : ce n’est pas bon pour les exportations… Dans le même temps, la croissance française est revue légèrement à la baisse pour le premier trimestre 2011 (de +0,8 à +0,7%) ; la balance commerciale allemande s’avère bien moins florissante que prévu.
▪ Le dollar s’enfonçait sous les 1,44/euro alors que les discussions sur le financement du budget fédéral étaient encore dans l’impasse à moins de quatre heures de l’expiration du délai officiel.
Ce genre de psychodrame à suspense est typique de la vie politique américaine où tout est affaire de compromis… Cependant, c’est la première fois que les Etats-Unis se retrouvent au bord du défaut de paiement (shutdown).
Il est arrivé que démocrates et républicains ne trouvent pas d’accord pour affecter les fruits de la prospérité. Cette fois-ci, ils ne parvenaient pas à s’entendre sur l’ampleur des coupes à effectuer dans les dépenses : qui doit-on sacrifier, quelles subventions supprimer ?
▪ Alors à quoi les haussiers se raccrochent-ils ? D’après la plupart des commentaires, la hausse serait due au soulagement provoqué par le constat que le puissant séisme de la veille au Japon n’avait provoqué que quelques dégâts matériels peu spectaculaires (une centrale nucléaire s’est vue privée de courant durant quelques heures, mais cela n’a rien déclenché d’irréversible).
Et voilà, comme quoi une semaine de hausse de plus tient à peu de choses !
▪ Même si Paris ressort du rouge par le plus petit écart possible et à la toute dernière seconde, cela valide la poursuite de la tendance ultra-haussière. Tout le monde sait bien que c’est « fait à la main »… mais on fait semblant de croire que le marché veut réellement monter.
La « main invisible » qui porte un gant brodé aux initiales de la Fed a donné le petit coup de pouce opportun durant le fixing… C’est lui qui a permis au CAC 40 de repasser de 0,61 à 0,83% : c’est ainsi que le bilan hebdomadaire est revenu de zéro à +0,2% — avec à peine trois milliards d’euros échangés !
Pour le reste, le CAC 40 s’est retrouvé enfermé au sein d’un corridor d’une dizaine de points, entre 4 056 et 4 066 points. Cela après une ouverture à 4 062 points qui donnait d’entrée de jeu le ton pour cette séance qui s’est achevée exactement au même niveau.
Une volatilité de 0,25% à l’issue de huit heures de cotation… voilà qui démontre une nouvelle fois le contrôle absolu exercé par des algorithmes sur la tendance. Cette dernière demeure donc haussière puisque la Fed veut qu’il en soit ainsi — cependant, les actions ne sont qu’une sorte de baudruche dont l’enveloppe est certes très élastique… mais pas extensible à l’infini.
Si la bulle doit encore enfler 24 ou 48 heures de plus, les prochains objectifs demeurent 4 080 puis 4 160/4 170 à Paris. Qui a encore envie de prendre des risques pour arracher un bonus de 2,5% au grand maximum ?
Attention en cas d’enfoncement des 4 000 points : le marché monte grâce à un acheteur unique (les partenaires de la Fed unis dans une même fuite en avant) depuis le 16 mars.
En cas de retournement de tendance, personne n’est disposé à monter dans le train de la hausse… parce que c’est un train fantôme depuis six mois.
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*1,35 euro par appel + 0,34 euro / minute.
Depuis la Belgique : composez le 09 02 33110, chaque appel vous sera facturé 0,75 euro / minute.
Depuis la Suisse : composez le 0901 801 889, chaque appel vous sera facturé 2 CHF / minute
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