▪ Nous avons attrapé un mauvais rhume, mais nous restons fidèle au poste.
La moitié du travail, dans le monde, est faite par des gens qui ne se sentent pas très bien ; nous avons donc serré les dents et continué… Nous avons été très occupé.
Nous n’approuvons pas vraiment l’hyperactivité. Les gens très occupés perdent généralement leur temps. A moins qu’ils ne perdent le vôtre. Les politiciens, par exemple. Ils sont en mouvement jour et nuit — surtout en période électorale. Ils serrent des mains. Ils assistent à des congrès et des réunions municipales. Ils donnent des interviews. Ils rencontrent les électeurs. Ils se réunissent avec leur équipe. Ils sont à fond… jusqu’à foncer droit dans le mur.
Nous nous en sortirions tous bien mieux s’ils s’arrêtaient un instant… et réfléchissaient. Un peu de réflexion nous aiderait tous.
C’est également vrai des hommes d’affaires. L’hyperactivité semble productive. On dirait qu’elle est efficace. Elle semble dynamique. Mais sans réelle réflexion pour la nourrir, elle est aussi vide qu’un souffle de vent.
Mais de quoi sommes-nous en train de parler ? Qu’est-ce que ça a à voir avec l’argent ?
Eh bien à peu près rien. Alors changeons de sujet.
▪ Que s’est-il passé sur les marchés ? Pas grand-chose. Rien qui vaille la peine d’être commenté.
L’or et les actions ont un peu grimpé. Et alors ?
Devez-vous acheter des actions ? Certainement pas. Enfin, pas "certainement pas". Peut-être pas. Les actions américaines vont probablement sous-performer au cours des 10 prochaines années. Comme nous le répétons souvent, elles n’ont pas encore été à leur rendez-vous avec le destin baissier. Lorsque ça se produira, les investisseurs boursiers souhaiteront avoir investi leur argent ailleurs.
Les seules exceptions concernent probablement ceux qui visent le très très long terme. Actuellement, certaines bonnes entreprises américaines sont disponibles à des prix raisonnables. Altria. Johnson & Johnson. Diamond Offshore Drilling. Leur cours actuel n’est sans doute PAS le meilleur cours que vous obtiendrez. Mais peut-être ne vous en souciez-vous pas. Si vous regardez assez loin, vous pourriez être très satisfait des rendements que ces entreprises pourraient fournir. Elles versent de jolis dividendes — et elles se développent. De nombreuses entreprises américaines ne sont pas uniquement des entreprises américaines. Ce sont des leaders mondiaux, avec des marques connues partout dans le monde. Bon nombre d’entre elles voient une croissance spectaculaire de leurs ventes à l’étranger.
Alors si vous êtes prêt à regarder assez loin dans le futur… peut-être que certaines de ces grandes entreprises très connues valent la peine d’être achetées.
Et l’or, alors ? Tandis que les actions américaines stagnent depuis 1998, l’or a grimpé chaque année. Cette année, il a de nouveau augmenté — de 15%. Et il a atteint des sommets record récemment.
Faut-il acheter de l’or ? A nouveau, tout dépend de ce que vous voulez faire. A la Chronique Agora, nous n’encourageons pas la spéculation. Donc si vous achetez de l’or dans l’optique de gagner beaucoup d’argent, vous êtes en roue libre. Nous ne le recommandons pas. L’or pourrait grimper… ou baisser.
Mais l’or est une devise. C’est la devise fiable du monde. On pouvait l’utiliser pour acheter des choses durant le règne de César Auguste. On peut l’utiliser pour acheter des choses aujourd’hui (après l’avoir converti en devise papier). De plus, on obtient à peu près autant de choses pour une once (en termes relatifs) aujourd’hui qu’il y a 2 000 ans.
Si vous voulez épargner, faites-le en or. Il peut grimper. Il peut baisser. Mais il ne disparaîtra pas.